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Merci pour cette nouvelle chronique. J’apprécie que le début fasse la part belle à la jaquette car c'est vrai qu'elle est vraiment magnifique. Et quel titre !

Je me souviens de n'avoir rien pigé à l'époque, mais d'avoir apprécié les affrontements avec ces combattants tous aux styles différents et improbables. Après, je ne sais pas si lui, Alexandre le Grand, apprécierait d'être réincarné en Lorenzo Lamas.

Comme je disais sur le sujet du Maitre d’arme, je pensais que lui et Gladiator Cop était le même film. L'ayant récupéré après sa "suite", en regardant vite fait le contenu, je me suis dit que je l'avais déjà vu. Ce n'est pas la même jaquette ni le même titre, mais, et ça risque d'en surprendre beaucoup ici, certains margoulins n'hésitaient pas à refourguer les mêmes films avec des visuels différents, histoire de tromper les acheteurs.

Dommage que Gladiator Cop 2 : Mortal Conquest (G-2 pour les intimes) n'existe pas en français. En plus c'est avec Daniel Bernhardt, je l'aime bien.


Niveau titre, le DVD allemand est vendu sur Amazon sous le nom The Swordsman 3: Gladiator Cop 2. La classe ultime, et on imagine donc pour la suite The Swordsman 4: Gladiator Cop 3 : Mortal Conquest 2.

Excellente chronique (le fil rouge "Et pendant ce temps, Lorenzo Lamas enquête." m'a tué de rire) pour un nanar ma foi très sympathique.

J'y vois d'énormes ressemblances avec Black Cobra 4 d'Umberto Lenzi, autre fausse-suite nanarde 2 en 1 dont le héros est un stock-shot. Les deux films ont de mon point de vue le même défaut (ils sont mous du genou et sombres) mais les inserts y sont également réjouissants de débilité. Il faudra vraiment que je me colle à une chronique de Black Cobra 4 (Bobby Rhodes y est aussi grandiose que Christopher Lee Clements dans son rôle de personnage principal remplaçant qui évolue parallèlement aux stock-shots de Fred Williamson).

Pour en revenir à Gladiator Cop, les efforts du réalisateur sont parfois bluffants. Comme avec les films de Godfrey Ho et de Tomas Tang, c'est quand même fascinant de déployer autant d'efforts et de travail pour arnaquer le spectateur (car contrairement à ce qu'on peut penser, rien que le fait d'inventer une intrigue parallèle en essayant de donner l'illusion d'une seule et même histoire, en faisant attention à chaque détail pour les raccords, oblige à beaucoup se creuser la cervelle, et son exécution exige une certaine virtuosité et du boulot). Après, au final, on comprend rien de rien et c'est n'importe quoi, mais quand même, on éprouve une forme d'admiration. En tout cas, une chronique s'imposait et Lorenzo Lamas commence mine de rien à être bien représenté sur le site.

C'est génial.

Une chronique hilarante pour un véritable festival de trognes. Et puis à ce niveau de remontage, c'est du travail d'orfèvre, ces mecs méritent plus de reconnaissance. Allez demander à un monteur oscarisé de faire la même chose, tiens !

De plus, le chroniqueur pointe du doigt un sujet important malheureusement pas assez abordé dans les écoles de cinéma :


Ca fait partie des clichés du cinéma, le mec qui prend les paris de 72 personnes en même temps en attrapant les billets au vol. Ca m'a fait rire parce que j'ai revu récemment ce genre de scène dans le western Saludos Hombre. On se demande toujours comment les mecs font pour remettre les gains à la fin sans se tromper.

Ça me fait penser au combat du début de Hot Shots 2, avec plein de types qui beuglent en tenant des billets et Gégé Okamura qui ramasse quelques biftons au pif. Au final, ce n'était même pas exagéré.


Si certains veulent avoir une idée de ce que ça donne, à l'époque j'avais fait un petit best of des combats de Gladiator Cop :

Des tronches variées, des costumes bigarrés, des combats à l'arme blanche exotique...

En fait c'est la version filmique de Soulcalibur...

...

...

Ok je sors...

Blague a part, j'avais vu ce film l'an dernier, je m'étais bien marré malgré un visionnage plutot distrait, avec ce défilé de trognes de gladiateurs décérébrés. Par contre le 2 en 1, j étais complètement passé à côté. Je m'étais surtout demandé quelle utilité avait là notre Lorenzo.

Merci pour vos retours positifs et participatifs.

Le film pris pour lui-même est un nanar moyen qui profite surtout de ses trognes pas possibles dans les bastons. Mais la découverte qu'il s'agissait d'un bidouillage m'a vraiment retourné la tête et j'ai vraiment pas voulu lâcher l'affaire tant que je n'y voyais pas plus clair. Cela a participé d'un rehaussement de sa note, j'avoue.


Ces films de tatane à l'arme blanche ont en effet un aspect Soulcalibur, mais on devine que c'est plutôt ce dernier qui a pu trouver inspiration dans ce genre florissant dans les 90's.

Les paris à la sauvage où le bookmaker est inondé de mecs aux mains bourrés de billets sont des clichés qui m'ont toujours fait délirer. On en voit souvent dans les prods 80's/90's. J'aime particulièrement la version asiatique où les parieurs gueulent et semblent encore plus vénér' à vouloir claquer leur fric. L'autre trope rigolo de ces séquences est la présence dans le public d'un cheikh, symbole de la pétro-bourgeoisie. Dans Gladiator Cop, on a carrément la version vieilles mémères en manteau de fourrure qui s'enjaillent devant des combats à mort !! C'est du détail mais ça m'éclate.

Excellente chronique

Quelqu'un a-t-il remarqué la faute d'orthographe sur la jaquette ?

« Dans l'arêne de la violence » au lieu de « Dans l'arène de la violence »...