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Le forum des mauvais films sympathiques
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MessagePublié: 02 Avr 2005 16:59 
Les films de ninja non nanars semblent compter Enter the Ninja (aka L'Implacable Ninja, un classique de la Cannon qui a lancé la vague ninja et inspiré beaucoup Godfrey Ho) et Ninja in the Dragon's Den (a part la superbe intro, c'est apparemment un bon film peu nanar).


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MessagePublié: 22 Avr 2005 9:30 
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Nanardeur en progrès
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Localisation: Dans le dog van
Ma modeste contribution
en esperant de ne pas avoir provoqué de doublon


LA ZOOMITE : Maladie chronique qui atteint exclusivement
les réalisateurs localisé le plus souvent en Asie.
Elle se caractérise par un emploi intempestif
du Zoom; élément de l'Objectif; Par un avant arrière
ou inversement assez brutal.

Effet : le spectateur a souvent l'impression de donner un coup de boule
à l'acteur/actrice en face de lui.


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MessagePublié: 27 Juil 2005 15:20 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Ou comment faire un film de 90 minutes à partir d'un scénario d'une ligne.
Différentes techniques de meublages existent:
- Faire philosopher les protagonistes avant la grande baston finale. (Sergio Leone le faisait bien, pourquoi pas moi?- Oui, coco, mais Sergio, c'était un grand avec un bon compositeur de musique de films supportables )

- Envoyer le plus de sbires de méchant possible, quitte à ce qu'au final le héro décime une population équivalente à celle de l'agglomération parisienne

- Dire aux acteurs: Bon, les cocos, j'ai 15 minutes à rajouter alors allez-y, faites ce que vous voulez, de toutes façons, c'est pas grave, vous êtes géniaux (réplique favorite de certains réalisateurs français)

- Ou éventuellement, greffer les scènes d'un autre film, même si ça ne fait que la dixième fois que le procédé est utilisé et que cela risque de se voir un peu (quoi Godfrey H.?)

-... autres possibilités dépendant de réalisateurs regorgeant d'astuces plus ou moins visibles (même si parfois j'aurais envie de dire à certains que quand on a rien à dire, on ferme sa gueule, et mieux vaut encore ne rien tourner!)

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MessagePublié: 15 Août 2005 16:06 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Scénario

L'intrigue d'un film, l'histoire telle qu'elle pourrait être racontée un peu comme un roman. Le scénario est à distinguer du synopsis qui est un résumé court et simplifié du sujet du film et du script qui indique précisément, scène par scène, les éléments à tourner, ce que les acteurs doivent jouer et comment, et les dialogues à prononcer.
Il a été prouvé maintes et maintes fois dans l'histoire du cinéma qu'on pouvait tout à fait réaliser un film sans scénario. Notez, pas un bon film, mais un film tout de même. Dans le monde du nanar, il n'est pas rare que l'intérêt d'un film soit inversement proportionnel à l'épaisseur de son scénario (ex : Strike Commando, Invasion USA, Eliminator et plus généralement une bonne partie de la rubrique "Pur et Dur").
A l'inverse, il existe des cas plus rares où la surenchère d'intrigue, de rebondissements et de plans machiavéliques atteint une masse critique et provoque l'hilarité (Flic ou Ninja bien sûr, mais aussi White Fire et Le Ricain).


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MessagePublié: 18 Août 2005 16:02 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 30 Sep 2003 10:40
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Localisation: Nuit glauque, bosquets glauques, personnages glauques... Porte Dauphine, ça s'appelle.
Accent

Support auditif permettant d'identifier sans trop de problèmes l'origine ethnique ou nationale d'un personnage.

Les accents au cinéma peuvent être divisés en trois catégories:

- L'accent réel ou bien imité.
Il s'agit du cas où l'acteur et / ou le doubleur possède réellement l'accent de ses origines, ou est capable de l'imiter convenablement sans tomber dans les stéréotypes et la caricature éculée. Ainsi, l'accent espagnol pour Victoria Abril ou de Sergi Lopez, italien pour Roberto Begnini, vietnamien pour le commissaire Van Loc, ou encore québécois pour Donald Pilon, sont bien les leurs et ne choquent pas outre mesure l'auditeur (enfin, parfois, si, mais pas pour les mêmes raisons...). Dans un registre différents, certains acteurs ou doubleurs sont capables de produire un accent étranger relativement naturel et crédible, qui ne sombre pas dans les tréfonds de l'imitation bas-de-gamme pour fin de banquet trop arrosé (Roger Carel, très crédible en italien dans "le coup du parapluie" par exemple).

- L'accent ultra référentiel ou mal imité.
Pour des raisons diverses, allant de la médiocrité de l'acteur (ou du doubleur) à la volonté délibérée de tomber dans le cliché éculé, en passant par le je-m'en-foutisme total, l'accent étranger est imité de manière grotesquement caricaturale, mais reste néanmoins identifiable, car généralement rehaussé d'expressions, d'idiosyncrasies et autres interjections qui se veulent "typiques" de la culture locale et dont l'acteur se sert jusqu'à plus soif pour bien faire comprendre au spectateur quel accent il imite (car, en réalité, un allemand qui s'exprime en français ne se sent pas obligés de placer un "Ja"/[i] ou un [i]"Ach" tous les deux mots lorsqu'il parle. De même, un mexicain ne commence pas systématiquement ses phrases par "Caramba" ou "Madre de Dios"... etc. ad nauseam).

Quelques règles générales concernant les accents ultra référentiels:

• L'accent anglo-saxon. Il consiste essentiellement à remplacer les sons "r" par des sons "w", et les sons "u" par des sons "iou". Pour plus de crédibilité nanarde, vous pouvez optionnellement choisir de substituer au phonèmes "è", "ê" ou "ai", un "é" de circonstance. Petites subtilités: si l'accent est spécifiquement britannique, ne jamais hésiter à placer un "Gosh", "God dammit" ou encore "Good Lord" en début de phrase pour identifier clairement l'origine nationale. En cas d'imitation de l'accent américain, remplacez les interjections ci-dessus par quelques "fucking" qui sonnent toujours plus authentiques. (Plus rare: en cas d'interlocuteur australien, le "fucking" a tendance à se prononcer "bloody".)

Exemple: "Oh Lord ! God dammit ! Vous autwes lé fwançé, n'avez aucioune coultioure !"

Exemple bis: "Oh Fuck ! Fucking Jesus ! Vous autwes lé fucking fwançé, n'avez aucioune fucking coultioure !"

• L'accent africain . Popularisé par le talentueux Michel Leeb, cet accent est l'un des plus simples à imiter. Il suffit juste de remplacer les phonèmes "r" par des "w" de circonstances. (Attention, cette règle ne vaut qu'à l'oral ! A l'écrit, on préférera remplacer ce son par une apostrophe.) Quelques interjections faciles à retenir afin d'authentifier d'avantage le discours: "Bwana", "Mon fwèwe", "Missié", ou encore "Là, di'don". Pour les plus perfectionnistes - ou les plus pervers - l'usage du "petit nègre" (qui consiste à ne pas conjuguer les verbes dans la phrase ) est évidemment recommandé.

Exemple: "Moi pas sa'oi' où êt'e le t'éso' pe'du du 'oi Salomon, bwana ! Moi te di'e la vé'ité, missié gentil blanc ! Te''itoi'e sac'é êt'e tabou ! Olala, là di'don mon f'è'e!"

• L'accent hispanique. Aaaah! Le monde hispanophone ! Sa samba, Sa salsa, ses mojitos, ses tapas, ses fajitas, ses trafiquants de drogue colombiens et ses gangs portoricains qui se trimballent en bandana rouge ! Ici, pas de complexité inutile: le son "u" devient "ou", les "e" se transforment en "é" et les "j" en "y". C'est l'un des accents étrangers les plus résolument simples à utiliser pour un doubleur fatigué ou pas doué. Quelques expressions typiques: "caramba", "madre de dios", "hijo de puta", etc.

Exemple: "Caramba ! Yé vé té fairé la peau, sale hijo de puta dé americanos !"

• L'accent italien. Grosso modo, c'est la même chose que l'accent hispanique. Qui l'eût cru? Une petite subtilité subsiste néanmoins: en cas d'italien "typique", les phrases sont hachées, ultra-rapides et nécessitent le recours extra-linguistique aux mains de l'acteur qui doivent énormément s'agiter pour ponctuer le discours. En revanche, en cas de Parrain de la Mafia, la voix doit venir du fond de la gorge et se perdre dans un souffle. Une patate chaude placée dans chaque joue est un plus incontournable. Idiosyncrasies typiques: "Mamma Mia", "Ma", "Ma que", "Perche?"... Attention ! L'accent ne suffit pas toujours ! Le discours italien nanar exige, en plus de l'accent, de fréquentes allusions à la mère du personnage, ainsi que l'utilisation systématique d'un sabir franco-italien qui fait "vrai".

Exemple: "Mamma mia ! Ellé sont pas bonné mes pasta? Ma que? Ma, cé lé pasta qué ma Mamma, ellé m'a appris à fairé ! Tu traité ma Mamma dé puta? E Perche?"

Exemple bis: "Ma, molto perdoni, Parrain, ma jé crois qué Don Gio é Dragonné, il a trahi la famiglia..."

• L'accent asiatique. Assez basique également, il suffit de remplacer les sons "r" par des "l", et le tout est joué. Voilà des Chinois plus vrais que nature. Ne pas négliger, par contre, de faire de fréquents débordements syntaxiques à base de proverbes abscons et de citations pseudo-philosophiques.

Exemple: "Le petit singe est bien impludent de venil dans la tanièle du Dlagon ! Tu vas subil le coulloux du Clan des Ninja Warriols, chien d'étlanger !"

• L'accent allemand. Que serait un bon film traitant de la Deuxième Guerre Mondiale sans méchants nazis, je vous le demande? Mais attention, se contenter d'un grand blond aux yeux bleus en uniforme ne suffit pas à faire un terrifiant SS. D'une part parce que l'acteur n'est peut être pas blond aux yeux bleus, et ensuite, parce que s'il se met à parler avec l'accent italien, américain ou philippin, la crédibilité du film en prendra un coup (déjà que...). Or, l'officier allemand, se doit de parler avec un accent purement teuton.
L'accent allemand s'obtient en produisant des sons gutturaux venus du fond de la gorge, en remplaçant les sons "t" par "d" (et inversement), les sons "s" deviennent des "z", les phonèmes "v" se transforment en "f", et les "g" en "k". Pour la crédibilité, il est utile de replacer quelques interjections typiques dans la phrase, telles que "Ach", "Ja", "Jawohl". Faites également précéder la plupart des noms communs par leurs articles en allemand ("Der", "Die", "Das", inutile toutefois de se soucier des conjugaisons réelles. Ça passe tout seul.)

Exemple: Ach ! Herr Doktor ! Guand ch'aurai mis au boint mein rayon lasser, blus rien ne m'embêchera de defenir der Baîdre du Bonde ! Ach !

• L'accent russe. Elément indispensable de tout film reaganien qui se respecte, l'accent russe fait partie des plus complexes à imiter. Il tourne essentiellement autour d'une solide dose de roulements de "r", sans pour autant en arriver à produire un son "l". Par ailleurs, il est bien connu que le russe est incapable de conjuguer des verbes. La difficulté ici, consiste à ne pas tomber dans les dérives de l'accent "petit nègre". Pas facile ! Ne pas hésiter, pour plus de crédibilité, à utiliser des termes issus du vocabulaire politique marxiste traditionnel. ("Sale Capitaliste", "Camarade", "Vil exploiteur du peuple" etc....)

Exemple: "Tu devoirrrrrr signer cette lettrrrrrrrrrrre qui prrrrrrrrouve que tu rrrrrrreconnais n'êtrrrrrrre qu'un sale capitaliste exploiteurrrrrr du prrrrolétarriat, chien d'Amérrrrrricain. Toi le fairrrrrre tout de suite, Camarrrrrade !"


- L'accent portenawaque.

Ici, on commence à tomber dans les tréfonds du n'importe quoi. Soit l'acteur ne sait clairement pas imiter l'accent concerné, soit il s'en fout complètement. Degré zéro de l'imitation, l'accent portenawaque peut s'exprimer de plusieurs façons: accent qui ne ressemble à rien (Michel Galabru imitant l'accent allemand dans "Le Führer en Folie"), interversions d'accents entre plusieurs protagonistes (l'accent anglais qui devient subitement asiatique dans le doublage de la "Résurrection du Dragon"), melting-pot auditif (l'accent "italien" du "Parrain" de la "Résurrection du Dragon" qui hésite entre l'accent espagnol, toulousain et marseillais) et mauvais copiage éhonté (Didier Gustin imitant Patrick Sébastien imitant Yves Lecoq imitant la voix de Miterrand dans "Opération Corned Beef").

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"Franchement, est-ce que j'ai une tête à avoir tué 33 personnes? Non. Tout ce qu'on peut me reprocher, c'est d'avoir ouvert un cimetière sans licence!"


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MessagePublié: 23 Sep 2005 15:44 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Localisation: Club du troisième âge de Roswell sur Goujon
Guest star (parfois appelé Vedette américaine):

Acteur ou actrice mondialement connu qui vient occupper un rôle plus ou moins important dans une série télé, un téléfilm, un clip vidéo ou un film. La guest star peut aussi parfois occupper l'un des rôles titres d'un film au milieu d'un casting plus modeste, son nom servant à la promotion du film.

Si les motivations de la guest star sont souvent des relations personnelles (Brad Pitt apparaît dans un épisode de Friends au côté de sa compagne d'alors Jennifer Aniston, Ben Affleck apparaît dans certains vidéoclip de son ex Jennifer Lopez, etc.), quelques fois, les guest stars sont d'anciennes gloires cherchant à relancer leur carrière, parfois en vain... Le cas le plus illustre fut celui de Bella Lugosi, ex-Dracula de légende, qui, devenu cocaïnomane, se retrouva à l'affiche des films d'Ed Wood Jr, même après son décès! D'autres acteurs célèbres servit d'arguments de vente à des séries Z: Lee Van Cleef, Klaus Kinsky, Denis Hopper... parfois, même si leur rôle est mineur, leur nom est souvent mis davantage en évidence sur la jaquette que le reste du casting!
Il y a aussi le cas de la célébrité venu apposer son nom exceptionnellement dans une superproduction: Michael Caine dans Jaws 4, Kenneth Branagh dans Wild Wild West, Michel Serrault dans Belphégor... Autant d'expériences à oublier!

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Fier d'avoir récupéré Michael Caine, les producteurs de Jaws 4 ont pris soin d'encadrer son nom sur l'affiche!

Les Français sont aussi redoutables dans l'art de récupérer la star anglo-saxonne pour la faire jouer dans n'importe quoi! Il y a bien sûr eu le cas de Jerry Lewis qui a tenté de se relancer chez Philippe Clair (sic) et Michel Gérard (re-sic). Mais il n'est pas le seul: Christopher Lee a ainsi cotoyé Bernard Ménez dans 'Dracula père et fils', Mickey Rooney a affronté Les Charlots dans 'Bons baisers de Hong Kong', Elliott Gould s'est retrouvé embarqué (tout comme Mickey Rooney, d'ailleurs) dans le spectaculaire naufrage de 'Mikael Kael contre la World News Company'. Par 'sympathie' pour Luc Besson, Stallone est venu faire de la figuration nanarde dans 'Taxi 3', expérience dont il aurait pu se passser. Le pire, ce sont les techniques employées parfois par certains réalisateurs pour masquer l'accent de leurs 'joyaux': Jerry Lewis fut doublé avec l'accent pied-noir dans 'Par où t'es rentré? on t'a pas vu sortir!', quant à Elliott Gould, pour masquer son accent et rajouter un gag dans 'Mikael Kael', son personnage était opéré du larynx! (du coup, Elliot Gould se retrouvait avec la voix de Dark Vador...). Certaines de ses stars ont même empêché la distribution des films incriminés sur le sol américain! (surtout Jerry Lewis, allez savoir pourquoi...).

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MessagePublié: 13 Mai 2006 12:47 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 25 Juin 2005 22:18
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le rôdeur a écrit:


Quand je clic sur le lien un gentil petit carton vient m' avertir qu' il n' existe rien sur le sujet. C' est grave docteur ?

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MessagePublié: 25 Juin 2006 21:05 
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Détecteur de plans nichons
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
CAPITALISTE (n.m.) :
1) En langage courant; Celui qui possède des capitaux, notamment des capitaux engagés dans une entreprise, et qui en tire des revenus. Fam : personne riche. Adj : relatif au capitalisme.
2) En langage nanar; Ignoble individu acharné au mal-être de son prochain et n'atteignant le plaisir sexuel qu'en se vautrant dans son vil argent.

Le capitaliste nanar est généralement un maître du monde assoiffé d'argent et prêt à torturer des orphelins handicapés du tiers-monde à longueur de temps pour alimenter sa fortune indûment acquise. Il passe ses journées dans un bureau plus ou moins luxueux (ou plus ou moins miteux, si le film a été tourné aux Philippines), passant la moitié de son temps à donner au téléphone des ordres abjects à ses sbires et l'autre moitié à mâchonner son cigare en ricanant avec hargne. Dénué de scrupules jusqu'à la moëlle, le capitaliste est généralement le maître d'oeuvre derrière d'immondes manigances (création d'hommes-singes nazis, résurrection de zombies) que le héros (voir ce mot) aura tôt fait de démasquer. On le retrouve souvent en qualité de financier derrière les agissements du savant fou, et il est dans tous les cas de figure à la tête d'un groupe de sbires plus ou moins importants.

Dans les cas - minoritaires - où le capitaliste n'est pas intrinsèquement mauvais, ses agissements mûs par l'appât du gain ont généralement des conséquences catastrophiques (lâcher des yétis sur la ville dans un but publicitaire, manipulations génétiques destinées à faire reculer le cancer et donnant naissance à des hommes-requins mutants, etc...).

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MessagePublié: 07 Août 2006 14:13 
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Inscrit le: 19 Mai 2005 15:52
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Localisation: Tout droit venu de l'espace, avec 999 copains à moustaches
Bandeau ninja : accessoire indispensable de la tenue du ninja lui permettant de maintenant sa cagoule en place afin que seuls les yeux ne soient pas masqués. Généralement noir, comme le costume.
Dans un film de ninja nanar, ce bandeau n'a pas de code de couleur précis. Il peut se fondre avec la cagoule, ou jurer totalement, l'important étant l'esthétique et non la furtivité. Pour bien faire comprendre qu'il est un ninja, et qu'un ninja c'est fort en arts-martiaux, le ninja nanar se procure parfois un bandeau affichant, au choix :
- en gros "NINJA", encadré par deux silhouettes humaines en position de combat.
- une silhouette en position de combat, encadrée par deux idéogrammes asiatiques
- une tête de mort encadrée de deux idéogrammes (pour les méchants de "Flic ou Ninja")
Ce privilège est réservé au héros et au méchant (s'il est ninja, bien entendu), plus rarement aux sbires ninja, sans doute pour qu'ils aient moins de classes que les ninjas de tête d'affiche.


White Fire
1. Film
Nanar ultime franco-anglo-turc de Jean-Marie Pallardy (1985), qui adopte à la perfection le diction "Tout est bon dans le cochon". Rien n'est à jeter, tout est nanar, des dialogues au scénario en passant par le jeu d'acteur et les effets spéciaux. Nommé "White Fire" par facilité, le film porte aussi les nom de "Vivre pour survivre" et "Le diamant". Du trois (titres) en un, cas sans doute unique au monde.
2. Minéral
Diamant de légende de taille gigantesque, radioactif (propriétée de brûler les mains de quiconque le toucherait), et ayant l'étrange faculté d'exploser quand le scénario n'a plus besoin de lui. On les trouve généralement dans les mines de diamants contrôlées par les MIR (Men In Red).


Post-nuke
Film post-apocalypse (voir ce terme) dont l'apocalypse en question fut nucléaire. Comme tout bon scientifique le sait, une apocalypse nucléaire transforme la Terre en déserts brûlants, ce qui coûte toujours moins cher en décors, et n'est pas incompactible avec l'élevage et l'agriculture.


Post-apocalypse
Film dont la trame se déroule après la fin du monde, ou du moins de la civilisation moderne, les causes pouvant être multiples (guerre nucléaire, météorite géante, invasion alien, virus mortel...). En vogue durant les années 80, surtout lancé par "Mad Max", ce genre a fini par s'éteindre aujourd'hui (remplacé par les guerres contre les robots et les aliens). Dans ces films, quelques gentils tentent de survivre en communautés, attaquées par des méchants (souvent nomades) dont les moyens de subsistance sont de piller tout ce que les gentils possèdent de vital. Un héros solitaire sorti de nul part, tel un Lucky Luke face au soleil couchant, vient alors montrer aux bandits qui c'est la tête d'affiche.
Le film post-apocalypse nanar se doit de respecter quelques codes :
- l'apocalypse fut l'apogée de la civilisation humaine. S'ensuit alors une dégringolade, où les nouvelles technologies s'apparentent plus à du bricolage ou du tuning qu'à de véritables progrès scientifiques. PERSONNE ne voudrait reprendre le flambeau d'une civilisation ayant porté son savoir jusqu'à sa propre destruction (ce qui est toutefois le scénario de bien des films)
- la loi et l'ordre sont rompus. Des méchants se regroupent en bande et font reigner la terreur, utilisant des gentils comme esclaves, ou pillant de village en village. Heureusement, le héros du film va leur flanquer une raclée dont ils se souviendront
- le monde est dévasté. On vit dans des déserts, des carrières, des villages en pailles ou des usines désaffectées. Personne ne songerait vivre dans une grande ville et reconstruire une société solide.
- motos, voitures, camions, le véhicule à moteur est roi, synonyme de puissance, de liberté. Rarement utilisés par les gentils, ils permettent aux méchants de se déplacer, d'y fixer des armes et des pots d'échappement sur la galerie. On est cependant en droit de se demander où ils trouvent l'essence.

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MessagePublié: 07 Août 2006 15:00 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 24 Fév 2006 15:51
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Meowcate a écrit:
...
- une silhouette en position de combat, encadrée par deux idéogrammes asiatiques
- une tête de mort encadrée de deux idéogrammes (pour les méchants de "Flic ou Ninja")
...


Il est intéressant de noter que 90% du temps les deux kanji figurant sur les bandeaux sont ceux-ci :

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qui ne signifient rien d'autre que "NINJA"...

Certains ninjas plus gâtés que d'autres ont même l'immense privilège d'avoir des bandeaux ninja bilingues voir trilingues, comme ce ninja blanc du film Ninja Squad.

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qui combote quand même la version gweilo, la version sino-japonaise et la version pour illettrés... :-D

ou encore l'innénarable Bruce Baron dans Flic ou ninja

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On voit pas super bien mais y a ecrit "ninja" en tout petit sous la silhouette ninja.

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Born a ninja, die a ninja...


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MessagePublié: 27 Nov 2006 11:14 
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La rubrique est désormais sur le site et elle évoluera avec le temps ! Merci à tous pour vos contributions ! :D

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MessagePublié: 27 Nov 2006 23:11 
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Bon c'est pour chipoter:
dans le glossaire quand dans la définition d'un mot apparaît un autre mot définit ailleurs dans le glossaire je me demande si ce serait pas plus pratique de mettre un lien directe que "voir mot x"?


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MessagePublié: 20 Jan 2007 23:04 
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Détecteur de plans nichons
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Inscrit le: 17 Oct 2003 20:16
Messages: 13157
Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
bloody ken a écrit:
Bon c'est pour chipoter:
dans le glossaire quand dans la définition d'un mot apparaît un autre mot définit ailleurs dans le glossaire je me demande si ce serait pas plus pratique de mettre un lien directe que "voir mot x"?


C'est fait. :wink: Merci de nous signaler tout lien qui ne fonctionnerait pas ou que nous aurions oublié de mettre.

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MessagePublié: 08 Fév 2007 15:05 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 09 Oct 2006 21:17
Messages: 1
Il me semble que dans le glossaire, il manque la définition de "Genre" pour "cinema de genre". Le nanar faisant partie, pour sa grande majorité à ce type de production, il serait peut être bon d'y insérer une définition.


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MessagePublié: 08 Fév 2007 18:33 
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Grand Nanardeur
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Messages: 829
Localisation: Là où sont les missiles dans Rambo III
Ruhl a écrit:
Il me semble que dans le glossaire, il manque la définition de "Genre" pour "cinema de genre". Le nanar faisant partie, pour sa grande majorité à ce type de production, il serait peut être bon d'y insérer une définition.


C'est ce que j'avais dit, entre autres dans un précédent post, mais comme dans cette section personne ne vous entend crier, je le reposte:

Citer:
Pour un site qui parle (entre autres) de séries B, je ne vois comment vous auriez pu faire l'impasse sur le cinéma de genre, à ne pas confondre avec le cinéma d'exploitation. Ce sont des films que l'on apprécie avant tout pour leur genre, et non pour ceux qui les font (acteurs, réalisateurs...). L'expression a tendance à se perdre de nos jours (c'est l'impression que j'aie en tout cas)
Dans l'article scénario, on peut lire:

Citer:
Il a été prouvé maintes et maintes fois dans l'histoire du cinéma qu'on pouvait tout à fait réaliser un film sans scénario. Notez, pas un bon film, mais un film tout de même.



Si l'on excepte les pornos hard dont les critères de qualité ne sont pas ceux du cinéma traditionnel, beaucoup de films expérimentaux n'ont volontairement aucun scénario, tels que le cycle Qatsi ou des semi-documentaires comme Microcosmos ou le peuple migrateur (où on passe son temps à regarder des oiseaux voler de gauche à droite ou vice versa).


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MessagePublié: 29 Mars 2007 16:10 
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Grand Nanardeur
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Messages: 966
Localisation: entre la terre et la lune...
enzosullivan a écrit:
quant à Elliott Gould, pour masquer son accent et rajouter un gag dans 'Mikael Kael', son personnage était opéré du larynx! (du coup, Elliot Gould se retrouvait avec la voix de Dark Vador...). Certaines de ses stars ont même empêché la distribution des films incriminés sur le sol américain! (surtout Jerry Lewis, allez savoir pourquoi...).


Je up un post vieux de deux ans pour dire que c'est Mickey Rooney qui est opéré de la gorge dans Mickael Kael pas Gould...

Mode Chipotage dans le vent OFF

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MessagePublié: 02 Août 2007 14:25 
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Apprenti Nanardeur
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Peut-être déjà proposé mais ajouter en bas de page un lien pour remonter en haut de la page ou pour passer à la définition suivante, ça serait bien. :)


Pis dans la catégorie "fils de", on pourrait aussi parler des films visiblement faits en famille comme Dragon Ball et sa tripotée de Cheung.


Et il y a un bug qui fait que dans beaucoup de pages, le mot défini est remplacé par son n°. :(

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MessagePublié: 12 Nov 2007 14:23 
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Nanardeur fou ?
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Inscrit le: 09 Déc 2004 13:12
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Pastèque:

n.f. Fruit voisin du melon, mais plus aqueux et moins sucré, produit par une cucurbitacée (dite aussi pastèque) des lieux chauds et très humides du bassin méditerranéen. Peut être ronde ou ovale selon les variétés.
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Une guest-star de luxe.

Elément récurrent du cinéma d'arts martiaux, la pastèque à pour principal intérêt de servir à l'entraînement d'un guerrier souhaitant parfaire sa technique et son maniement d'armes diverses sur une cible inoffensive. Régulièrement explosée à mains nues ou découpée à coups de sabre, il lui arrive parfois de subir d'autres sévices plus marginaux, comme se faire mitrailler ou fouetter au nunchaku. Cas plus rare, il peut arriver à ce charmant cucurbitacée d'apparaître à l'écran sans grande justification, mais pour subir un sort tout aussi funeste, comme dans "Combat Final". Pratique, elle peut aussi servir à cacher d'autres objets comme des paquets de drogue.
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Bolo Yeung en plein passage à tabac dans TC 2000.
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Une pastèque farcie aux pruneaux dans "Opération Panthère Noire".
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Une utilisation plus classique dans "Capital Punishment".

Choisie pour sa résistance convenable dans les entraînements aux combats, la pastèque a aussi un avantage purement technique. Grosse, verte, elle est un aliment facilement repérable à l'écran et dont les qualités explosives permettent à chaque fois de démontrer la puissance des combattants. Des caractéristiques qui le rendent éminemment exploitables pour ce genre de séquences, qui perdraient sans doute de leurs impacts avec un autre fruit (exemple: la fraise des bois).

A noter que le sabrage de pastèque est un passage quasi-obligée de toutes démonstrations d'arts martiaux, un peu comme le cassage de briques, ce qui explique sans doute sa régulière apparition dans les films de tatane.

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Dernière édition par Wolfwood le 12 Nov 2007 15:37, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 12 Nov 2007 14:30 
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Détecteur de plans nichons
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Inscrit le: 17 Oct 2003 20:16
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Je ne voudrais pas m'avancer, mais il me semble que la pastèque peut effectivement être utilisée pour l'entraînement au combat, tout simplement parce que c'est assez solide mais pas trop non plus. (par contre, quel gâchis) Si quelqu'un pouvait confirmer...

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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MessagePublié: 12 Nov 2007 14:56 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 21 Juin 2004 22:47
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Nikita a écrit:
Je ne voudrais pas m'avancer, mais il me semble que la pastèque peut effectivement être utilisée pour l'entraînement au combat, tout simplement parce que c'est assez solide mais pas trop non plus. (par contre, quel gâchis) Si quelqu'un pouvait confirmer...


je confirme pas, mais j'ai entendu dire la même chose, parce que ce fruit offre une bonne résistance.

j'ai vu pas mal de vidéos de karaté et de sabre (de démo, pas de films) où ils cassent une pastèque un moment donné... C'est un peu le passage obligé, comme le cassage de briques.


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