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 Sujet du message: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 31 Mars 2011 18:35 
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BLACK ROSES


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REALISATEUR : John Fasano
ANNEE : 1988
GENRE : Horreur
CATEGORIE : Culs-terreux et cultes heureux
CASTING : John Martin, Ken Swofford, Julie Adams, Carla Ferrigno, Sal Viviano
DUREE : 80 minutes

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The Loneliness of the Long Distance Runner

Haaa, le hard-rock. Jamais cette musique n’aura porté autant de fantasmes et de réputations sulfureuses avec elle. Loin ici l’idée de faire l’histoire de la musique, mais l’association du diable/riffs de guitare existe depuis des décennies maintenant. Et plus la musique est forte, plus les gens croient que ça cache quelque chose. Un peu comme si l’ampli servait à planquer la boite de Pandore qui pourrait déverser tous les maux de la terre (sexe, drugs & belzebuth en quelque sorte)

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Bad Boy Boogie

Blackroses, touche du doigt cette peur qu’ont eu les parents un dimanche, entre une émission sur le foot et le journal de 13h, en voyant leur garçons porter des jeans troués et des cheveux plus longs (et bizarrement plus jolis) que leurs sœurs.

En effet, le film parle d'un mystérieux groupe de hard-euh rock-euh qui semble porter une réputation douteuse, un peu comme une face cachée de la lune. Qui sont-ils ? Pourquoi viennent-ils jouer dans cette bourgade fleurie et souriante, ressemblant au sud du paradis ? Est-ce de la bonne musique pour des adolescents ? Et puis, faire des albums dont les pochettes arborent des têtes de mort ou bien des fleurs fanées cachent forcement quelque chose de malsain, un appétit pour la destruction.

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Vincent Pastore...avant de jouer dans la série "the sopranos"..."You Don't Have to Be Old to Be Wise"

Mais si la population bien pensante (composée de gens de plus de 45ans qui portent soit des cravates, soit des lunettes double-foyer dans le film) de ce charmant hameau d’Amérique du Nord semble appréhender la venu d’un groupe de Hard-Fm aux cheveux soyeux et aux pantalons moulants, ce n’est pas le cas des plus jeunes.
Au contraire les jeunes lycéens (dont certains ont quand même l’âge d’un expert-comptable en milieu de carrière) semblent totalement excités à l’idée de la venue d’un groupe de musique qui sait comprendre leur mal être et qui plus est, en chanson.

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God Bless the Children of the Beast

Les différences d’opinion se heurtent de plein fouet, tel un marteau scandinave frappant un acier britannique et on sait bien qu’une telle situation ne peut pas rester ainsi sans exploser un jour au l’autre. Une confrontation violente entre jeunes écervelés de moins de 20 ans et vieux grigous de plus de 50 (personne, à part le héros du film ne semble interpréter la tranche d’âge intermédiaire mais nous y reviendrons plus tard) attisée par une musique éprouvant de la sympathie pour le diable.

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"Am I Evil ?"

Ce fameux groupe (les Blackroses, donc) énigmatique semble pourtant comme les autres troubadours vivant de leur art depuis les années 60. Visages amènes et politesse sont les maîtres mots lorsque les grandes figures de la ville (c’est à dire les vieux qui ont un travail dans l’éducation nationale ou sont de profession libérale) viennent assister au début du premier concert. Au bout du compte, ces jeunes gens ne prônent que la liberté d’expression et le renouveau d’une musique qui accompagne souvent une nouvelle génération portée par d’autres rêves que ceux de leurs parents. Le verdict alors tombe : ces gens là, sont finalement charmant, et n'ont rien à voir avec ces cow-boy de l’enfer que l’on pourrait croire, ils aiment simplement la musique un peu forte.

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Damien en concert..."So Far, So Good... So What!"

Finalement, la musique encore une fois, semble être le cache-misère d’un problème bien plus grand : celui d’un manque de communication et de considération dans la cellule familiale contemporaine. Bourdieu aurait pu écrire ça mieux que moi…

Raconté comme ça, le film à l’air chiant, hein ? Bourdieu aussi, vous allez me dire mais c’est pas le sujet. Mais la réalité la voici. Blakroses n’est pas un énième film prônant la liberté d’expression d’une catégorie de population que l’on considère souvent comme trop bête pour prendre ses décisions sans être influencée par un tiers ou un média. Et qui passe par l’acceptation des goûts culturels de chacun, aussi subversifs qu’ils peuvent en avoir l’air.

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Damien, en répétition (et sans mulette) "Too Good to Be True"

Non pas du tout. Blackroses c’est simplement un film sur des jeunes tellement DÉBILES qu'ils ne comprennent pas, malgré les avertissements des adultes, que les groupes de hard-rock sont en réalité des malades mentaux qui veulent viscéralement et littéralement inviter le diable sur terre, tuer des gens et violer des femmes (dans le désordre).

Oui, vous avez bien lu.

Et oui, pourquoi ils ne comprennent pas ça les jeunes ? PAR CE QUE LES JEUNES SONT DES CONS ! Voilà ! C’est dit. A vous les ados, on arrête pas de dire que la musique violente, engendre la violence et que les paroles agressives engendrent l’agressivité. C’est un cycle, tel le septième fils d’un septième fils enfanté pour foutre le merdier sur terre en chantant à tue-tête que seuls les bons meurent jeunes.

Nom d’une pipe, c’est pas faute de vous avoir prévenu pourtant. C’est comme les fringues : la mode c’est une affaire de gens qui savent s’habiller, pas de lycéens trop benêts pour ne pas comprendre qu’un jean troué, il faut le jeter.
Le costume avec des ronds de cuir au coude, ça sera toujours plus cool que la veste cloutée. Le serre-tête sera toujours hype : le bandana non. Et les mocassins à gland ça ouvrira bien plus les portes de l’avenir que des bottes en cuir avec des anneaux en métal.
En outre, vu que vous n’écoutez jamais les gens qui vont à l’église, ce sera donc votre punition : celui qui a pêché par le culte, périra par le culte.

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Sabbra Cadabra !

Comment donc ce groupe de hard, se débrouille pour répandre le mal sur cette ville qui ne demande que de rouiller en paix ? On ne le saura jamais. Car comme par magie d’un scénario dont les idées semble être écrit par un adepte du travail à moitié fait, on assistera à des situations définitives dont l’expression « what the fuck » sera la devise.

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Childhood's End...


Tout ce que je suis capable de vous dire c’est que les membres du groupe Black Roses possèdent la capacité pendant les concerts d’apparaître avec le look des musiciens de Michael Bolton lorsqu’il y a des adultes dans la salle pour soudain se transformer en ridicule groupe vaguement SM dès que les gériatres grabataires de plus de 35 ans auront tourné le dos.

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Leather Rebel

L’idée est simple. Grâce à leur musique, ils influencent de façon maléfique les jeunes cadets ingénus et simplets. Ces mêmes adolescents qui se sentent enfermés dans une prison sociale évidente qui n’a pourtant jamais été réglée par une éducation digne de ce nom (c’est bien connu, un ado c’est comme un lion blanc bouffi d’orgueil. C’est vindicatif et bruyant mais une bonne branlée par son père et tout rentre dans l’ordre). BlackRoses, mené par son charismatique leader, Damien (ahahahah) leur ordonne alors de laisser cours à leur plus bas instincts, rendant la ville à feux et à sang.


IRRESPECT, CRISSAGE DE PNEUS, CIGARETTES ET BAS-RÉSILLE...LA JEUNESSE EST FOUTUE !!
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Mais c’était sans compter sur notre héros, celui qui nous sauvera de ces maléfiques troubadours et de ces crétins de jeunes, j'ai nommé M. Moorhouse ! M. Moorhouse, lui au-moins, porte la moustache bien taillée et la chemise à carreaux si rassurantes en ces périodes troubles. M. Moorhouse n’est jamais dupe et contrairement à certains, il n’est pas influençable comme du papier calque. De par sa culture à la fois littéraire et musical, il sera apte à mener cette guerre contre ce groupe qui incite les jeunes cons à s'habiller comme l’as de pique.

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Master of Puppets

Et c'est pas un groupe de rock venu faire le numéro de la Bête devant une salle remplie de chevelus portant des bracelets cloutés qui va faire peur à M. Moorhouse ! Non Mâdame, M. Moorhouse, notre héros, exerce le métier sérieux de professeur de littérature et il écoute Mozart pour se détendre le soir... alors pas étonnant qu'il arrive à venir à bout de 4 démons-ménestrels en leur lattant les couilles (qu'ils n'ont pas) ou en les frappant avec leur pédale de batterie comme l’atteste la fin du film.

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Zero the Hero

Pour être un tantinet impartial, BlackRoses peut-être considéré comme un bon film musical si l'on y regarde de plus près au vue de la bande-son composée de grands groupes de métal de qualité du genre de Bang Tango, Lizzy Borden ou Hallows Eve par exemple. L'illustre Carmine Appice joue même le rôle du batteur du groupe crédité en tant que Vinny Appache dans le film.

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Mais pour le reste, faudra être vraiment d'humeur chatoyante pour dire que c'est un bon film d'horreur...
Blackroses, finalement, mettra tout le monde d'accord sur un point : l'innocence n'est pas une excuse et les adolescents sont cons comme des tables et ne savent jamais quand sont manipulés. Tandis que les vieux d'un autre côté (qui sont avant tout des « parents » qui « travaillent » et qui ont fait des « études ») ont finalement toujours raison.


Blackroses voulait sans doute réussie là où l'éducation et la socialisation a échoué...dommage qu'on ne le prenne pas plus au sérieux que ça finalement. Et dommage surtout qu'on se marre plus qu'on ne réfléchi (le nanar est fait pour ça après tout). Rassurez-vous donc, si vous êtes parents et que vous avez lu la chronique en trouvant certaines références musicales dans le texte ou les légendes c'est que vos enfants ne seront sûrement pas élevés par des idiots...et ce n'est pas le cas des protagonistes du film.

Et la morale musicale dans ton ça ? Boarf, si vous voulez mon avis, Diable ou pas, quand on est ado, on écoute souvent la même musique : celle qui fait chier nos parents, c’est tout. Et c'est pareil pour les films.

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Rock Invasion !


Note : 3


PETIT ADDENDUM DU RÔDEUR :
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le rôdeur a écrit:
Paul Phenomenon et Ron Mazza ce sont des acteurs (totalement inconnus de moi) qui jouent en play back dans le film. Ils ne sont visiblement pas musiciens.

En réalité la musique jouée par Black Roses est interprétée par un "super groupe" de requins de studio :

Mark Free (chanteur du groupe king kobra)
Carmine Appice (Batteur du groupe king kobra)
Chuck Wright (Bassiste des groupes Quiet Riot et Giuffria)
Mick Sweda (Guitariste des groupes king kobra et Bullet boys)
Alex Masi (Guitariste du groupe Masi)

Je ne sais pas qui tient le clavier, en revanche.

Ce ne sont des gens assez connus dans le milieu.

Carmine Appice est l'un des batteurs les plus célèbres du metal.

Chuck Wright est le bassiste de Quiet Riot, groupe de extrêmement connu de l'époque dont les albums se vendaient par millions, il a également joué avec Gregg Giuffria, un groupe populaire de hard FM, et plus tard avec House of Lords, un groupe de hard mélodique / AOR assez raffiné qui a marqué son époque, puis avec quantité d'autres formations en tant que musicien de studio.
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Mick Sweda s'est fait connaitre dans King Kobra et surtout un peu plus tard, en 1988, avec le groupe Bullet Boys, qui était un clône du groupe Van Halen.


Alex Masi est un gratteux italo américain, genre "guitar hero démonstratif" qui avait son propre groupe, Masi, relativement connu, puis a sorti des disques de guitare instrumentale.
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Liens d'un blog musical qui parle de la BO du film : http://elabryth.wordpress.com/2010/08/12/230/

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 31 Mars 2011 19:57 
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Max Thayer lui doit tout!
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:rock: :rock: :rock: :rock: :rock: :rock: :rock:
Merci Wally !

Un film que j'ai eu le plaisir de voir chez moi en compagnie de Wallflowers (oui, oui, le présentateur de Allociné ! Il vient chez moi manger des pistaches et boire de la bière johannique pour mater des films de hardôsses sataniques et des Indiana Jones du pauvre en 3D), une bien belle pièce en tant que telle, le plaisir du visionnage étant décuplé par 100 quand on est un fondu de Hard US 80's comme moi.

Au départ on s'attend (my master) à un teen movie 80's complètement bildé qui brosse les jeunes décérébrés dans le sens du poil - genre clip de TWISTED SISTER en version longue - un peu comme tous les teen movies un brin démago du ciné US de l'époque et on est surpris d'être confronté à un film au partis pris anti-Métal purement moyennageux, probablement réalisé par un membre du PMRC des plus réactionnaires mais totalement défoncé à la colle et qui enquille tous les clichés sur le Hard Rock avec une telle outrance qu'on ne sait plus à force si c'est du lard ou du cochon, si le film dénonce les dangers du glam metal ou la bêtise de ses détracteurs.

Franchement une belle découverte et pour moi le meilleur film sur le Heavy Metal depuis Spinal Tap, sauf que là, on n'est pas sûrs que ce soit fait exprès...


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 31 Mars 2011 21:14 
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Magnifique chronique. Les extraits diffusés à la nuit excentrique étaient très prometteurs. Pourrais-tu les mettre en lien ici pour pouvoir les revoir ?

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"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 31 Mars 2011 21:27 
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Nanar un jour, nanar toujours
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J'ai envie de dire ENFIN ! :-D

On a eu l'occasion de le mater pendant le Wallflowers Tour 2010 aussi, et je plussoie le Rôdeur, c'est tout bonnement fantastique et d'autant plus jouissif quand on est amateur de Hard FM 80's ! Va falloir que je me le refasse ! :rock:

le rôdeur a écrit:
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CUM ON FEEL THE NOISE !
:rock:

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Dernière édition par Sbel le 31 Mars 2011 21:30, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 31 Mars 2011 21:28 
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Localisation: Nuit glauque, bosquets glauques, personnages glauques... Porte Dauphine, ça s'appelle.
Excellente chronique sur les dangers du hard-rock, cette musique de Satan (m'habite) qui transforme des teenagers honnêtes et bons chrétiens en dangereux asociaux parricides ! Et le coup des références à des albums eighties pour illustrer les caps est très bien trouvé !!!

Je n'ai pas encore vu ce film, mais je suis déjà fan de Mister Moorhouse et son affriolante moustache !

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"Franchement, est-ce que j'ai une tête à avoir tué 33 personnes? Non. Tout ce qu'on peut me reprocher, c'est d'avoir ouvert un cimetière sans licence!"


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 01 Avr 2011 9:49 
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hell yeah !

Merci à tous, le film le méritait et j'avais commencé à écrire cet chro depuis des mois maintenant ! J'en ai profité pour rajouter un morceaux de texte que j'avais oublié de mettre à la fin !

:puma:

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 01 Avr 2011 15:27 
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excellente chro truffée de référence pour un nanar de compète !

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 01 Avr 2011 18:26 
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nanja monja a écrit:
excellente chro truffée de référence pour un nanar de compète !



:oops:

merci, venant d'un pro de la zique, ça fait un peu plaisir :rabbit:

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 02 Avr 2011 8:22 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bon ben je vais endosser le rôle du vilain pas bô qui fait rin qu'à critiquer le travail des zôts.

Je trouve que ça se sent que tu as rédigé ta chronique sur plusieurs mois, car il y a un certain relâchement de la structure du texte. De plus, il y a un quelques répétitions qui alourdissent la fluidité comique (sur les adultes quinquagénaires entre autres) et il reste des fôtes qui tâchent. Ce qui fait que je trouve la deuxième moitié de ta chro carrément plus digeste (et marrante) que la première.

Voilà, je suis désolé de ne pas être aussi enthousiaste, mais c'est parce que tout le potentiel de ton texte est là, il suffit juste d'harmoniser un peu mieux l'ensemble avec un petit toilettage. Selon mon humble avis de mec jamais content de ce qu'il écrit lui-même... Et puis, je ne voudrais pas t'empêcher de trouver la joie de te lancer dans la chronique de California Stop. :-D

Edit : t'aurais pas déjà modifié des choses par rapport à la toute première version que j'ai cru lire lorsque tu as posté ta chro ?



Y'avait eu 2 topic dans le forum général avec des avis contradictoires sur le film : http://www.nanarland.com/forum/viewtopic.php?f=1&t=17582&hilit=black+roses et http://www.nanarland.com/forum/viewtopic.php?f=1&t=13893&hilit=black+roses.

Et j'en profite pour plagier mon propre avis :

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Je ne serai pas aussi dithyrambique que mes collègues, mais c'est sûr que ce film vaut son pesant de bracelets cloutés. Le message "le metal, c'est le mal" (d'ailleurs, c'est d'autant plus exact si ET rentre à la maison... ... ... gag !) est délicatement appliqué à la pelleteuse, un concert suffisant à lobotomiser une génération qui se met à se contrefoutre de Whitman alors qu'ils pourraient étudier des poètes vivants, comme Damian, le charismatique leader des Black Roses (charismatique uniquement si on aime les tee-shirt SM en vinyle avec un slip léopard par dessus).
Maintenant, est-ce que le film est sérieux ? Tout semble le croire dans le ton exposé à l'écran, mais quand on voit la tronche du réalisateur (et son appétence pour le sujet, étant déjà coupable de "Rock'n'roll Nightmare"), on se met à douter. Un film qui rate sa dénonciation ?

On a surtout l'impression d'un métrage centré autour de ses craignos monsters (et tous ne sont pas mal fait) qui ont dû aspirer le budget, ne laissant que des miettes pour le score musical : en effet, c'est là un des points forts en nanaritude de "Black Roses". On pouvait naturellement s'attendre à du bon vieux metal, effectivement présent dans ses aspects les plus nuls, mais qui aurait pu penser que la BO allait être majoritairement composée d'un inquiétant mix entre de la musique de mauvaise heroïc-fantasy et les inoubliables titres des "Eaux Sauvages" ? Toujours en décalage avec l'action, cette abomination fait des merveilles pour qui sait l'écouter.

"Black Roses" offre donc un agréable moment et se paie le luxe de se terminer de manière totalement grotesque, histoire de laisser un bon souvenir.

3.5/5

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 02 Avr 2011 10:31 
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Kobal a écrit:
Bon ben je vais endosser le rôle du vilain pas bô qui fait rin qu'à critiquer le travail des zôts.

Je trouve que ça se sent que tu as rédigé ta chronique sur plusieurs mois, car il y a un certain relâchement de la structure du texte. De plus, il y a un quelques répétitions qui alourdissent la fluidité comique (sur les adultes quinquagénaires entre autres) et il reste des fôtes qui tâchent. Ce qui fait que je trouve la deuxième moitié de ta chro carrément plus digeste (et marrante) que la première.



c'est malin, maintenant tout le monde va regarder en quoi la chronique est mal édigé ! :-D

J'ai effectivement donné un petit coup de peinture à l'ensemble (fautes, tournures de phrases et autres petites choses) hier car bon, je suis jamais non plus content de moi quand j'écris une chro. Mais là c'est bien, grâce à toi je vais directement supprimer ma chro de California stop que j'avais terminer hier et tout recommencer :wink:

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Je te mets un rouge Wally, parceque je suis fan de rock et que Lio est enfait Suèdoise


par contre j'avais oublié la réplique culte de la boucle d'oreille, que je vais rajouter à la chronique.

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 04 Avr 2011 23:00 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Un film profondement idiot dont le message ultra réactionnaire (musique forte=démons / jeunes =âmes perdus) est contrebalancé par le ridicule achevé de ses effets spéciaux en latex. une bonne barre de rire ce film et une chouette chronique de wally en mode musicos pointu.

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 07 Avr 2011 9:27 
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Docteur es nanarologie
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Oué la kro est bien et truffée de références pour les hardrockeux (nombreux) qui hantent le forum.

Par contre faudrait tout relire pour corriger les fôtes, y'en a beaucoup et des bien horribles (ils on eu ; rassurantent).

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Le Eli Wallach suisse écrit dans Daily Movies ! Daily Movies, le mag qui défenestre les lamantins. Approuvé par les sbires et les Ninja Varriors !
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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 07 Avr 2011 20:41 
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Apprenti Nanardeur
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Très jolie chronique qui m'a vraiment donné envie de voir ce film... J'espère que la cote de rareté ne sera pas trop élevée!


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 12 Avr 2011 22:10 
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Apprenti Nanardeur

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Vindiou de vindiou !

Il semblerait que Fasano ait voulu utiliser une campagne qualifiant le métal de "démoniaque" pour développer son film. Voir ici, un interview du bonhomme parlant de ses films et accessoirement de Black Roses (vers le milieu de la page, attention interview en inglish).


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 13 Avr 2011 4:43 
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Apprenti Nanardeur

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Je viens de voir le film, et je le mettrais plutôt dans la section "kitsh mais sympa", voire polémique...

Si on se fie à son interview et a son passif filmographique, il est clair qu'il ne considère en rien le métal comme venant du Diable, et ce au premier degré. Il s'est visiblement emparé d'un sujet politicard pour s'en amusé en en faisant un film "d'horreur".

Le scénario semble pourtant clairement dire que c'est le Malin (enfin, pas tant que ça, parce qu'il y a peut être d'autres méthodes plus fiables qu'en jouant du glam rock FM en s'habillant SM pour aboutir à un quelconque résultat...) qui manipule des pauvres gosses innocents, touchés par le pêché du heavy métal. Ils les transforment en monstre en latex afin "de répandre le Mal", en en faisant des garnements insolents qui roulent en crissant des pneus, qui ont des relations sexuelles hors mariage et qui tuent des adultes sans raison autre que c'est pas bien et même que c'est mal, donc c'est trop cool. Même le jeu des acteurs et les dialogues, qui sont certes juste corrects, concourent à cette impression que le réalisateur défend une opinion ras des pâquerettes concernant le Hard Rock (je mets un point d'honneur à ne pas considérer le glam rock comme du heavy métal...) qui consiste à dire que le heavy métal est source de tous les maux d'une société relativiste (voir par exemple la 27ème minute, où le groupe en train de distribuer des disques encourage une baston entre deux lycéens), et qu'évidemment les jeunes tombent dans le panneau malgré des adultes prévenants et sages, car disposant d'une sagesse, d'une culture et d'une expérience de la vie au dessus de tout.

Pas vrai minot ? Si ton papa dit que le rock c'est diabolique, c'est que c'est Mal, compris ?

Si on rajoute à cela des monstres en latex et des marionnettes, dont l'aspect est amusant lorsque le plan devient trop large (le "monstre Jenny" et le boss final, combinaison godzillesque très originale si on oublie un peu notre propre conception d'el diabolo sont de parfaits exemples "d'effets spéciaux" surannés), les invraisemblances scénaristiques - un peu trop nombreuses à citer, mais on pourrait parler des acteurs pas forcément lycéens, l'un des personnages principaux qui veut repeindre la ville en rouge avec un petit pot de peinture dont on ne sait pas trop comment il a pu s'en emparer, l'inertie de la police et des voisins... - et quelques faux raccords, il a tout en effet, pour être un nanar en puissance si on le voit sans les quelques indications précédemment amenées.

Reste qu'avec toutes les cartes en main, on pourrait être beaucoup plus circonspect quand sa classification comme nanar "pur". Le propos est clairement assumé, mais sûrement mal amené. Un peu comme, en beaucoup mieux fait, Starship Troopers et son côté jusqu'au boutiste que ne possède pas ce film (une conséquence de son budget faiblard ?). Les effets spéciaux, les combats mollassons opposant, par trois fois, humains et monstres démoniaques (Deux à un pour les humains, avec expulsion de l'italien par la baffle), des acteurs à l'aspect "décalé" (la moustache du prof...) et quelques scories scénaristiques peuvent effectivement faire penser à un nanar (c'est d'ailleurs très bien exprimé dans la chronique de Wallflowers) tellement ils sont ratés.

A noter, dans cet océan de rigolade, un rythme correct et surtout, une bonne BO bien intégrée dans la continuité.

Mais ce film est, amha, simplement un film de divertissement fauché, s'amusant d'un phénomène de société (à son humble niveau) et de sa récupération politique. Je ne pense pas qu'il mérite d'être considéré comme "mauvais", il a droit à mon sens à une forme d'indulgence à la lumière de l'interview de son auteur...


Dernière édition par Bung le 13 Avr 2011 13:49, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 13 Avr 2011 11:41 
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Inscrit le: 07 Avr 2007 0:13
Messages: 3337
Je trouve ta contribution au débat très intéressante, mais fais attention, nanar ne prend pas de d ici, et il y a des gens très susceptibles.

Sinon, il va falloir que je voie ce film très vite pour avoir moi aussi un avis pénétrant à partager.

_________________
"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 13 Avr 2011 13:51 
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Apprenti Nanardeur

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merci.

Pour l'expression "nanar", c'est corrigé.

:)


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 31 Oct 2011 0:35 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Tous les mélomanes et les satanistes l'attendaient, la chronique de Black Roses est en ligne...

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... blackroses

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Monsieur le Chien: un blog BD indispensable :
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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 06 Nov 2011 0:21 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 16 Sep 2011 18:46
Messages: 2
Localisation: London City...
Salut les hardeux...

Pour la chronique, quelque chose m'echappe. Pourquoi l'affiche du film semble t'elle se vouloir un certain charme "rock" alors que tout au long de l'histoire, ce nanar se borne a nous assener que "le metaule, c'est pas bien" ?
Y'a paradoxe, la. Mais cela peut bien influer sur la facon dont l'auteur voudrait qu'on prenne son fil, au final (premier ou second degre ?)

Choucroute

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Rigueur d'orthographe Vs. Clavier d'Albion : Trop faineant pour trouver comment faire (en moins de quinze touches) les accents.


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 Sujet du message: Re: Black Roses - John Fasano - 1988
MessagePublié: 12 Nov 2011 10:36 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 30 Oct 2009 14:48
Messages: 348
On sait où Lordi a pioché pour leur clip d'Hardrock Hallelluhia :)


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