Forum Nanarland.com
https://forum.nanarland.com/

Final score (1987) Arizal
https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=21706
Page 1 sur 1

Auteur:  JACK TILLMAN [ 06 Mars 2015 19:14 ]
Sujet du message:  Final score (1987) Arizal

Encore une œuvre signée Arizal, valeur sûre du nanar d'action indonésien. Des chroniques de "The Stabilizer" et "Lethal Hunter", deux autres perles du Maitre, devraient suivre prochainement. Bonne lecture. :wink:

-_-


FINAL SCORE

Image

Titre alternatif : Elegy of a massacre

Réalisateur : Arizal

Année : 1987

Pays : Indonésie

Genre : La revanche d'un blond (catégorie : Sécuritaire)

Durée : 1h20

Acteurs principaux : Christopher Mitchum, Mike Abbott, Ida Iasha, Dicky Zulkarnaen



Image

Image


Le cinéma d'auto-défense possède la qualité de ne pas se caractériser par son sens de la nuance. Le cinéma bis indonésien des années 80 nous a offert de nombreux trésors de folie nanarde et de kitch exotique ("Le justicier contre la reine des crocodiles", "La revanche de Samson", "Nasty Hunter"...). Christopher Mitchum et Mike Abbott sont deux acteurs au charisme nanar rare. Alors, quand l'efficace tâcheron Arizal met en scène tous ces éléments, on est en droit de s'attendre à une œuvre d'une grande finesse.

Image


Petite bisserie tournée pour l'export, "Final score", s'il est loin de constituer la crème du nanar made in Jakarta, n'en est pas moins un des rejetons les plus violemment nazes du genre "vigilante", à faire passer "Blastfighter l'exécuteur" pour une étude socio-psychologique subtile et raffinée. Ce film d'action réjouissant est en effet un des shoot'em up les plus décérébrés de tous les temps.

Image


L'histoire, qui n'est qu'un prétexte à une tuerie continuelle, en est réduite au strict minimum scénaristique : Richard Brown (le lymphatique Chris Mitchum) est un ancien héros du Vietnam qui vit en heureux père de famille en Indonésie. Mais, le jour du huitième anniversaire de son fils, des méchants loubards moustachus surgissent chez lui, violent sauvagement et collectivement sa femme et la tuent, ainsi que leur fils. Le héros, qui en a gros sur la patate, n'aura de cesse de se venger en massacrant un par un tous les vilains trafiquants et de remonter, sbire après sbire, jusqu'au vilain ultime, l'abjectissime Monsieur Hawk (le fantabuleux Mike Abbott)...

Image
Image
Image
Image
Du vilain punk à moustache.

Image
Deux sbires qui attendent tranquillement leur tour pour violer la femme du héros en plaisantant avec insouciance. La classe !

Image
Reconnaissons qu'il a l'air triste en trouvant sa famille massacrée, mais vu que c'est l'expression qu'il aura pendant tout le film, ça compte pas vraiment.

Image
Image
Trafic de drogue, tripots clandestins... Il y a quelque chose de pourri au royaume de Mike Abbott...

Image
Chris Mitchum va faire l'ménage !


Image
_ "Tiens, j'vais commencer par toi, ta moustache me revient pas !"
_ "Mais-euh !"



Dans le bref paragraphe précédent, je viens, non pas de résumer l'intrigue dans ses grandes lignes, mais de raconter le script dans son intégralité ! La raison pour laquelle Mike Abbott a fait assassiner la famille de Chris est à peine évoquée de manière complètement anecdotique, c'est le prétexte scénaristique dans sa flagrante gratuité. Le film ne possède pas le moindre rebondissement, aucune sous-intrigue ni twist, il n'est qu'une boucherie d'une heure et quart poussant le bourrinage jusque dans ses derniers retranchements d'absurdité. Car comme le dit Chris, "ce qui compte c'est le score final", et en effet, rarement un actioner aura autant mérité son titre que "Final Score", le film atteignant au final un score de kill-count proprement estomaquant. Car à peine une scène de dialogue commence-t-elle, que des sbires déboulent de nulle part et qu'un nouveau massacre démarre. Les sbires savent toujours où est Chris quand bien même ils n'ont aucun moyen de connaitre ses déplacements (un cas flagrant de téléportation nanarde). Chris téléphone depuis une cabine : hop ! baston. Chris entre par hasard dans un hôtel de passe : hop ! baston. Ça n'arrête jamais, ça se canarde tout le temps et ça pète dans tous les coins. Fusillades, explosions, courses-poursuites et ralentis miteux se succèdent sans aucun temps mort (sans aucun cascadeur mort, c'est déjà moins sûr...), ponctuées de temps en temps d'une séquence de flottement débile, comme ce sbire gweilo qui demande en plein gunfight à son chef : _ "Monsieur ! _ Oui, qu'est-ce qu'il y a ? _ Rien m'sieur !" avant d'être criblé de balles par Chris Mitchum dans un de ses furtifs et indescriptibles effets involontairement comiques qui surprennent le spectateur par leur connerie et font un peu la magie du nanar.

Image
Image
Image
Image
Image
Image
Dans ce film, il n'y a pas un bâtiment ou un véhicule que Chris ne fasse exploser. C'en devient comique à force.

Image
Image
"Argh, damned ! Des moustachus m'ont tendu une embuscade sur la route !"

Image
Image
"Heureusement j'ai toujours un lance-roquette dans ma boite à gant."

Image
"Prenez ça, bande de vulgaires mannequins en mousse !"



N'affichant pas la moindre réaction devant les cadavres de sa femme et de son fils, Chris Mitchum a beau n'y mettre aucune conviction, son personnage est la plus efficace et invincible machine à tuer vue depuis Mike Ransom (si, si !). Bête de guerre ultime, combattant imbattable, vengeur impitoyable et sadique, Chris est une armée à lui tout seul qui déchaine toute sa fureur vengeresse contre les pauvres truands indonésiens comme il mettait autrefois les Viêt-congs en déroute les doigts dans le nez, Chuck Norris-like. Évitant des milliards de balles et décimant les neuf dixièmes du casting à lui seul, il semble être un ange exterminateur blasé accomplissant sa revanche d'un air si peu concerné et si démoralisé qu'on dirait un découpeur de volaille qui aurait trente ans d'abattoir derrière lui en plein ouvrage à chaque fois qu'il supprime un voyou. M-16, Uzi, bazooka, grenades, couteau, hache, tabouret, Chris dispose de tout un arsenal et d'un panel de techniques pour tuer son prochain, à défaut de disposer d'un panel d'expressions faciales.

Image
Image
Image
Image
Image
Dans un flashback du Nam, Chris et ses potes cassent du coco, fracassent de la hutte en bambou et libèrent du MIA dans la joie et la bonne humeur.

Image
Image
Vas-y Chris, crame-les tous ces sales Viêts !

Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Les moustachus meurent à la chaine sous les balles de Chris en levant les bras et en poussant des "AAAAARGH !" de professionnels.


Image
Chris coche les noms de ses ennemis abattus comme une liste de courses au supermarché.


Reconnaissons tout de même qu'il fait ici quelques efforts furtifs mais louables pour se mettre dans la peau de son personnage. On a vraiment mal pour lui quand il se fait torturer et son expression de détresse permanente suscite une certaine pitié chez le spectateur. Ainsi, Chris Mitchum est un peu moins inexistant que d'ordinaire. Il décroche même un sourire à un moment ! Cela dit, si le jeu de Chris se révèle très légèrement moins catastrophique que dans, par exemple, "L'Ange de la Mort", le sadisme, la froideur et la brutalité dont il fait preuve ici feraient passer l'inspecteur Harry pour un hippie laxiste de gauche et Paul Kersey (le justicier joué par Charles Bronson, pas le forumeur) pour un papy gâteau inoffensif. Cette sauvagerie destructrice contrebalancée par son apathie droopyesque, c'est quand même un bon motif d'hilarité pour le spectateur.

Image
Image
Image
Image
Image
Sur cette cap, Chris est sensé être très en colère.

Image
Là il se fait torturer.

Image
Image
Ici, il exprime la suspicion par un subtil plissement d’œil. Une leçon d'actor's studio.



Le film offre quelques débordements trashs rigolos, comme la scène où Chris, capturé et torturé par les hommes de main du méchant, s'évade grâce à la complicité de la secrétaire du bad guy (Ida Iasha, déguisée en ninja), et enfonce un tisonnier brulant dans le cul de son tortionnaire ! Les dialogues sont eux aussi assez gratinés, renforcés en VF par le doubleur de Chris qui parle avec une espèce d'accent british aussi énigmatique que risible, doublé d'une volonté de donner l'intonation la plus bourrine possible à sa voix. Mais Chris Mitchum n'est pas qu'une brute épaisse, il a aussi un cœur et emballera Ida Iasha, oubliant au bout de quelques jours son deuil pour les besoins d'un motif de vengeance supplémentaire lorsque la pauvre Ida mourra dans les bras de notre Punisher indonésien, qui ne modifiera en rien son regard de cocker figé devant cette nouvelle perte affective.

Image
Image
"Tu le vois mon gros tison ?"

Image
Image
Une sodomie particulièrement douloureuse. Et personne n'a pensé à appeler les sœurs Rauch ?

Image
Image
Ida Iasha, avec et sans cagoule.

Image
Image
Là, ça se voit pas trop mais il est vachement furax Chris et il hurle vengeance intérieurement.



Mike Abbott de son coté, cabotine comme d'habitude dans son éternel rôle de tyrannique chef mafieux. Son personnage est ici une caricature permanente dont le loisir favori est de tuer ses propres sbires sans aucune raison. Ce trait caractéristique des vilains de série B offre quelques moments de rigolade, comme quand il abat son bras droit en pleine réunion car ce dernier l'avait contredit ("The Boss is always right !"), où encore cette servante qui vient le prévenir d'un danger et qu'il remercie sans même se rendre compte qu'il lui loge une balle dans le bide; un réflexe sans doute... Je me suis toujours demandé pourquoi les producteurs asiatiques ne lui confiait que des rôles de salopards, lui dont le visage respire la sympathie. En tout cas, il a assurément plus de présence et suscite davantage l'empathie que Chris Mitchum (même si Chris est sympathique quand même, à sa manière). Mais c'est surement en raison de son talent infini à faire les gros yeux globuleux quand il meurt, ici victime de la moto tunée avec mitraillettes et lance-roquettes incorporées à munitions illimitées de Chris. En effet, succès de "Delta Force" oblige, notre héros châtie les gredins au volant d'une moto bionique, qu'il a lui même bricolé, car c'est bien connu depuis "L'Agence Tous Risques", les justiciers sont toujours des as de la bidouille d'armes improbables.

Image
_ "Eh Mike, y a Chris Mitchum qui tue tous tes moustachus !"
_ "Queuah !?

Image
Image
"Y a que moi qui ai le droit de tuer mes moustachus !"

Image
L'Indonésie c'est le Pérou pour Mike ! Son bureau de boss de la mafia est deux fois plus grand qu'à Hong-Kong !

Image
Image
Image
Image
Concours de grimaces entre Chris et Mike. Lequel des deux sortira-t-il vainqueur ?

Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Chris liquide les derniers moustachus d'Indonésie avec sa moto de la "Mega Force".

Image
Une séquence très "post-apo philippin".



La grande époque de la folie poétique du cinéma d'exploitation indonésien étant passée au profit de l'usinage faiblard de bouses sans âme, "Final score" fait partie des vestiges d'un âge hélas révolu que le nanardeur pourra regarder l’œil humide en pensant au bon vieux temps. Après ce film, Arizal continuera sur sa lancée et livrera encore quelques sympathiques nanars d'action. Il retrouvera ainsi ces chers Chris Mitchum et Mike Abbott ainsi qu'Ida Iasha sur "American hunter" aka "Lethal hunter" et réalisera bien d'autres merveilles, caractérisées par une générosité dans l'action explosive et dans la bêtise la plus insondable.

Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Le grand jeu "Comment tuer Mike Abbott" (à noter que la maison explose sans aucune raison, mais on n'est plus à ça près).


Note : 1,75/5

Cote de rareté : 3, rare.

"Final Score" est paru en VHS chez René Chateau (éditeur dont je doute qu'il se risque à sortir le film en DVD un jour). En guise de support numérique, le site http://www.trash-online.com propose ce métrage en VHS rip dans son catalogue réunissant d'autres œuvres du même calibre.

Image

Lien utile : l'article très juste du site Dvdclassik.com, qui résume parfaitement le sentiment que l'on a devant ce déchainement de violence absurde http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 2s&cad=rja

L'article de Peter Wonkley pour le site DeVilDead.com : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 1401,d.bGQ

Une affiche en plus (avec un titre délicieux) :

Image

Auteur:  Plissken [ 06 Mars 2015 20:03 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Les caps de Mike Abbott me rappellent ce moment que je faisais les caps pour "Hands of Death" et que j'ai eu un fou rire en mettant pause sur VLS et en voyant la tronche du bonhomme.
La chronique m'a plutôt donné envie de voir le film. De toutes façons, des moustachus qui se font descendre par dizaine, qui y résisterait ?

Auteur:  Paul Kersey [ 09 Mars 2015 4:59 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Vu il y a quelques mois en anglais.

Perso, l'ultra-violence ne m'a pas choqué, c'est quand même inhérent à la fois au cinéma bis indonésien et au genre du rape and revenge, même si c'est très appuyé ici, ce ne l'est pas tellement plus que dans un quelconque polar italien des années 70.
En revanche, l'apathie de Chris Mitchum est toujours aussi surprenante, même quand on connait le bonhomme. Il a d'ailleurs l'air si peu concerné qu'on se demande pourquoi il déclenche autant de violence. Une redéfinition du concept de "force tranquille"?

Auteur:  Rogojine [ 12 Mars 2015 1:34 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

JACK TILLMAN a écrit:
Chris dispose de tout un arsenal et d'un panel de techniques pour tuer son prochain, à défaut de disposer d'un panel d'expressions faciales.

:worship:
Une excellente chronique pour un genre de films qui ne déçoit pas ! Personnellement j'ai toujours eu de l'admiration pour les nanars qui, malgré leur micro-budget, sont généreux en action et bourrinade variée.

Auteur:  JACK TILLMAN [ 13 Mars 2015 17:46 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Merci à tous pour vos retours. :D

@Paul Kersey : Perso, ce n'est pas tant que le film soit ultra-violent que j'ai trouvé nanar, mais surtout le coté profondément décérébré du film qui m'a vraiment plu. Le scénario n'est pas la priorité principale des films d'action, ça c'est entendu. Mais un script à ce point rachitique, c'est assez rare je trouve (enfin, je crois que j'ai rarement vu une trame aussi basique). Et c'est tant mieux car le spectacle n'en est que plus sympathique. Ça m'a un peu fait le même effet que "The hard way" et "American force", ce coté shoot'em up tellement extrémiste qu'il en devient nanar (même s'il remplit parfaitement son contrat du même coup). :wink: Et le décalage entre l'inexpressivité de Chris et sa frénésie destructrice est en effet assez hallucinant. :D

Auteur:  RICO [ 18 Avr 2015 14:38 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Une très bonne chronique d'un film vraiment sympa et rythmé que j'aurais personnellement presque classé en bon film si la démesure cheapos de l'ensemble et le jeu outrancier de ses deux stars (même Chris Mitchum semble plus éveillé qu'à l'habitude !) ne lui conférait pas cette touch' si plaisante.

La chonique est sur le site, bravo Jack !



http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... score.html

Auteur:  JACK TILLMAN [ 18 Avr 2015 22:10 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Oh merci, merci ! :D :fiesta:

Auteur:  ROTOR [ 19 Avr 2015 0:39 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

J'avais mis sur youteub, ya déjà fort longtemps, le passage de la torture anale à base de tisonnier brulant.

https://www.youtube.com/watch?v=AfF-u27-7zY

ouille :banana2:

Auteur:  Stryker [ 12 Mai 2015 15:46 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

C'est vrai qu'ici Chris Mitchum est totalement à contre-emploi. En même temps ça montre peut-être que c'est une vraie machine de guerre insensible, capable de tuer des dizaines d'ennemis sans sourciller. Mieux que Chuck Norris finalement.

Auteur:  Nasty Hunter [ 05 Fév 2019 19:21 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Lien achat pour les intéressés : https://www.omg-entertainment.nl/products
Image
et
Image
Test du DVD : http://10kbullets.com/reviews/l/lethal-hunter/

Acheté tout 2 en DVD import NL :-D
L'image est vraiment pas mal vue les sources utilisés, c'est bien mieux que le précédant DVD tiré un vhsrip pour final score.
Les bandes son agréables, ça pète bien durant les guns fight.
Les sous-titres sont non imposés. On regrettera bien évidemment notre VF qui se trouvait sur la VHS, mais les montages étant différents (le montage DVD et plus long), il y a peu de chance un jour le titre ressorte ici en DVD avec son montage complet et VF a trous.
Mais bon, Mike Abbott en VO, cela le fait aussi tout autant voir même plus par moment ! :lol:
2 excellents films, enfin vous me comprenez :roll:
Merci également a JACK TILLMAN pour sa chronique délicieuse.

Auteur:  JACK TILLMAN [ 06 Fév 2019 9:22 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Merci du compliment, Nasty Hunter. :D

Auteur:  Cyborg [ 26 Oct 2022 15:50 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Vu sur la chaîne de Jack.

Je m'en suis tapé des films de gros bourrin, mais alors là... C'est incroyable d'en arriver à tel niveau. Aucune histoire, des scènes ultras violentes qui s'enchaînent à rythme frénétique, des civils tués à la pelle, des véhicules qui explosent tout le temps, parfois même sans raison. Et quel contraste avec le héros qui flingue tout ça avec une nonchalance totalement surréaliste. Avec en plus cet espèce d'accent en VF, on dirait George Stobbart reconverti dans le vigilantisme sauvage.

Un moment qui m'a particulièrement fait rire dans la course-poursuite blindée de faux raccords, c'est quand Christopher saute par dessus le camion à l'arrêt. Je sais que dans les films d'action, la loi de la physique fait qu'une voiture peut tout à fait servir de tremplin, mais un camion, je n'avais jamais vu ça.

Auteur:  JACK TILLMAN [ 26 Oct 2022 22:00 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Aah, je pensais bien que le film allait te plaire, Cyborg. :D

Pour celles et ceux qui souhaiteraient également voir Chris Mitchum exterminer les trois quarts de la population indonésienne à lui tout seul en VF, cliquez sur l'image ci-dessous :

Image

Auteur:  Cyborg [ 27 Nov 2022 22:13 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

En repensant à Final Score (oui, quand je me laisse aller à la méditation, je pense à Final Score), un truc qui m'a aussi bien fait marrer est l'arrivée de la police à la fin qui, si elle était volontaire, serait une parodie assez pertinente.

Car vous savez, dans les films d'action, quand le héros fait tout péter après avoir tué son ennemi juré et tous ses sbires, on ne rajoute pas une péripétie avec la police qui l'embarque quand elle arrive à la fin. Elle est là pour constater les dégâts que le héros a réussi à générer tout seul et lui donner quelques éventuels soins rapides. Alors que bon, normalement si tu es la police et que tu vois un mec sortir d'un bâtiment en feu avec des cadavres partout, tu ne le laisses pas partir tranquillement.

Dans Final Score, la police arrive à la fin alors que c'est un carnage total et bien sûr elle est là : "c'est bon, on est au courant, on a les preuves, vous êtes innocent, etc.". Et Christopher répond : "oui, tout ce qui compte c'est le score final". Du style : "évidemment que tu n'allais pas m'embarquer gros, on est dans un film d'action".

Auteur:  JACK TILLMAN [ 28 Nov 2022 19:18 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Oui, perso c'est aussi un des clichés que j'aime le plus dans les films d'action à la cool de ces années-là. :D
Et on se demande aussi à quoi vont servir les preuves collectées par Chris Mitchum maintenant qu'il a complètement décimé le gang de Mike Abott du plus petit sbire au grand patron. Il va leur faire un procès posthume ?

Auteur:  Cyborg [ 28 Nov 2022 20:28 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Il y a aussi ça dans Snake Eater, tu sais quand la police arrive à la fin elle n'adresse même pas la parole à Lorenzo qui lui est réconforté par les filles, alors que c'est flagrant qu'il vient de sauvagement tuer plusieurs personnes. En plus, si je me souviens bien, il n'y a à aucun moment histoire d'enquête sur les agissements de la famille de tarés, contrairement à Final Score où au moins Julia s'occupe de trouver des preuves contre Mike.

Auteur:  JACK TILLMAN [ 28 Nov 2022 21:50 ]
Sujet du message:  Re: Final score (1987) Arizal

Oui, c'est vrai, c'est d'ailleurs rigolo dans ces films (Snake Eater et les autres) comment le héros flic se fait taper sur les doigts au début pour ses méthodes pas très orthodoxes, pour à la fin s'en tirer sans problème après avoir tué un tas de personnes de façon expéditive.
Il y a bien quelques films de cette époque où le héros se fait arrêter une fois son nettoyage terminé (parfois, les films repompent le plan final du premier Rambo) mais ça reste assez rare.

Page 1 sur 1 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
http://www.phpbb.com/