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MessagePublié: 02 Jan 2005 12:39 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Nikita a écrit:
Italie :

[...] Le pays du nanar en Europe. [...]


* mode polémiqueur intrépide on *

si l'on considère que la turquie n'est pas un pays européen !

* mode polémiqueur intrépide off *

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mon petit groupe musical : mondegreen


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MessagePublié: 02 Jan 2005 17:40 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Ploumizolin
Mousse :

n.f
1. Nom donné à certains élastomères de consistance souple et spongieuse servant à imiter des éléments réels afin de faire naître la magie du cinéma. Elément essentiel du nanar. Pour cette scène d’éruption volcanique, on utilisera des pierres en mousse

2 Constituant principal du mannequin utilisé pour remplacer les acteurs afin de rendre possible à l’image des cascades irréalisables. Par un procédé métonymique le mannequin est appelé mannequin en mousse.
Claudio et Guiseppe, dès que je crie « mousse » vous jetez le mannequin

3. Sens figuré, désigne tout ou partie d’un nanar. Un scénario en mousse, un film en mousse, des cascades en mousse.

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Un mannequin en mousse

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Un buffle en mousse (rare)


Moustachu du second plan

N.m
Dérivé de moustache.
Qui porte la moustache, qui a une épaisse moustache et qui se trouve dans le second plan de l’image, tenant un rôle de figuration. Permet d’équilibrer l’image, et d’harmoniser la profondeur de champs. Les productions italiennes, turcs, franco-turcs des années 80 ont beaucoup utilisé cette technique.

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Exemple typique d'un moustachu de second plan
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Il arrive parfois qu'un moustachu de second plan devienne moustachu du premier plan
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Rare : un moustachu de second plan de petite taille (ce qui n'affecte ni la taille, ni l'importance de la moustache)
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Un moustachu de second plan turc dans une production française


Coquille

N.f
TYPOGR. Caractère qui, par erreur / bâclage / non compréhension de la langue, a été renversé ou substitué à un autre dans la composition d'un texte ornant une jaquette de VHS / DVD, ou un générique. Plus le nombre de coquilles est important par rapport au texte global, plus le potentiel nanar de l’objet augmente. Le garde du crops, l’invation des ninja…
[NB : dans le cas du garde du crops, le mot crops se prononce crops]

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Casserole


N. f.
XVIe siècle, casserolle.
Expr. fig. et fam. Traîner de sacrées casseroles, s’être compromis dans des films douteux et chercher à le faire oublier du plus grand nombre. Sert indifféremment pour un acteur, un réalisateur ou un producteur. La mullet de Gérard Klein dans Diesel...quelle casserole !
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"Heureusement pour l'harmonie du post-apo international, le casting termine dans une carrière abandonnée."
©Kobal


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MessagePublié: 02 Jan 2005 20:07 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Ayatchoo
La Broche a écrit:
[NB : dans le cas du garde du crops, le mot crops se prononce crops]


MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH :lol:

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MessagePublié: 02 Jan 2005 21:45 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 30 Sep 2003 13:19
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Copié/collé (dit aussi : Jeu des zéro erreurs) :
Procédé consistant pour réaliser la jaquette vidéo d'un film à reprendre un visuel déjà employé pour un autre film pour des raison d'économie, de paresse ou dans le but de leurrer l'acheteur, en changeant parfois quelques éléments mais pas toujours. Il arrive même dans certains cas que les éléments d'un visuel soient en fait tirés de deux autres jaquettes antérieures combinées pour en former une troisième (pas très) originale, ou encore que l'arrière de la jaquette soit lui aussi victime du même phénomène avec des images extraite en réalité d'un autre film. Le copié-collé conservant le véritable titre du film, il est à distinguer de la jaquette volante (voir ce terme) qui est une arnaque authentique. Le phénomène est beaucoup plus répandu qu'on ne pourrait le penser, des dizaines de cas ont déjà été recensés sur le forum.

ImageImageImageImage
Cobra reste l'exemple le plus fameux de copié-collé de jaquettes

ImageImageImage
Ici ce sont pas moins de trois films chroniqués sur le site (NB : sauf Strike Commando qui est en salle d'attente pour l'instant) qui partagent le même rambo blond avec son super fusil d'assaut.


Dernière édition par Barracuda le 06 Jan 2005 21:49, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: 04 Jan 2005 20:54 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Inscrit le: 29 Sep 2003 23:11
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Image

Le mot du jour:

France :

République situé à l’Ouest de l’Europe. Population 60 millions d’habitants. Religion dominante : l’alcoolisme. Exportations principales : La prétention, la cuisine, les droits de l’homme, les missiles de croisière. Producteur modéré de nanar mais fait de gros efforts ces dernières années pour rattraper son retard.

La France est le pays qui a inventé le cinéma (puisqu’Edison n’a jamais existé). 2 noms évoquent immédiatement la naissance du cinéma français. Les Frères Lumières qui inventèrent le projecteur et réalisèrent de nombreux films très sérieux sur des gens sortant d’usines ou sur des trains rentrant dans des gares et Georges Méliès qui inventa le concept d’effet spécial et le film de Science Fiction. Méliès mourut dans la misère et l'un des frères Lumière patronna la LVF sous Vichy. Le message est clair, en France, le cinéma c’est pas fait pour rigoler. C’est fait pour dire des trucs très sérieux sur des sujets sans intérêts et surtout ne pas critiquer les pouvoirs en place.

D’où un mépris longtemps affiché pour tout cinéma dit populaire renvoyé au rang de production vulgaire pour les masses. Toutefois, il convient aussi de se rappeler que le premier film tourné par les frères Lumière fut un gag navrant à base de tuyau d’arrosage bouché. Cela entraîna une étrange schizophrénie du cinéma français qui oscilla longtemps entre film intello prise de tête et comédie bas de plafond. Le premier faisant chic mais se ramassant au box office, le deuxième rapportant pleins de sous mais foutant la honte à tout le monde.

Tout le cinéma dit de genre vivota assez mal entre ces deux extrêmes, les producteurs partant du principe que non décidément, la science fiction, l’héroïc fantasy, le western, le fantastique… laissez ça aux américains, c’est pas pour nous. Seul genre véritablement indigène qui réussit à sortir son épingle du jeu, la cape et l’épée grâce à des Jean Marais et des Gérard Philippe (et sur la fin Gérard Barray mais qui s’en souvient encore). Jusqu’aux années 60, il y eut bien quelques tentatives de films d’espionnage ou d’aventure mais la faiblesse de leur budget et hélas la fréquente nullité du résultat les condamnèrent vite à la disparition. Seul Marius Lesoeur, l’halluciné patron de la société Eurociné, s’entêta à produire des films de zombis ou d’amazones jusqu’aux années 80.

D’où une relative faiblesse en nanardise. Les films d’auteur quand ils sont mauvais se contentant juste d’être chiants, évitant souvent de passer au stade kitch et sympa et donc par la nanardisation. C’est pourquoi, les productions comiques prirent le relais et le nanar français devint assez vite synonyme de comique lourdingue.

Héritiers du vaudeville de boulevard, tout un tas de petits réalisateurs médiocres se jetèrent sur le film qui fait rire avec plus ou moins de succès et de talent en exploitant tous les ressorts des gags les plus éculés (quiproquos, amants dans le placard, folles tordues, flics ridicules). Chaque période vit se multiplier des niches comiques spécifiques qui connurent leur apogée dans les années 70 et qu’il conviendra de détailler dans des études ultérieures qui disséquera les différentes formes du comique franchouillard : le comique troupier puis de bidasses, basé sur la vie de caserne, quasiment inchangé depuis le début du siècle (le nom des Charlots nous vient à l’esprit), le comique de dragueur qui connu son sommet avec le personnage d’Aldo Maccione et les fantaisies tropézienne de Max Pecas, le comique juif pied noir (qui succède au comique marseillais très années 30) dont le fond du fond est atteint par Philippe Clair, le comique d’ados au lycée (même quand ces ados sont joués par des trentenaires) etc…

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Le genre est loin d’être mort puisque les films comiques pas drôles continuent à proliférer sur les écrans (vous les reconnaîtrez facilement, affiche à fond blanc, lettrage rouge, c’est le code comédie pour l’affichage en France). Les thèmes ont légèrement été actualisés mais pas le fond : Films de comiques télé, comique gay, comique des cités, comique bobo, les recettes changent à peine (comparez « Pedale Dure » d’Aghion et « T’es folle ou quoi » de Michel Gerard avec Aldo Maccione ou encore un film des Charlots et un film des Robins des Bois et vous devriez être convaincu).

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Autre bizarrerie française, le culte de la personnalité des réalisateurs nommés désormais auteurs est monté à la tête de quelques cinéastes francs tireurs qui font leurs films dans leur coin dans le plus total mépris des conventions classiques du cinéma. Pour un Jean Pierre Mocky, un Alain Jessua ou un Yves Boisset comptez aussi un Jean Marie Pallardy, un Jean Rollin ou un Sergio Gobbi qui tournent des films de dingues dans des conditions quasi amateur mais avec la certitude de révolutionner le cinéma. Ces films étranges et souvent confidentiels ont leurs amateurs mais les bonnes intentions ne suffisent pas toujours et ces louables efforts sont souvent rattrapés par le ridicule…

Ces dernières années un double phénomène a redonné un sérieux coup de fouet à la production nanarde française faisant de Paris l’une des nouvelles capitales du cinéma ringard. Tout d’abord l’arrivée sur le marché du bulldozer Luc Besson. Les bessonneries (terme qui sera aussi défini) productions clinquantes et navrantes fortement marquées par l’héritage bien français de l’humour gras lifté à coup de hip hop et de jeunes de banlieue, font un carton tout en hallucinant tout spectateur équipé d’un cerveau.

Dans la foulée, les producteurs plus traditionnels finirent par comprendre que si les américains cartonnent au box office et que si personne dans le monde ne va voir nos films c’est qu’il y a sûrement un problème. Ils donnent enfin de l’argent pour produire des films fantastiques ou d’aventures.

Manque de bol, incompétents comme peuvent l’être les producteurs français nourris au lait de l’assistanat étatique et télévisuel, ils confierent aux premiers venus des gros moyens, pour peu qu’ils sortent d’une FEMIS quelconque ou qu’il ait fait un peu d’esbroufe en tournant un joli clip ou une belle pub. Gavés d’effets spéciaux (ce qui évite d’avoir à payer un scénariste), écrasés par des castings de vedettes qui se demandent ce qu’elles font là (une fois sur 2, il y a Depardieu ou Eric et Ramzy), tournés par des débutants dépassés par les exigences de leurs financiers, ces nouveaux films de genre se révèlent trop souvent être des ratages qui prennent instantanément un tour risible. 2 cas : soit le réalisateur laissé sans contrôle pête un fusible et fait n’importe quoi (Blueberry, Atomic Circus, Vidocq…), soit englouti par l’inanité du projet et/ou les exigences d’édulcoration des chaînes qui cofinancent, il livre une naserie (Belphegor, Bloody Mallory, les Daltons… ). Evidemment la carrière de certains de ces nouveaux yes man ne dépassera pas 1 film, même s’ils ne sont pas toujours entièrement responsables du désastre final.

Bref, si le cinéma français n’a pas toujours été à la hauteur de sa mission dans le production nanarde par le passé, il a su redresser la barre en générant quelques uns des films les plus jouissivement honteux de ses six dernières années. Dans vingt ans on en reparlera avec émotion comme d’un âge d’or du nanar, moi je vous le dis…

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Dernière édition par RICO le 05 Jan 2005 0:35, édité 5 fois au total.

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MessagePublié: 04 Jan 2005 21:05 
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RICO a écrit:
Méliès mourut dans la misère et les frères Lumière terminèrent ministres sous Vichy.


Petite précision : Méliès n'a effectivement pas fait fortune mais il n'était pas non plus dans la déche totale (il tenait une boutique de jouets). Quant aux frères Lumière, l'un (je crois que c'était Louis) était mort en 1940, l'autre (Auguste, me semble-t-il) a effectivement fini ultra-collabo (membre du comité de soutien de la LVF) mais comme il était très âgé, il ne me semble pas qu'il ait été ministre ou quoi que ce soit d'officiel.

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MessagePublié: 04 Jan 2005 21:26 
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Pour les Lumières j'ai effectivement attribué un poste de ministre là où ils n'ont fait que soutenir la collaboration activement (en parrainant la LVF par exemple).Si Louis est mort avant la guerre, il n'a jamais caché son admiration envers Mussolini.

Quand à Melies il a bien terminé ruiné, vendant des fleurs dans le métro puis des jouet. Il ne devra qu'à l'assistance d'autres cinéastes mécénes de ne pas mourrir totalement oublié.

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MessagePublié: 04 Jan 2005 21:58 
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Je lis qu'on l'a plus ou moins redécouvert sur le tard et qu'on lui a donné une médaille pour qu'il se tienne tranquille dans une maison de retraite, le château d'Orly.

M'enfin, l'article de Rico oublie tout un pan du cinéma populaire, celui des années 30 et des films de Carné.

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Lantak a écrit:
Personne a une idée de scénario ? Je comprends pas mes rushes.


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MessagePublié: 04 Jan 2005 22:11 
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Mon père, quand il était jeune, avait connu Méliès peut avant la mort de ce dernier (oui, mon père m'a eu sur le tard, pour ceux qui s'étonneraient du décalage temporel). Il n'était pas dans la misère et tenait une boutique de jouets pas trop misérable dans une gare parisienne. Maintenant, il vivait quand même modestement et c'est fort possible qu'il ait connu une période de dèche.

La France a donné dans la comédie balourde dès le début de son cinéma (j'avais vu au cinéma de minuit un film des années 30 avec Fernandel à base de coucheries avec la bonne, aussi vulgaire qu'un Max Pécas... :smile_9: ) et n'oublions pas les films d'Emile Couzinet dans les années 50 : "Mon curé champion de régiment","Trois jours de bringue à Paris", "le Congrès des belles-mères", etc..

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Dernière édition par Nikita le 15 Déc 2006 0:07, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 04 Jan 2005 22:28 
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Nikita a écrit:
Mon père, quand il était jeune, avait connu Méliès


:shock: :shock: :worship: :worship: :worship:

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Lantak a écrit:
Personne a une idée de scénario ? Je comprends pas mes rushes.


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MessagePublié: 04 Jan 2005 23:42 
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Avance rapide : (en anglais « fast forward », « FF ») nom de la touche de lecteur vidéo (VHS, DVD) qui permet d’accélérer la vitesse de lecture d’un film, elle est la véritable bouée de sauvetage du nanardeur lors de sa quête de l’authentique parmi la profusion de navets perfidement dissimulés derrières d’aguicheuses jaquettes (voir la rubrique du site « On s’est fait avoir »).

Selon le rôdeur :
« Le geste qui fait basculer le nanar dans le navet est le glissement imperceptible
du pouce sur la touche "avance rapide" de la télécommande du magnétoscope
».

● On emploiera l’expression «visionner un nanar en avance rapide » lorsque les scènes nanardes d’un film sont séparées par de loooongues séquences molles, convenues, insipides et soporifiques bref, oubliables, et que ladites touche trouve toute son utilité pour le nanardeur.
L’ avance rapide est particulièrement pratiquée lors du visionnage de films deux-en-un (voir déf. Infra) où les scènes de ninja occidentaux à moustaches, à la nanardise fort élevée, sont entrecoupées d’obscures et inintéressantes scènes philippines ou indonésiennes.





PS : pas facile de faire une définition ! :? remarques et suggestions bienvenues...

PS² : je pense aussi qu'il serait intéressant de définir "nanardise" (comme un taux de scène nanarde, genre hématocrite...rien à voir)

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Dernière édition par le nanarsupilami le 05 Jan 2005 21:27, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: 05 Jan 2005 0:29 
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Nikita a écrit:
Mon père, quand il était jeune, avait connu Méliès peut avant la mort de ce dernier (oui, mon père m'a eu sur le tard, pour ceux qui s'étonneraient du décalage temporel). Il n'était pas dans la misère et tenait une boutique de jouets pas trop modeste dans une gare parisienne. Maintenant, il vivait quand même modestement et c'est fort possible qu'il ait connu une période de dèche.

La France a donné dans la comédie balourde dès le début de son cinéma (j'avais vu au cinéma de minuit un film des années 30 avec Fernandel à base de coucheries avec la bonne, aussi vulgaire qu'un Max Pécas... :smile_9: ) et n'oublions pas les films d'Emile Couzinet dans les années 50 : "Mon curé champion de régiment","Trois jours de bringue à Paris", "le Congrès des belles-mères", etc..

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La vache! Total respect...

Mais moi (sans rire) mon père il a été figurant (perdu dans la foule, par hasard, il passait dans le coin) dans la scène finale de "Rabbi Jacob".

La légende de Melies veut que le fin de sa vie ait été effectivement assez pénible, vivant de l'aide de quelques amis cinéastes (notamment Franju et Langlois). Il a vraiment connu une dèche terrible même s'il semble s'être rétabli sur la fin Heureusement qu'il a pu compter sur ses amis pour ne pas finir comme Mozart.

Pour la comédie ancienne je la connait mal mais je l'évoque au travers des films de bidasses ou de comiques marseillais. pour avoir vu quelques uns de ces films des années 30, c'est effectivement très médiocre. Mais pour le genre qui nous interesse c'est surtout dans les années 70 qu'on atteint le sommet du ridicule...

Pour l'avance rapide, c'est vraiment la bouée de sauvetage du nanardeur... combien de film ai je pu voir en X16. A plusieurs, il y a celui qui tient la télécommande et l'autre qui dit soudain: "Attend ralentis pour voir...là ça va être bien... euh non finalement avance encore un coup...."

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MessagePublié: 05 Jan 2005 13:36 
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j'ai modifié ma definition (merci RICO pour le terme "bouée de sauvetage")...plus complète, ou non ?en restitue-t-elle bien "l'importance" ? est-ce-que je rajoute le cas du visionnage à plusieurs de RICO ?

merci de me répondre ! :wink:

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MessagePublié: 05 Jan 2005 14:09 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Fais comme tu veux c'est TA définition !

C'était juste un souvenir qui m'étais revenu à l'évocation de cette touche magique ! :wink:

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MessagePublié: 05 Jan 2005 14:18 
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Ce n'est pas MA définition mais UNE définition et encore moins LA définition, il n'y a pas de copyright dessus ! Si quelqu'un veut la ciseler plus finement, c'est encore mieux ! :wink:

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MessagePublié: 05 Jan 2005 15:16 
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excellente la citation de le rôdeur !

et je ne dis pas ça parceque je suis le rôdeur. :-D


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MessagePublié: 05 Jan 2005 18:15 
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:-D

J'ai été touché par la sensiblité contenue de cette phrase... :)
Ceci-di je l'ai retrouvé en faisant une recherche "avance rapide" sur le forum...c'est incroyable les perles sur ce forum :shock: tapez "georgie-boy" et "soeur" pour voir !

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MessagePublié: 05 Jan 2005 23:21 
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Plan nichon :

Technique consistant à réveiller ou à soutenir l'attention du spectateur en découvrant la poitrine d'une ou de plusieurs actrices. La justification de cette exhibition passe généralement au second plan; son utilité dans le scénario est en tout cas, généralement inversement proportionnelle à sa durée.

Exemple : les scènes de douche de Dyanne Thorne, avec gros plans sur les ogives de l'actrice, dans les films de la série des "Ilsa" (un plan nichon au bout de deux minutes trente de film dans "Ilsa la louve ss")

Image
(Ici, dans "Ilsa la tigresse du goulag")

Homme-singe nazi :

Créature élevée par les nazis (voir ce mot), dans le cadre d'expériences secrètes durant la seconde guerre mondiale, et dont la principale activité consistait à violer des prisonnières dans sa cage, voire à leur manger les poils pubiens quand il était d'humeur guillerette. Son utilité pour la victoire finale de l'Allemagne aurait fait l'objet de vifs débats au sein du parti nazi. L'homme-singe nazi fit par contre plus tard l'unanimité dans le milieu des producteurs italiens de séries Z.

Image
Salvatore Baccaro dans "Holocauste nazi : armes secrètes du IIIème reich"

Reaganien (film d'action) :

Adjectif dérivé du nom de la politique de Ronald Reagan (1911-2004), président des Etats-Unis de 1981 à 1989. Le film d'action reaganien, réalisé généralement dans les années 80, se caractérise par une volonté d'affirmation de la puissance militaire et du bon droit des américains (voir ce mot), en réaction au traumatisme de la guerre du Vietnam. Les héros, américains, y pratiquent des interventions musclées face à l'ennemi étranger et généralement communiste (voir ce mot), aux quatres coins du monde ou sur le sol même des Etats-Unis, car l'ennemi est partout ("Invasion USA"). Le héros du film d'action reaganien peut aller jusqu'à retourner au Vietnam pour y re-gagner la guerre à lui tout seul. Acteurs reaganiens par excellence : Chuck Norris et, dans une moindre mesure, Sylvester Stallone (pour "Rambo 2" essentiellement).
Le film d'action reaganien peut éventuellement avoir pour cadre un décor urbain, et pour discours la nécessité d'y maintenir l'ordre de manière musclée. Mais cette dernière catégorie n'est pas réductible à l'adjectif reaganien ni à la période des années 80.

Image

Cette définition me semblait utile à rajouter, merci de me dire si j'ai bien défini le terme.

Bis (cinéma) :

Le cinéma bis est une expression au sens assez flou et vaste, recouvrant l'ensemble des films de série B et Z. Est considéré comme relevant du cinéma bis tout film conçu pour reprendre des recettes de films déjà éprouvées et des codes du cinéma de genre, mais avec des moyens généralement réduits. Le cinéma bis, dans la définition de certains, inclut tous les films "autres", en-dehors du cinéma dominant à gros budget comme de la production intellectuelle de prestige. La définition recouvre généralement divers aspects du cinéma populaire : film d'horreur, film d'aventure à petit budget, etc. La grande époque du cinéma bis est considérée comme coïncidant avec l'apogée des salles de quartier.

Image
Les films bis peuvent être de bons films...
Image...mais également des nanars!

Le "bis" est généralement utilisé pour désigner un cinéma populaire révolu et à redécouvrir, apprécié des nostalgiques car représentatif d'une certaine "innocence" du cinéma. Le terme n'est pas forcément péjoratif : Mario Bava est considéré comme un maître du cinéma bis. Cependant, le flou qui entoure la définition conduit parfois à quelques (vaines) controverses, beaucoup estimant que "bis" est synonime de nanar démodé et renâclant à y ranger tel ou tel film. A noter que la réévaluation du cinéma bis, induite par la nostalgie (rééditions bienvenues de films oubliés, etc.), conduit parfois à un certain snobisme.

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Antonio Margheriti (Anthony M. Dawson), un caïd du cinéma bis italien.

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Richard Harrison, un héros du cinéma bis.

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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Dernière édition par Nikita le 15 Déc 2006 0:08, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 06 Jan 2005 0:19 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 30 Sep 2003 13:19
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Projectile :

Objet lancé avec force, généralement dans le but de blesser un opposant.
Entre les mains d'un héros nanar, les objets les plus anodins, les plus improbables, voire les plus grotesques peuvent se transformer en armes mortelles. Si le grand Max Thayer est capable de tuer net un moustachu d'un vigoureux lancer de pneu dans Laser Force (une technique qui sera reprise par Bolo Yeung dans TC 2000), la vilaine ninja de Golden Ninja Warrior préfère ses terribles couteaux à têtes chercheuses capables de pister leur proie sans relâche dans toutes les directions. Cuneyt Arkin, vedette du mythique Turkish Star Wars, s'est fait une spécialité du lancer de rocher explosif en carton, technique qu'il utilise dans deux films recensés à ce jour (le second étant "Death Warrior"). Lorsqu'il est dans un cadre plus intime comme dans "En Bürük yümrük", il se rabat sur ses "couteaux dynamiteurs" qui, grâce à leur lame d'une longueur inouïe, peuvent transpercer l'adversaire avant de la faire exploser.

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Quant au héros de "Opération Magnum", il n'hésite jamais à égorger ses ennemis à coups de boomerang. La palme de l'originalité et du ridicule revient néanmoins à Chuck Norris dans "L'Exécuteur de Hong-Kong" où c'est carrément une cuvette de chiotte qui est utilisée comme arme de jet par le garde du corps du méchant parrain.
Toutefois, la nature du projectile n'est pas le seul déclencheur de nanardise. Nous avons tous en mémoire par exemple la superbe parabole décrite par la ceinture magique que lance Vadinho à L'Homme-Puma au mépris de toutes les lois de la physique, ou encore l'inépuisable stock de bâtons de dynamite que Robert Ginty sort de ses poches pour les balancer sur ses ennemis à la fin de White Fire.


J'ai mis ici tous les exemples qui me sont venus à l'esprit, mais si vous en connaissez d'autres, j'aimerais bien en ajouter.


Dernière édition par Barracuda le 06 Jan 2005 23:57, édité 8 fois au total.

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MessagePublié: 06 Jan 2005 0:25 
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Détecteur de plans nichons
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Inscrit le: 17 Oct 2003 20:16
Messages: 13157
Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Le héros de "Opération magnum" égorge un adversaire avec un boomerang, et Cüneyt Arkin dans "En Bürük yümrük" invente carrément le lancer de batons de dynamites plantés sur des couteaux, ce qui permet de pourfendre son adversaire (les lames des couteaux doivent être vachement longues!) et ensuite de le faire exploser, histoire de l'achever.

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Comme j'ai vu Laser force, je vais cependant briser un mythe : ce n'est pas Max Thayer qui lance le pneu! C'est un méchant qui le lance, et Max l'évite prestement, ce qui fait qu'il s'en va occire un autre sbire. Max est décidément le plus fort, puisqu'il est capable de retourner contre ses adversaires leurs propres armes, même les plus nanardes!

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