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 Sujet du message: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 10 Fév 2014 22:46 
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Nanardeur fou ?
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Bonjour. Aujourd'hui, voilà ma chro d'une zèderie hallucinogène sympathiquement nanarde. Bonne lecture. :wink:

-_-

THE TORMENTORS

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Titre original : The Tormentors

Titres alternatifs : Les bourreaux, Le gang des bourreaux, Terminators

Réalisateur : David L. Hewitt (sous le pseudo Boris Eagle)

Année : 1971

Pays : États-Unis

Genre : Bikers Nazis Must Die ! (Catégorie : Bikesploitation)

Durée : 1h28

Acteurs principaux : James Craig, Chris Noel, Anthony Eisley, Bruce Kimball, William Dooley, James Gordon White



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Certains cinéastes parviennent, par leur talent, à assembler deux trombones et trois bouts de ficelle et à obtenir à l'arrivée un chef-d’œuvre du septième art. Et d'autres réalisateurs passent toute leur carrière à assembler des trombones avec des bouts de ficelle et le résultat ressemble toujours à un assemblage de trombones et de bouts de ficelle. C'est le cas de David Lee Hewitt, Z-man moins connu qu'Ed Wood ou Al Adamson, mais tout aussi disposé à livrer au monde d'authentiques aberrations filmiques. Il faut dire que son truc à David, c'est plutôt les effets spéciaux. Notre homme fut en effet chargé des FX et des effets visuels d'une bonne trentaine de productions, parfois prestigieuses puisqu'il participa à ceux de "Superman IV" (bon OK, ça c'est pas une référence), "Willow" et "Chérie, j'ai rétréci les gosses". Cette spécialité qui semblait lui réussir ne l'empêcha pas de passer à la réalisation et de nous offrir quelques perles de mauvais gout durant les années 60-70, pour notre plus grand bonheur. On se souvient surtout de lui comme l'auteur du plus grotesque et pitoyable ersatz de King Kong de toute la création, le magnifique "The Mighty Gorga". Mais il donna également dans la SF supra-ringarde avec "Journey to the Center of Time" et son remake spatial du Magicien d'Oz "The Wizard of Mars", ainsi que dans le mauvais film d'épouvante avec "Gallery of Horror", à l'occasion duquel il avait mis la main sur Lon Chaney Jr et John Carradine, qui n'étaient alors plus à ça près. Mais ses deux grands thèmes, c'étaient les bikers et les nazis, voire les bikers nazis. C'est ainsi que dans le film qui nous occupe, nous suivrons les exactions d'une élite néo-nazi née pour être sauvage.

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Born to be white! Ben quoi, ce sont bien des bikers nazis, non ?


On a peut-être un peu tendance à négliger la série Z américaine des années 70, pourtant il s'agit sans doute, avec les Z movies turc et pakistanais, du créneau le plus prolifique en matière de nanars shootés au LSD (en même temps, c'était un produit très à la mode). Il faut dire aussi que ces "direct-to-drive-in" sont souvent très durs à se procurer en dehors du territoire américain (au sein duquel des éditeurs comme Something Weird Vidéo leur assurent une seconde naissance auprès de tous nos collègues geeks d'outre-Atlantique), car ils n'ont pas, pour la plupart, bénéficié de diffusions francophones, même du temps où les éditeurs VHS fouillaient les fonds de tiroirs à la recherche de bobines plus ou moins libres de droits pour combler leurs collections discount. Hors, "The Tormentors" eut le privilège d'être distribué dans nos contrées sous le titre "Les bourreaux" et a bénéficié récemment d'une sortie DVD sous son titre original. Il s'agit donc d'un produit très facilement accessible.

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Quelle pièce étrange que "The Tormentors". Ce métrage a ceci de particulier qu'il explore tout pleins de genres, sans qu'on puisse le rattacher à aucun. De longues chevauchées à moto évoquent la bikesploitation mais sans explorer vraiment davantage les codes de ce genre cinématographique. Le film donne aussi bien dans la nazisploitation que dans le film d'auto-défense mais ne ressemble à rien de connu. Ce n'est pas un bon film, car mauvais est le seul terme qui lui sied à coup sûr; ce n'est pas un navet, car même si le film ne possède aucun rythme (j'y reviendrai), sa bizarrerie parvient à hypnotiser son spectateur au lieu de l'endormir; et ce n'est pas vraiment un nanar non plus (enfin, si quand même un peu, objectivement c'est même un bon morceau), car même si on rigole au cours de sa vision, on hallucine plus qu'on ne se bidonne. C'est un film "autre", un OVNI inclassable, une chose étrange, une expérience limite de la bizarrerie cinématographique. J'ignore si ce ratage est dû à une volonté expérimentale du metteur en scène de faire un film sur le néant pour voir si le public adhèrerait à cette nouvelle approche du septième art (auquel cas, il aurait eu raison, car il s'agit de l'œuvre la plus culte de David L. Hewitt aux USA), ou bien si ce machin informe et inepte n'est que le résultat d'une incompétence quasi-surnaturelle. Il y a bien quelques symboliques dont on ne saisira jamais vraiment le sens (la scène de la croix), mais pas non plus d'intrusions intempestives d'éléments non-sensiques comme dans les nanars expérimentaux. Je ne sais vraiment pas où le mettre. Toujours est-il que les autres œuvres que j'ai pu voir de David L. Hewitt étaient de style beaucoup plus classique à défaut d'être maitrisé, alors que "The Tormentors" possède un sens du montage et de la narration plutôt déroutant (dans le mauvais sens du terme).

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Après avoir dansé le jerk sur de la musique pop, toute l'élite de la race aryenne copule sur des svastikas géants, au cours d'un longue scène d'orgie rythmée par un slow lascif.


L'histoire est pourtant assez cohérente et simple, si l'on fait fi de ses énormes invraisemblances. En introduction, un gang de motards néo-nazis en uniformes commettent un hold-up et kidnappent la banquière avant de la violer et de la tuer. Les assassins étant protégés en haut lieu, le fiancé de la victime, le policier Ballard, décide d'infiltrer l'organisation pour se venger. Agissant pour le compte d'un politicard véreux, le IVème Reich projette de conquérir le monde, ce alors qu'ils ne sont que quatre, et pour tester leur nouveau membre, ils ordonnent à Ballard d'abattre Le Messie, réincarnation autoproclamée de Jésus Christ, et leader du mouvement hippie. Le IVème Reich est un parti tout ce qu'il y a d'officiel arborant une Croix Gammée pour emblème, et souhaite dominer le monde libre par les urnes. Pour cela, ils saccagent les manifestations pacifistes et assassinent Le Messie afin de rallier l'électorat hippie à la cause néo-nazi. Voilà donc le postulat très crédible qui servira de base aux délires sous sédatif de David.

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Le discret QG du IVème Reich.

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L'Axe du Mal au grand complet. Je sais pas vous, mais moi j'ai du mal à être inquiet...

JESUS II
LE RETOUR
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Maint'nant, ça va chier !

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La morale très élastique du film est illustrée dans cette scène où des méchants anti-nazi s'en prennent à notre héros et sa copine parce qu'ils portent des croix gammées. Un hymne à la tolérance. Même nazi, j'ai le droit de vivre !


Soulignons d'abord qu'en plus des qualités de l'original, nous bénéficions d'une version française super naze, assurée par des doubleurs bien familiers qui se surpassent ici dans la médiocrité. Le Messie débite ses inepties pseudo-prophétiques avec la voix de Pierre Tremblay dans "Flic ou ninja", le héros possède celle de Matt Hannon dans "Samurai Cop", le führer d'opérette s'exprime quant à lui avec un timbre ultra-zen (ou mou si vous préférez) en toutes circonstances, tandis que la vicieuse tortionnaire aryenne Gretchen nous fait un faux accent allemand pas très convaincu sur le mode "Ach ! Che vais te taillader le fisache, bédite traitresse. Che me demande si ton amoureux t'aimera touchours autant après ça, ha ha ha !"... Bref, voilà un casting audio quatre étoiles qui magnifie à merveille le non-jeu figé d'acteurs inexpressifs, au charisme de bigorneau, et aussi vifs que des huitres hors de leur coquille. Les images nous font en effet profiter d'un beau défilé de tronches de vainqueurs, dont l'amateurisme et le manque de conviction font froid dans le dos. A la rigueur, il n'y a guère que le chef de la police et la copine du héros qui n'aient pas l'air de zombis et qui fasse l'effort de jouer la comédie, car pour tout le reste de la distribution, c'est le silence-radar.

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Notre héros justicier, vague mélange maigrichon et apathique de John Cusack et de Mickael Caine. Mais attention : on est en Amérique, et quand vous poussez un homme trop loin, il explose.


La preuve :

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Le héros en plein cœur de l'action. Aucun nazi à moto ne lui résiste !

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Notre héros en mode "né pour être sauvage".

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Les vilains commettent des vilaineries...

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... et narguent la justice en signant leur méfait d'une preuve accablante.

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Le leader grassouillet des fachos à moto, sorte de Mussolini au faciès perpétuellement béat.

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"Mais tu vas arrêter de tirer une tronche d'abruti, hein, dis, tu vas arrêter ?!"

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Le chef de la police est joué par Anthony Eisley, multi-récidiviste au casier bien garni puisqu'il joua à trois reprises pour David L. Hewitt, mais aussi dans "L'invasion des cocons", "Superflics en jupons", "Dracula contre Frankenstein" et "Opération Goldman" d'Antonio Margheriti.

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Eve, la copine du héros, est jouée par Chris Noel, ex-pin-up vedette des "films de plage" des années 50, devenue à l'époque courageuse animatrice radio préférée des GI's au Vietnam.


La réalisation rappelle les recherches dadaïstes, notamment lorsque la voix-off du héros nous raconte ses impressions complètement à coté de la plaque, sur un ton vraiment pas très motivé, et dont l'écho fait l'effet d'un monologue déclamé à travers un bocal. Sans doute pour donner l'impression que le héros s'adresse à nous comme dans un songe, sauf que le résultat est parfaitement grotesque, toutes ces interventions totalement inutiles arrivant à chaque fois comme un cheveu sur la soupe. Cet aspect semble d'ailleurs être une fantaisie de la VF. Dans le même genre, le réal a l'idée lumineuse de montrer une scène en plaçant la conversation d'une autre scène par dessus. Dans un domaine plus téléphoné, il ne nous épargne pas non plus les rêves/flashback du héros courant main dans la main avec sa fiancée dans les champs en fleurs, ni le discours final bien moralisateur sur la violence du genre "si tu le tues, tu deviendras comme lui, et alors c'est lui qui aura gagné". Le montage est catastrophique, la plupart des plans sont beaucoup trop longs et les protagonistes ont à peine achevé une phrase que même pas un demi-seconde plus tard un autre dialogue d'une autre scène qui n'a rien à voir commence, le monteur n'a aucun sens de la transition et encore moins la notion de rythme. Car le film est exceptionnellement lent, d'une mollesse à la limite d'une enquête de la "Brigade Anti-Sex", la caméra reste désespérément statique, et durant les scènes de bagarres extrêmement confuses, les comédiens se castagnent avec une absence d'énergie qui dépasse l'imagination sans que la caméra n'essaye de les suivre. En plus de ça, l'image est délavée et la lumière alterne bien la surexposition et la sous-exposition comme il faut.

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Ilsa a bien appris aux nazis qu'il faut battre la fräulein tant qu'elle est chaude.

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De l'action spectaculaire, des tueries d'une violence tellement über-extrême que le réalisateur s'est senti obligé de filmer l'explosion de la voiture de police hors-champ !


En outre on a droit à quelques énormités, comme le fait qu'après avoir fait fusiller un policier qui les espionnait, le chef des motards fascistes sache, rien qu'en regardant les impacts de balles sur la cible qu'il avait accroché sur le torse du condamné, qui est l'auteur de chaque impact et lequel de ses hommes a manqué sa cible. Pour mettre de l'ambiance, le metteur en scènes balance des musiques d'ascenseur aux accents 60's effroyablement datés, et pour réveiller son public, il réalise des scènes d'action parmi les plus minables du monde. Avec cela, le film possède une ambiance et un charme très particuliers mais reste d'une mollesse telle que le visionnage risque d'être hardcore pour beaucoup de personnes. D'ailleurs, quelque soit son degré de résistance, on finit par se lasser peu à peu à mesure que le métrage avance péniblement dans le vide intersidéral, et on termine le film à la fois assommé, satisfait d'avoir vécu une heure trente dans une autre dimension et fier d'avoir été au bout d'une telle épreuve. Le film mérite cependant largement le coup d’œil car il constitue une curiosité suffisamment délirante et débile pour rejoindre votre vidéothèque, pour peu que vous appréciiez les doublages foireux et les nanars psychédéliques ultra-fauchés.

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Comment meubler en filmant pendant dix minutes un concert où des hippies planent et s'endorment sur une immonde soupe pseudo-rock dépressive (et pourtant, j'aime la musique psychédélique).

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Le pire est quand on voit deux hippies à l'air pénétré s'exclamer "_ Y sont sensasses ! _ Ah ouais, y sont vraiment géniaux !" sur un ton admiratif et subjugué (fou rire garanti).


Le plus étrange, c'est qu'on comprend l'histoire mais pas de quoi parle le film. Quantité de sujets sont abordés, mais aucun d'eux n'est traité vraiment. Est-ce un film sur le nazisme ? Sur le mouvement hippie ? Sur le christianisme ? Sur la vengeance ? Sur la polygamie ? Il apparait au final que c'est un film sur tout et rien. Beaucoup de bons films n'offrent aucune réflexion, juste du divertissement, mais le problème c'est que ce film ne semble même pas jouer la carte du divertissement, il n'a juste aucun sens. Fascinant.

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Le réalisateur à l'avant-première de son film : "Bon les gens, vous l'avez bien aimé mon film ?"
Le public : "Ah ouais, il est sensasse ton film, man ! T'es vraiment génial !"



Note : 2/5

Cote : 2, trouvable. Le DVD ESI propose ce film en double programme avec "Mission Corruption" (Paper Bullets), un actioner de Serge Rodnunsky avec James Russo, Jeff Wincott et William McNamara. Vous le trouverez soit sous son titre original soit sous le titre "Le Gang des Bourreaux".

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Le DVD zone 1.

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Dernière édition par JACK TILLMAN le 01 Juil 2014 9:44, édité 5 fois au total.

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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 11 Fév 2014 0:28 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 30 Oct 2012 23:19
Messages: 1824
Je me rappelle en avoir vu la jaquette au boulinier, je 'lavais alors superbement dédaigné tout en me demandant ce que ça valait. merci d'avoir répondu à cette question avec une chronique assez classique mais toujours efficace.

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Tu aimes les omelettes, je te casse les œufs!

Pour qui sonne la glace, celui-là, je l'ai refroidi!


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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 11 Fév 2014 1:35 
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Nanardeur fou ?
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Inscrit le: 24 Déc 2011 20:36
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Merci pour ton retour, Paul. :)

Là je commence un cycle "bikesploitation à deux balles", donc il y aura probablement d'autres chroniques sur le même genre de ma part à venir.

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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 16 Fév 2014 13:57 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 25 Jan 2014 1:29
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Belle chronique avec de l'érudisme dedans. Totalement le genre de film que je serais susceptible d'essayer de regarder même si je risque d'avoir du mal à encaisser un délire pareil ! Parce que là on a quand même du "peace and love", du Jésus, du bikers et même du IV ème reich...

Les divers sujets traités me rappellent OSS 177 : Rio ne répond plus. Il y a la même chose en mieux, les bikers en moins...


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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 16 Fév 2014 15:18 
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Nanardeur fou ?
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Inscrit le: 24 Déc 2011 20:36
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Localisation: Quelque part entre les bornes et les limites
Merci pour ton compliment boulet. :)
"The tormentors" est en effet une agréable découverte, avec tout ce qu'il faut dedans : doublage foireux, festival de tronches à la "Blood Freak", sexe nazi, réalisation bizarroïde, IVème Reich à moto,... Il y a de quoi passer un moment sympa, pour peu qu'on ne soit pas hermétique à un rythme hypnotique.

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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 09 Mai 2014 9:30 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 09 Juil 2006 13:42
Messages: 499
Localisation: Près de Paris...
La chronique de Jack est très bien et résume parfaitement la grande question que l'on a devant ce film:
Le réalisateur a-t-il voulu faire un grand film politique sur les dangers d'une résurgence du nazisme? Particulièrement au États-Unis où la liberté de parole permet à tous de s'exprimer et donc à ce genre de sinistres individus?Si telle était son intention, c'est particulièrement raté, car les nazis d'Indiana Jones apparaissent plus menaçants et inquiétants!
A-t-il cherché, dans l'esprit contestataire de son époque, à choquer le bourgeois? pour preuve, la scène de partouze sur un drapeau nazi? Si telle était son intention, c'est foiré! On voit pas trop le caractère subversif et on a surtout l'impression un film porno soft des années 70's.
Ou, plus simplement, le réalisateur voulait-il faire un simple film de nazisploitation n'ayant d'autre ambition que de distraire le spectateur? Dans ce cas...

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"Quand un gars court après une femme la queue à l'air et un couteau de boucher à la main, c'est drôle, j'ai peine à croire qu'il quête pour la Croix-Rouge."

Dirty Harry


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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 27 Juil 2014 17:25 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Inscrit le: 29 Sep 2003 23:11
Messages: 3126
Localisation: Grenoble compatible
Et hop une chronique qui rejoint le site !

Des bikers, des nazis, franchement on pouvait pas résister !

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Monsieur le Chien: un blog BD indispensable :
http://www.monsieur-le-chien.fr/

"Mon pied trouvera ton cul même dans l’au-delà."


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 Sujet du message: Re: The Tormentors aka Les bourreaux (1971)
MessagePublié: 29 Juil 2014 8:37 
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Nanardeur fou ?
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Inscrit le: 24 Déc 2011 20:36
Messages: 2444
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Merci ! :D :fiesta:

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