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MessagePublié: 22 Oct 2007 10:15 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 05 Déc 2006 12:36
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Localisation: chez Dupont Vidéo, avec Adeline et ses copines
daphne a écrit:
A un moment donné, tout à fait inopinément, on entend un bruit de chasse d'eau impromptu. Un doubleur a eu l'idée d'aller aux WC pendant l'enregistrement.


tu saurai dire à quel moment? je m'en voudrais de rater ça !


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MessagePublié: 24 Oct 2007 15:19 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 16 Avr 2005 23:16
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Localisation: De l'autre côté du pont
Euh, pendant le dialogue sur la table de barbecue. :-D
Plus précisément, je ne saurais trop dire, dans la deuxième moitié, j'en suis sûre. Après la tente à caca, ptêt même après le premier meurtre. Sinon... la notion du temps étant anihilée dans ce film, c'est difficile à dire.

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MessagePublié: 24 Oct 2007 15:42 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 27 Jan 2006 21:58
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J'ai calculer qu'il y a bien 3000 euros de matos exposer dans ce film...

Eaux Sauvages ne serais t'il pas qu'un énorme placement de produis de la pars d'un marchant d'équipement de rafting?

_________________
Ninita a écrit:
Elric a écrit:
Maiiis heuuu je suis dyslexique
Et ça fait au moins vingt fois qu'on le dit, tu devrais peut être le mettre en signature :-D
Fais :-D


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MessagePublié: 24 Oct 2007 19:04 
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Nanardeur fou ?
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Localisation: Derrière une moustache (et aussi Lyonnais par intérim).
Je viens de trouver une piste : le Pat Magnum du film, Gil Van Wagoner, habiterait à Las Vegas.
C'est tout ce que je sais, mais je l'sais ! :-D

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MessagePublié: 24 Oct 2007 22:40 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 26 Sep 2004 23:45
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Localisation: planète zorglub 3 ; dans la galaxie du bluk-bluk zogotounga
Mandraker a écrit:
Je viens de trouver une piste : le Pat Magnum du film, Gil Van Wagoner, habiterait à Las Vegas.
C'est tout ce que je sais, mais je l'sais ! :-D


c'est surtout les doubleurs qu'il faudrait trouver

_________________
http://www.rotorfrance.com/
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MessagePublié: 25 Oct 2007 14:35 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 03 Jan 2005 18:22
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benoît a écrit:
daphne a écrit:
A un moment donné, tout à fait inopinément, on entend un bruit de chasse d'eau impromptu. Un doubleur a eu l'idée d'aller aux WC pendant l'enregistrement.


tu saurai dire à quel moment? je m'en voudrais de rater ça !


Je crois que c'est la scène avant la tentative minable d'imitation d'accent snob par une des doubleuses, "ah si mon club de bridge pouvait me voir". Je serais bien tenté de chercher la scène mais après je vais être obligé de tout revoir tellement c'est hypnotisant :-D

_________________
"Larry, Robert, Rose, Tous les recherchés d'Interpol sont dans cette cassette t'entends?"


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MessagePublié: 25 Oct 2007 15:25 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 05 Déc 2006 12:36
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JollyRoger a écrit:

Je crois que c'est la scène avant la tentative minable d'imitation d'accent snob par une des doubleuses, "ah si mon club de bridge pouvait me voir". Je serais bien tenté de chercher la scène mais après je vais être obligé de tout revoir tellement c'est hypnotisant :-D


exact, c'est la scène qui suit la mort de la blonde suzy, juste avant les oeufs brouilles grand canion. j'avais pas fait gaffe au premier visionnage. ça ressemble un peu à une chasse d'eau en effet.

et pas longtemps après cette épitaphe terrible: " et ce n'était même pas une montée si difficile que ça, mike!" :-D


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MessagePublié: 15 Nov 2007 21:24 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: marseille putaing, cong ! tous des fadas ces luteciengs !
vous êtes sur que c'est un film ?
c'est affreux ! :shock: white fire à côté est un chef d'oeuvre.
ça ressemble à du caca en bobine.

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Une scène que même le bon Dieu n'oserait imaginer
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MessagePublié: 15 Nov 2007 21:39 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
De la tente à caca en bobine !

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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MessagePublié: 17 Nov 2007 16:41 
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Ca faisait un bail que je le trainais et j'ai enfin maté la "bete".

A mon avis, sans le doublage VF c'est pas le mm film. Quasiment toute la nanardise repose dessus avec une mention spéciale pour la présence des BeeGees en gilet:

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Bon sinon j'ai rien compris à l'histoire, s'il y en a une et j'ai rien compris non plus au choix des musiques utilisées pour coller à l'action. :D

Sinon je suppose que le réalisateur a senti la bouse qu'il tournait et donc a souhaité faire passer son film pour un nanar volontaire en insérant cet hommage au générique final:

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En inversant les noms et prénoms des 2 premières lignes tout devient limpide. :-D


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MessagePublié: 19 Nov 2007 21:04 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Localisation: chez Dupont Vidéo, avec Adeline et ses copines
si certains ont flashé sur la musique du générique, j'en ai fait un petit mp3.

[son]http://check.norisk.perso.neuf.fr/sons/savagewater.mp3[/son]

oserai-je dire que c'est le seul truc qui ne fasse pas cheap dans ce film :-D



la chanson savage water est composée et interprétée par Doug Warr, qui dans le film joue le rôle de Leo Snogrel... mais si, celui qui a une façon parfaitement classique d'imiter certains des grands hommes de l'histoire, comme le roi Georges III ou Mussolini...


Dernière édition par benoît le 29 Sep 2009 16:10, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: 19 Nov 2007 22:04 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 18 Mars 2004 19:46
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Localisation: uh ?
Andre a écrit:
Sinon je suppose que le réalisateur a senti la bouse qu'il tournait et donc a souhaité faire passer son film pour un nanar volontaire en insérant cet hommage au générique final:

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En inversant les noms et prénoms des 2 premières lignes tout devient limpide. :-D

Mouhahaha, je n'avions point vu ce détail ! :lol:

On peut pousser la coincidence plus loin : dans Hitman the cobra, Mike (à la 4ème ligne) est le frère de Rogers (2ème ligne).
Les deux numéros de lignes sont des nombres pairs. Hors, si on les additionne on tombe sur un autre nombre pair : 6.
6 = n-a-n-a-r-s, M-a-t-t-e-i ou T-h-a-y-e-r ou 666.
Et si l'on regarde à la 6ème ligne, l'acteur qui joue Darrell se nomme "Pat". De plus 6 = M-a-g-n-u-m. ==> Pat Magnum !

Décidement, c'est bien étrange tout ça... :shock: :shock:

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RIP vhs-survivors...

je suis un disagneur orpère surtout pour les banière !


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MessagePublié: 19 Nov 2007 23:54 
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Nanar un jour, nanar toujours
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"rhaaa aaahaaa regardez qui est là, cette salope de Solange !"

( femmes en cage )


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MessagePublié: 25 Déc 2007 23:33 
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benoît a écrit:
si certains ont flashé sur la musique du générique, j'en ai fait un petit mp3.

oserai-je dire que c'est le seul truc qui ne fasse pas cheap dans ce film :-D

la chanson savage water est composée et interprétée par Doug Warr, qui dans le film joue le rôle de Leo Snogrel... mais si, celui qui a une façon parfaitement classique d'imiter certains des grands hommes de l'histoire, comme le roi Georges III ou Mussolini...


Arrête c'est chanson est un classique à mettre au niveau d'un Neil Young ou d'un Bob Dylan.

Sinon je tenais pour mon premier post à remercier dans ce topic les nanardeurs qui m'ont fait découvrir ce film. Si "Promizoulin", Pallardy et le Fuhrer en folie avaient déjà bien perturbé mon cerveau, avec Savage Waters c'est, comme le disait quelqu'un ici avant, ma vie qui a changé! Quel film, pour moi il y aura un avant et un après les Eaux Sauvages.
Alors je voudrais apporter une critique sur la chronique dans Nanarland, car si elle m'a bien donné envie de voir le film, dire qu'il n'y a pas de scénarios me semble carrément abusé ! Ce film est Le film de la génération hippie selon moi. On voit ainsi la volonté de vie en commune : tente à caca, respect de la nature (débat pour savoir si c'est le gouvernement ou dieu qui possède le Grand Canyon, yves Calvi pourrait en faire des comme ça ça changerait) et organisation pour manger, faire la vaiselle..etc..
Mais cette communauté tant souhaitée par nos hippies en gilets de sauvetages 70's est mise à mal, comme le mouvement hippie en général : le psy yuppie traitre qui a des actions en bourse (Skiper Mike : je croyais que tu étais des nôtres), l'avarice du gros, le non respect des autres (certains mangent avec leurs mains), la drogue qui détruit le mouvement de l'intérieur (la drogue est ici déconseillée aux visages pâles), la question du rapport à l'étranger (déjà évoquée par un nanardeur ici) et surtout l'apparition du meutre. Comment une communauté hippie du grand canyon peut-elle juger un meutre. Faut-il donc recourir à la justice civile, Dave parlant deux fois de "retour à la civilisation".
Ce film est donc pour moi le chant du cygne du mouvement hippie. C'est un film pédagogogique, naif, mais qui pose des questions fondamentales. merci Dave de nous avoir appris à mettre un gilet de sauvetage et à nous montrer les difficultés de l'idéal hippie.


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MessagePublié: 26 Déc 2007 22:54 
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Citer:
De la tente à caca en bobine !

Ben si vous aimez pas ça vous pouvez toujours allez voir à coté ;)

Moi aussi j' est été impressionné par ce film, je peut même dire que j'en ai pris pleins la poire !!!

_________________
Super-super man ! Les tres fantastique su-per-man (su-per-per-man)


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MessagePublié: 27 Déc 2007 0:10 
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Nanarland lui doit beaucoup
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Localisation: Grenobyl
@Raskolnikov : héhé, j'ai trouvé ça intéressant et j'ai remis en forme tes propos pour en faire un petit addendum à la chronique :

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... uxsauvages

Citer:
Addendum

Rareté absolue, ce film a bénéficié, depuis la mise en ligne de cette chronique sur Nanarland, de quelques diffusions confidentielles entre cercles d’amis de bon goût. Il semble que les notions d’ordre du monde, des choses et de l’existence en général aient été profondément chamboulées chez certains spectateurs. Des débats intéressants sont nés, des interprétations inédites, des analyses mélangeant avec un sens de l’à-propos surprenant philosophie hegeliano-marxiste et métaphysique de comptoir. On s’accorde dès lors à trouver plus de fond qu’il n’y paraît à cette œuvre qui, sur la forme, ressemble quand même furieusement au film de vacances de tonton Roger faisant son stage de rafting.

Certains n’hésitent pas à l’affirmer haut et fort : ce film est LE film de la génération hippie. On voit ainsi exposée, dans un premier temps, la volonté de vie en communauté de nos héros (tente à caca, respect de la nature, débat pour savoir si c'est le gouvernement ou Dieu qui possède le Grand Canyon, organisation pour manger, faire la vaisselle, etc.). Mais cette communauté tant souhaitée par nos hippies en gilets de sauvetages 70's est mise à mal, comme le sera le mouvement hippie en général : le psy yuppie traître qui a des actions en bourse (Skiper Mike, tombant des nues : "je croyais que tu étais des nôtres"), l'avarice du gros (dont l’obésité incarne déjà à elle seule les excès d’un mode de consommation), le non respect des autres (certains mangent avec leurs mains), la drogue qui détruit insidieusement le mouvement de l'intérieur (la drogue est ici déconseillée aux visages pâles), la question du rapport à l'étranger (voir en particulier les scènes avec le couple allemand : "Toi être beau garçon, mais pourquoi toi pas laver la figure ?" (le garçon frappe le vieux teuton) "Moi, dans mon pays, garçons être plus polis !") et surtout l'apparition du meurtre. Comment une communauté hippie du grand canyon peut-elle juger un meurtre ? Faut-il donc croire en une justice immanente de la nature, recourir à une justice immédiate et sauvage (voir la tentative de lynchage) ou à la justice civile, Dave parlant par deux fois de "retour à la civilisation" ? Une question centrale révélant au groupe le caractère utopique de leur idéal : « Eaux Sauvages » rend compte ni plus ni moins que du chant du cygne du mouvement hippie. C'est en quelque sorte un témoignage socio-historique naïf mais qui n’oublie pas de poser des questions fondamentales, nous en apprenant peut-être plus sur les affres de la vie en communauté que des centaines d’heures de programmes de real-tv type Loft Story ou Survivor. Merci à toi Dave de nous avoir appris à mettre un gilet de sauvetage et nous montrer les difficultés de l'idéal hippie.

_________________
"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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MessagePublié: 27 Déc 2007 8:51 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Va bientôt falloir migrer la chronique des Eaux Sauvages dans la partie Philosophie du site. :D

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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MessagePublié: 27 Déc 2007 10:13 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Localisation: chez Dupont Vidéo, avec Adeline et ses copines
mouais, j'ai d'abord complètement adhéré à l'analyse de Raskolnikov, puis mon enthousiasme s'est un peu émoussé au fil des relectures.

sur le fond, je trouve ton analyse très intéressante, mais il ne faut pas oublier que le film date de 1978, et que le mouvement hippie a pris du plomb dans l'aile depuis 10 ans déjà, le concert des Stones à Altamont qui marque le commencement de la fin, datant de 1969.
or quand on est aussi peu précurseur il y a fort à parier que d'autres ont déjà délivré le message auparavant, et on peut légitimement soupçonner les créateurs de ce film de vouloir surfer sur une vague qui a déjà atteint la plage, plutôt que d'écrire un manifeste du mouvement hippie agonisant.
un autre truc qui saute aux yeux c'est que Eaux sauvages se veut une séquelle éhontée de Délivrance, qui date de 1972 (encore une fois Paul Kener a pris sont temps) à tel point que l'éditeur français de la VHS mettra comme accroche sur l'immonde jaquette: "souvenez vous... de Délivrance!" et plusieurs scènes du film trouvent un écho avec celles du film de Boorman, comme l'escalade de skipper Mike et celle de Jon Voight par exemple. ça sent encore le surf tout ça...
il aurait été trop gros de placer une copie d'une scène aussi emblématique que le duelling banjo. qu'à cela ne tienne, la chanson du générique contribue à pomper un peu l'ambiance du glorieux devancier. et les éléments que tu énumères avec justesse (yuppie traître, gros avare, débat pour savoir à qui appartient vraiment le territoire, définition du Karma, la drogue destructrice...), sont pour moi des ingrédients (clichés?) indispensables à saupoudrer dans le film pour que le public visé se reconnaisse, et ne se sente pas (trop vite) floué.

en bref je crois que malgré ton enthousiasme à considérer Eaux Sauvages comme Le film de la génération Hippie, j'ai plus tendance à le prendre, pour mon plus grand plaisir, comme une tentative prétentieuse et tardive pour coller à une mode déjà dépassée. en plus va falloir pousser fort pour virer Easy Rider...

"et ce n'était même pas une montée si difficile que ça, Mike..." cette épitaphe me tue, je la dédie à ce film :-D


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MessagePublié: 07 Jan 2008 9:49 
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Docteur es nanarologie
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Je n'arrive plus à dormir alors j'ai mis une citation du film dans ma signature.

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MessagePublié: 09 Jan 2008 16:30 
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John Nada a écrit:
@Raskolnikov : héhé, j'ai trouvé ça intéressant et j'ai remis en forme tes propos pour en faire un petit addendum à la chronique :

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... uxsauvages

Citer:
Addendum

Rareté absolue, ce film a bénéficié, depuis la mise en ligne de cette chronique sur Nanarland, de quelques diffusions confidentielles entre cercles d’amis de bon goût. Il semble que les notions d’ordre du monde, des choses et de l’existence en général aient été profondément chamboulées chez certains spectateurs. Des débats intéressants sont nés, des interprétations inédites, des analyses mélangeant avec un sens de l’à-propos surprenant philosophie hegeliano-marxiste et métaphysique de comptoir. On s’accorde dès lors à trouver plus de fond qu’il n’y paraît à cette œuvre qui, sur la forme, ressemble quand même furieusement au film de vacances de tonton Roger faisant son stage de rafting.

Certains n’hésitent pas à l’affirmer haut et fort : ce film est LE film de la génération hippie. On voit ainsi exposée, dans un premier temps, la volonté de vie en communauté de nos héros (tente à caca, respect de la nature, débat pour savoir si c'est le gouvernement ou Dieu qui possède le Grand Canyon, organisation pour manger, faire la vaisselle, etc.). Mais cette communauté tant souhaitée par nos hippies en gilets de sauvetages 70's est mise à mal, comme le sera le mouvement hippie en général : le psy yuppie traître qui a des actions en bourse (Skiper Mike, tombant des nues : "je croyais que tu étais des nôtres"), l'avarice du gros (dont l’obésité incarne déjà à elle seule les excès d’un mode de consommation), le non respect des autres (certains mangent avec leurs mains), la drogue qui détruit insidieusement le mouvement de l'intérieur (la drogue est ici déconseillée aux visages pâles), la question du rapport à l'étranger (voir en particulier les scènes avec le couple allemand : "Toi être beau garçon, mais pourquoi toi pas laver la figure ?" (le garçon frappe le vieux teuton) "Moi, dans mon pays, garçons être plus polis !") et surtout l'apparition du meurtre. Comment une communauté hippie du grand canyon peut-elle juger un meurtre ? Faut-il donc croire en une justice immanente de la nature, recourir à une justice immédiate et sauvage (voir la tentative de lynchage) ou à la justice civile, Dave parlant par deux fois de "retour à la civilisation" ? Une question centrale révélant au groupe le caractère utopique de leur idéal : « Eaux Sauvages » rend compte ni plus ni moins que du chant du cygne du mouvement hippie. C'est en quelque sorte un témoignage socio-historique naïf mais qui n’oublie pas de poser des questions fondamentales, nous en apprenant peut-être plus sur les affres de la vie en communauté que des centaines d’heures de programmes de real-tv type Loft Story ou Survivor. Merci à toi Dave de nous avoir appris à mettre un gilet de sauvetage et nous montrer les difficultés de l'idéal hippie.


Wow merci beaucoup cher camarade, je suis franchement honoré d'avoir pu intéressé les nanardeurs que je respecte du fond de mon fondement.

Et merci à tous, je pense que le débat sur Savage Waters (je trouve ça plus cheap de le dire en English) est loin d'être terminé. Je pense qu'un revisionnage va s'imposer pour répondre aux critiques très pertinentes du Monsieur Benoit.


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