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 Sujet du message: Opération Poker - Osvaldo Civirani - 1966
MessagePublié: 13 Oct 2007 18:13 
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Nanardeur fou ?
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Opération Poker

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... ationpoker

Durée: 1h27
Année: 1966
Pays: Italie
Avec: Roger Browne, José Greci, Sancho Gracia, Roberto Messina, Carla Calo… .
Réalisateur: Osvaldo Civirani
Catégorie: Espionnage
Genre: Imbroglios à gogos pour OS-4

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Le septième art a toujours été le théâtre d'effets de mode. Il y eu la disparition de Bruce Lee, nous gratifiant d'une Bruceploitation pour le moins conséquente. Mais aussi des long-métrages de barbares jouissant de l'aura de Conan. Sans oublier, les sous Mad Max ouvrant l'ère du post-apocalypse de supermarché.

Parmi ces différents cycles de l'histoire cinématographique, la sortie de docteur No aura permis de voir émerger un nombre incalculable d'espions. Coplan, OSS 117… les agents secrets de toutes sortes se comptaient par dizaine et la période fut si faste qu'il nous serait aisé de parler de "Bond Age" si le terme ne prêtait pas tant à confusion. Toujours est il qu'avec Opération Poker, nous entrons de plain-pied dans cette vague d'œuvres produites à la chaîne pour tenter, vainement, de damer le pion à 007. Hélas pour les instigateurs du projet, le film dont ils sont à l'origine ne risque pas de faire oublier le grand Sean Connery, mais va au contraire se fourvoyer dans une gaudriole involontaire pas dénuée de charme.


C'est sans déplaisir que nous suivrons donc les exploits de Glenn Foster alias l'agent OS-4. Alors en pleine mission visant à découvrir le secret permettant au dénommé Johnny Parker de gagner aux cartes, il est rappelé d'urgence par son patron, Scott, pour prendre le relais de Donald Taylor, un de ses amis en charge de la protection de Yun Tao, représentant du gouvernement de Saigon, qui doit rencontrer le secrétaire général de l'ONU. Mais il lui faudra faire vite car des hommes semblent en vouloir à Yun Tao, ainsi qu'à Fred, Helen, Larry et Donald, les agents qui le surveillent, sans oublier Lise, une espionne que devra retrouver Glenn avec l'aide d'Oswald. Pendant ce temps, Johnny Parker se voit contraint de se plier aux exigences d'une organisation secrète à cause de son passé, où sous le nom de Novac, il était l'assistant de Kruger, un scientifique allemand qui travaillait pour les soviets. Foster, découvrira-t-il qui se cache derrière la scène pour tirer les ficelles ? Survivra-t-il à tous les pièges qui lui seront tendus alors qu'Helga, sa propre petite amie se trouve être un agent double ?


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A vue de nez, la trame semble être digne des pires plans de cette ordure de Maurice dans "Flic ou ninja", à ceci près qu'il aurait cette fois définitivement pété un câble. Et pourtant, ce qui risque de suprendre c'est qu'à l'écran, le résultat devient encore plus chaotique, la faute à un montage qu'on qualifiera de hasardeux voire totalement bordélique. Narrée en dépit du bon sens et de la logique, l'histoire s'embourbe dans l'incohérence la plus totale à mesure qu'avance le film. A un certain stade, on en arriverait à croire que le metteur en scène s'est mis en tête d'assembler son œuvre après avoir tiré au sort l'ordre des scènes dans un chapeau, sans se préoccuper d'introduire ses éléments d'une séquence à l'autre. La preuve de ce foutoir narratif étant sans nul doute la mort de la copine de notre héros, dont on ne saura jamais pour qui elle travaillait. Néanmoins, le plus fort reste à venir car sans crier gare, cette jeune demoiselle se verra ressuscitée une dizaine de minutes plus tard sans qu'on nous ait expliqué le fin mot de ce retournement de situation rocambolesque. Astuce de Foster pour duper les employeurs de sa chérie ou mise en scène approximative ? La deuxième théorie semble se tenir davantage, si on en croit les scènes où apparaissent nos tourtereaux et qui semblent toutes provenir de la même session de tournage, au détail près qu'elles ont été greffées au petit bonheur la chance dans la trame, notre couple se retrouvant à différents endroits du globe dans un casino qui semble pourtant être le même. Des déplacements incessants qui ne font que renforcer la confusion, d'autant plus que les espions se faisant dessouder n'apparaissent que très rarement aux côtés du bon Glenn, au point d'imaginer être devant un véritable 2 en 1. Une sensation qui ne sera pas atténuée par les incessants coups de fil passés ou reçus par les différents personnages.

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"Et n'oublie pas Oswald: seul un espion peut battre un espion".

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Bon sang ! Godfrey Ho est dans le coup, tout s'explique !

Mais la réalisation cauchemardesque va être aussi bien aidée par le comportement absurde des personnages, rendant davantage confuses des situations qui en l'état, donnaient dans le n'importe quoi bien frappé. On ne reviendra pas sur la stratégie pour protéger Yun Tao qui génère une logistique assez spectaculaire à base de détournement d'avion, ni même sur des espions particulièrement crétins qui ne se méfieront jamais d'une mystérieuse inconnue et cela même quand celle-ci les aborde en leur déclarant de but en blanc qu'elle sait qu'ils appartiennent aux services secrets. Le pire adviendra en fait lorsqu'une des collègues de Foster se fera enlever, alors que tous les autres agents se feront abattre sans autre forme de procès, preuve que la cohérence n'est pas le fort des deux camps. Pour réussir à sauver leur associée, c'est tout naturellement que le bon Glenn et son contact sur place décident d'utiliser un chien pour remonter la piste des kidnappeurs. Une entreprise qui fonctionne assez bien grâce à l'utilisation d'un émetteur hyper sophistiqué… fonctionnant à piles. Mais une fois sur les lieux, l'animal se fera repérer par les malandrins et son collier explosera. On remarquera donc que la logique des espions en terme d'opérations de sauvetages trouve vite ses limites, nos agents préférant laisser se faire sauter le toutou alors même que leur amie se trouve dans la pièce et a des chances d'y passer en même temps que ses geôliers.

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L'émetteur à piles, en ce moment dans votre menu Happy Meal.

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"Bonjour monsieur l'espion. Ça vous dirait de me suivre dans ce bois isolé, pour que je vous bute discrètement ?
-Hum, ma foi, c'est une bonne idée, je vous suis."



Derrière cette trame dédaléenne parsemée d'embûches, se cache notamment Osvaldo Civirani, également réalisateur du film. Bien qu'on puisse lui reprocher moins de choses concernant sa mise en scène, on ne peut pas dire qu'elle soit exempte de toute critique, la faute à des moyens parfois limités. Certes, les extérieurs sont une invitation aux voyages et ont tout l'air d'avoir été tourné en dehors des frontières transalpines, du moins dans certains cas, ce qui indique que le budget devait être relativement confortable. Là où le bât blesse, c'est dans les rares effets spéciaux employés, comme quelques explosions plus proche du pétard humide que de la déflagration impressionnante ou encore, l'utilisation de lentilles à infrarouges permettant à Glenn de voir à travers les murs, les cartes, mais pas les vêtements, allez comprendre. En même temps, après l'émetteur à autonomie pas tout à fait illimitée on peut très bien avoir un gadget qui permette de voir à peu près à travers les objets. Autre point noir dans le travail de notre metteur en scène, les scènes d'action en particulier les fusillades, ces dernières s'avérant tellement bien filmées qu'on dirait que les protagonistes peuvent tirer à travers les murs et quand même toucher leurs cibles. On y ajoutera aussi une baston lors de la seule scène de nuit, où il faut simplement être un mutant pour décoder ce qui s'y passe tant l'éclairage y est inexistant.

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Ah oui, vu de la sorte, c'est beaucoup plus clair toute cette histoire… .

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Doté d'une invention révolutionnaire, le brave Glenn ne trouve rien de mieux que l'utiliser pour mater les gonzesses. On ne se refait pas.


Concernant notre héros, le constat n'est guère plus glorieux et Glenn Foster s'avère être à James Bond ce que Rotex est à la montre de luxe, à savoir une pâle imitation. Joué par l'inoxydable Roger Browne, remarqué notamment dans "Karzan l'homme singe" ou "Le diabolique superman", notre héros ne brille pas vraiment par ses moments de bravoure. Pas qu'il rechigne à combattre l'ennemi. Il mettra bien au tapis quelques brutes épaisses et abattra une poignée de sbires dans une ou deux gunfights, l'occasion de remarquer que Foster et Bond partage au moins le même sens de la précision, nos espions faisant systématiquement mouche alors que leurs assaillants videront plusieurs chargeurs sans jamais les atteindre. Non, le problème n'est pas dans ses prédispositions à se défendre. Disons plutôt qu'il se caractérise comme un partisan du moindre effort, préférant laisser un de ses collègues désarmé se faire molester par plusieurs brutes d'un bon quintal chacun pendant que lui, dans son coin, tient en respect une femme avec son pistolet tout en lui taillant la bavette. Une attitude cool qu'il mettra encore à profit dans la continuité de cette scène où, décidemment prêt à donner le beau rôle à son compagnon, il s'enfuira dans les rues l'arme au poing pour que son acolyte ait bien le temps de prendre une bastos dans l'épaule. Un comportement qui, au final, lui vaut de passer plus pour un dangereux flemmard qu'un agent secret toujours sur la brèche. Pourtant, il serait bien moqueur de ne faire de lui qu'un intermittent de l'espionnage préférant faire du jet ski avec sa copine que de surveiller sa cible. Car être agent secret, c'est aussi avoir du flair et c'est sans problème que rentrant dans une maison censée être une planque de ses associés, notre ami devinera que les personnes qui s'y trouvent sont des ennemis et décidera de les attaquer. Et cela même, quand il aura décidé de son propre chef de ne pas respecter le code de reconnaissance en entrant, donnant en fait l'impression qu'il tabasse ses propres alliés sur un simple malentendu.

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Foster, l'espion qui glandait.

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The burne ultimatum.

Pour le reste, le film ne cache pas ses inspirations et tente crânement de donner le change malgré son budget. C'est ainsi que ceux qui auront en tête les premières aventures du plus fidèle agent de sa gracieuse majesté pourront s'amuser à détecter de-ci de-là quelques éléments assez évocateurs, comme une voiture lancée à vive allure sur une route escarpée évoquant une poursuite de "Docteur No", tandis que le look de Yun Tao à sa sortie d'avion renvoie au personnage d'Odd Job dans "Goldfinger". Quant au titre, nul besoin de signaler qu'il lorgne ostensiblement vers "Opération Tonnerre". Il est d'ailleurs intéressant de voir que la similitude ne s'arrête pas aux simples œuvres cinématographiques, la mission où Foster doit jouer au poker s'inspirant aussi un peu du roman "Casino Royale" dont la parodie avec Peter Sellers devait sortir à peine un an plus tard sur grand écran.

ImageImage

Nanar par intermittence mais kitsch de long en large, Opération Poker est le genre de petit divertissement sans prétention qui vous fera sourire sans difficulté. Bien évidemment, il y a des petites baisses de régime et ne vous attendez pas à des esclaffements en rafale, mais si vous essayez de suivre l'intrigue générale et d'en débusquer les incohérences, vous risquez dès lors de bien vous amuser. Ajoutez-y le charme des sixties, un héros pas toujours dans le coup et quelques scènes splendides de niaiserie et vous obtiendrez un succédané de James Bond qui, s'il ne le dépasse pas en élégance, le surclasse sur le terrain de l'humour involontaire.

On dira ce qu'on voudra, les effets de mode, ça a aussi du bon.

Wolfwood 2,25/5

---------------------------

Cote de rareté

Pièce de collection

Il fallait s'en douter, c'est encore une fois par la case VHS que le nanarophile devra passer, en dénichant les rares cassettes de chez VIP ou Socai, aux visuels strictement identiques.

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Mon avis que pour une édition DVD, il faudra attendre la création d'une collection "Les coups de cœurs de Patrick Bruel" ou un truc de ce genre. Et encore, ce n'est pas certain.

-------------------------
Bonus:

Le générique du film.

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la-li-lu-le-lo


Dernière édition par Wolfwood le 31 Déc 2007 16:07, édité 5 fois au total.

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MessagePublié: 13 Oct 2007 18:50 
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Localisation: J'en sais rien, chuis perdu !!!!!
Excellente chro !!!! J'ai rarement vu un film aussi bordélique que celui-la.

A noter qu'il existe une autre aventure de l'agent os4: Opération Fbi. Les motivations du héros y sont assez nébuleuses mais le reste se tient et hormis 2 jolis mannequins en mousse pas grand chose a sauver.

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On ne marque pas avec ses pieds, on marque avec ses couilles ! ( coup de tête )


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MessagePublié: 13 Oct 2007 20:16 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Yeah, la voilà la nouvelle machine à chroniques du forum. :P
Pas grand chose à redire, sinon qu'il faut que je trouve le temps de le voir, vu mon attrait pour les films d'espionnage bisseux.

Citer:
qu'il nous serait aisé de parler de "Bond Age"

Ahahahaha, elle est de toi ? :D

Citer:
On ne reviendra pas sur la stratégie pour protéger Yun Tao qui généré une logistique assez spectaculaire à base de détournement d'avion

Génère, non ?

Citer:
après l'émetteur à autonomie pas tout à fait illimité

Manque un "e" à "illimité".

Citer:
ces dernières s'avérant tellement bien filmés

Filmées.

Citer:
il s'enfuira dans les rues l'arme au poing pour que son acolyte est bien le temps de prendre une bastos dans l'épaule

Ait bien le temps.

Citer:
c'est sans problème que rentrant dans une maison sensée être une planque de ses associés,

Censée.

Citer:
Nanar par intermittent

Intermittence, non ?

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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MessagePublié: 13 Oct 2007 21:19 
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Localisation: "dans une partouze à Troyes, en train de jeter du pop corn"
bien joué pour un film assez hard à chroniquer. On rend hommage à Bigorneau qui l'a déterré de chez pas où car il est vrai que ce nanar est fort agréable. Oswald en tout cas est le vrai héros du film : je surkiffe la scène où il se bat contre les molosses, allant jusqu'à prendre une bastos, alors que notre agent tape la causette :wink: .

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"rhaaa aaahaaa regardez qui est là, cette salope de Solange !"

( femmes en cage )


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MessagePublié: 13 Oct 2007 21:59 
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Localisation: Se promène avec un style et une classe inimitable !!!
J'adooooooorrrrrreeeeee, regardez dan....euh non, pardon, j'adore le scénario !!!!! :smiley3:

Petite note au passage, sur la jaquette, notre héros glandeur devient Glenn Forest....... :-D :roll:

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"et sinon à la porte.....et c'est pas la première fois qu'on fabrique une porte à la hâte pour virer un ptit trou de balle qui fait son malin !"
Perceval le Gallois, spécialiste en camouflage breton


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MessagePublié: 14 Oct 2007 9:49 
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
crapouillot a écrit:
Petite note au passage, sur la jaquette, notre héros glandeur devient Glenn Forest....... :-D :roll:


C'est en fait son nom dans la version originale, si j'en crois IMDB. J'ignore pourquoi il a été rebaptisé "Foster" dans la VF. :wink:

Kobal a écrit:

Citer:
qu'il nous serait aisé de parler de "Bond Age"

Ahahahaha, elle est de toi ? :D

En tout cas, elle m'est venue naturellement et je n'ai pas le souvenir de l'avoir entendu ailleurs.

Il n'empêche qu'il y a maintenant un bon paquet de films où l'on retrouve ce sympathique Roger Browne. Je ne sais pas si les spécialistes du cinéma italien ont des infos sur ce monsieur, sinon, ça serait peut être intéressant de faire une petite bio. Enfin, je dis ça... .

Et merci pour vos remarques constructives, ça fait plaisir. :D

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MessagePublié: 17 Oct 2007 15:38 
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Localisation: chez une copine
J'aime bien quand la chro est dans le ton du film, ici on sent que c'est pas le nawak ultime, mais on a un bon compte-rendu qui éveille la curiosité. Les sous-Bond qui ne sont que des navets sont légion, content de voir qu'il en existe un marrant!

Je complète l'édifice de relecture amorcé par Kobal:
Citer:
"nous entrons de pleins pieds dans cette vague d'œuvres produites à la chaîne pour tenter, vainement, de damner le pion à 007"
>>de plain-pied, damer

"Foster, découvrira t'il qui se cache derrière la scène pour tirer les ficelles ? Survivra t'il à tout les pièges"
>>Foster découvrira-t-il, survivra-t-il à tous les pièges

"la faute à un montage qu'on qualifiera d'hasardeux"
>>de hasardeux. C'est le hasard, pas l'hasard, jeune sacripan...

"Narré en dépit du bon sens et de la logique, l'histoire s'embourbe dans l'incohérence la plus totale plus avance le film."
>>Narrée, plus le film avance ou plus on avance dans le film, mais ça fait beaucoup de "plus"... Disons, à mesure qu'avance le film?

"au détail près qu'elles ont été greffé au petit bonheur la chance dans la trame,"
>>greffées

"l'animal se ferra repérer"
>>fera

"leur amie se trouve dans la pièce et a des chances d'y passe en même temps que ces geôliers."
>>d'y passer, ses geôliers

"Bien qu'on puisse lui reprocher moins de chose"
>>choses

"les scènes d'actions"
>>d'action

Légende de la photo: "Ah oui, vu de la sorte, c'est beaucoup claire toute cette histoire… ."
dit comme ça, en effet! :-D

"mais si vous essayiez de suivre l'intrigue générale"
>>essayez

"quelques scènes splendide de niaiseries"
>>splendides de niaiserie

+ deux "quant" à remplacer par "quand" :roll:

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- On aurait dit un félon qui volait (aux pauvres) -


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MessagePublié: 17 Oct 2007 16:05 
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Localisation: "dans une partouze à Troyes, en train de jeter du pop corn"
Eh ben moi je propose que les corrections se fassent par MP.

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MessagePublié: 17 Oct 2007 16:09 
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
nanar-addict a écrit:
Eh ben moi je propose que les corrections se fassent par MP.


Pareil, le côté prof de français, qui pointe du doigt les erreurs des autres d'un air "je vais vous apprendre à écrire", ça me donne pas trop envie de corriger personnellement.

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MessagePublié: 17 Oct 2007 16:16 
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nanar-addict a écrit:
Eh ben moi je propose que les corrections se fassent par MP.


ça risque d'être une fausse bonne idée, le rédacteur va recevoir 50 MP d'un correcteur différent qui pensera être le seul ou le premier à chaque fois. là au moins celui qui veut aider à la correction sait quelles fautes ont été soulignées.


ImageImage

je lui trouve un petit côté Peter Falk jeune sous lexomyl à Foster sur ces images moi, en tout cas la chro comme les caps donnent bien envie de le mater.


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MessagePublié: 17 Oct 2007 16:25 
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
benoît a écrit:
nanar-addict a écrit:
Eh ben moi je propose que les corrections se fassent par MP.


ça risque d'être une fausse bonne idée, le rédacteur va recevoir 50 MP d'un correcteur différent qui pensera être le seul ou le premier à chaque fois.


En même temps, si on compte les gens qui passent leur temps à lire des chros pour débusquer des fautes, je doute qu'il soit au nombre de cinquante.

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MessagePublié: 17 Oct 2007 17:09 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Ploumizolin
Moi je trouve que ça contribue à améliorer la chronique puisque les fautes sont éradiquées dès la parution sur le forum.
Par contre ce qu'il faudrait, c'est que une fois que les fautes on été corrigées, le post qui les signale soit effacé afin que les 10 premiers commentaires à une chro ne soient pas des remarques orthographiques redondantes (ben oui puisqu'elles ne seront plus dans la chronique)
De toute façon on va bientôt changer 2/3 trucs dans ce forum puisque Nikita va être de nouveau chargé de l'administrer. Il pourra s'occuper d'effacer les posts qui signalent des fautes déjà corrigées.

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"Heureusement pour l'harmonie du post-apo international, le casting termine dans une carrière abandonnée."
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MessagePublié: 17 Oct 2007 18:40 
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Localisation: Grenobyl
Comme c'est moi qui met la plupart des chroniques en ligne sur le site, je rejette toujours un oeil pour les fautes (bon, sauf sur les 40 dernières, j'ai du retard...) et j'en trouve toujours (TOUJOURS), même chez ceux qui sont a priori des kings de l'orthographe. Du coup, en corriger un max sur le forum = avant même leur mise en ligne, c'est toujours ça de fait (et ça de boulot pour moi en moins après :-D ).

Honnêtement, je crois que la plupart de celles et ceux qui pointent des fautes ici et là de temps en temps ne le font pas pour rabaisser les autres et se la péter à peu de frais, c'est juste pour apporter leur petite contribution - aussi modeste soit-elle - et améliorer un peu l'ensemble sur la forme. Je note que les fautes qu'on trouve dans tes chroniques Wolfwood ne sont jamais des barbarismes ou des mots mal écrits, ce qui montre déjà que tu passes au moins tes textes au correcteur orthographique. Dans l'absolu je préfère quand même un texte bien écrit avec quelques fautes qu'un mauvais texte bien orthographié...

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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MessagePublié: 17 Oct 2007 21:17 
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Plante vivace ornementale
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Localisation: Ici...là, juste à droite
john nada is the king of orthographe :-D

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Citer:
Nanaralnd et une bon site (je connaisais pas) mais il abuse defois, mettre the punisher ou armaggedon il peuvent aller ce pendre.

Forumeur anonyme, quand tu nous tiens....


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MessagePublié: 21 Nov 2007 10:31 
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En ce qui concerne Roger Browne, il semble qu'il ait été plus actif comme doubleur que comme acteur : c'était l'un de ces nombreux acteurs anglo-saxons présents en Italie qui bossaient notamment en doublant en anglais pour l'export des films italiens, et tenaient plus ou moins régulièrement des rôles à l'écran. Des gens comme Donal O'Brien ou Edmund Purdom faisaient sans doute partie de ceux qui apparaissaient le plus souvent dans les films. J'ai lu que Roger Browne avait même été un temps président de l'association des doubleurs anglais en Italie.

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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MessagePublié: 21 Nov 2007 14:32 
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Nikita a écrit:
En ce qui concerne Roger Browne, il semble qu'il ait été plus actif comme doubleur que comme acteur : c'était l'un de ces nombreux acteurs anglo-saxons présents en Italie qui bossaient notamment en doublant en anglais pour l'export des films italiens, et tenaient plus ou moins régulièrement des rôles à l'écran. Des gens comme Donal O'Brien ou Edmund Purdom faisaient sans doute partie de ceux qui apparaissaient le plus souvent dans les films. J'ai lu que Roger Browne avait même été un temps président de l'association des doubleurs anglais en Italie.


C'est vrai que si l'on regarde sa filmo sur Imdb, certes pas fiable à 100%, il n'a "que" 27 films à son actif. Pour autant, il a suffisament de casseroles à son actif pour qu'on puisse s'attarder sur son cas. Enfin, moi, ce que j'en dit... . :roll:

Citer:
Moglie, due amici, quattro amanti, Una (1980)
"Return of the Saint" .... Hendricks (1 episode, 1979)
Riavanti... Marsch! (1979) (as Roger Brown) .... American Officer
Guerra dei robot, La (1978) (uncredited) .... Commander King
Emanuelle in America (1977) .... The Senator
Diario segreto da un carcere femminile (1973) .... Inspector Weil
Mano nera - prima della mafia, più della mafia, La (1973) .... State Attorney
Karzan, il favoloso uomo della jungla (1972) .... Lord Carter
Samoa, regina della giungla (1968) .... Clint Lomas
Mia mera, o pateras mou (1968)
Come rubare la corona d'Inghilterra (1967) .... Sir Reginald Hoover/Argoman
Password: Uccidete agente Gordon (1967) .... Doug Gordon
Rififí ad Amsterdam (1967)
Milione di dollari per sette assassini, Un (1966) .... Michael King
Spie amano i fiori, Le (1966) .... Martin Stevens
Tre centurioni, I (1966)
Operazione poker (1966) .... Glenn Forest
Superseven chiama Cairo (1965) .... Martin Stevens/Superseven
Vendetta di Spartacus, La (1965) .... Valerio
Hercules and the Princess of Troy (1965) (TV) .... Ortag
Sette contro tutti (1965) (as Roger Brown) .... Marcus Aulus
Schiavi più forti del mondo, Gli (1964) .... Marcus
Dieci gladiatori, I (1963) .... Glaucus Valerius
Marte, dio della guerra (1962)
Vulcano, figlio di Giove (1961) .... Mars

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la-li-lu-le-lo


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MessagePublié: 21 Nov 2007 14:40 
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Oui, il y aurait sûrement du boulot à faire sur lui, mais je ne vois aucune information en ligne. Peut-être dans des vieux Ciné Zine Zone, si quelqu'un en a. :?:

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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MessagePublié: 22 Nov 2007 10:05 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Sur un cheval, la corde au cou
Très bonne kro qui décrit bien à quoi s'attendre et met bien en avant les points nanars.

Cette pharse m'a tué (j'ai dû la lire 4 fois pour en faire le tour) :

Citer:
Mais il lui faudra faire vite car des hommes semblent en vouloir à Yun Tao, ainsi qu'à Fred, Helen, Larry et Donald, les agents qui le surveillent, sans oublier Lise, une espionne que devra retrouver Glenn avec l'aide d'Oswald. Pendant ce temps, Johnny Parker se voit contraint de se plier aux exigences d'une organisation secrète à cause de son passé, où sous le nom de Novac, il était l'assistant de Kruger, un scientifique allemand qui travaillait pour les soviets. Foster, découvrira-t-il qui se cache derrière la scène pour tirer les ficelles ? Survivra-t-il à tous les pièges qui lui seront tendus alors qu'Helga, sa propre petite amie se trouve être un agent double ?



Sinon j'ai débusqué une fôte résiduelle dans l'intro :
l'aire du post-apocalypse de supermarché => l'ère

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Le Eli Wallach suisse écrit dans Daily Movies ! Daily Movies, le mag qui défenestre les lamantins. Approuvé par les sbires et les Ninja Varriors !
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MessagePublié: 22 Nov 2007 10:09 
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Nanardeur Novice
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Inscrit le: 21 Mai 2006 12:44
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Localisation: Ch'nord
Excellent chro qui donne plutôt envie d'y jetter un oeil, sans forcément trop en dévoiler... :-D

La lecture du synopsis m'a donné quelques maux de tête, avant d'arriver à remettre les évènements à leur bonne place...Alors, si le montage est en plus cahotique au possible, je dois bien avouer que...fichtre, quel bordel O_o

Un sous JB se détachant des autres de ce point de vue, ça peut être intéressant...

PS: Cette jaquette *_*

PS2: Foutredieu, les vendeurs d'occasion ne s'font pas chier la bite avec leurs prix...Me laisse toujours sur le cul...

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T'es qu'une face de rat sale pétasse, j'vais te saigner comme une grosse truie et boire ton sang de pute...


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MessagePublié: 22 Nov 2007 11:13 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 25 Fév 2007 5:42
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Citer:
Le septième art a toujours été le théâtre d'effets de mode. Il y eu la disparition de Bruce Lee, nous gratifiant d'une Bruceploitation pour le moins conséquente. Mais aussi des long-métrages de barbares jouissant de l'aura de Conan. Sans oublier, les sous Mad Max ouvrant l'aire du post-apocalypse de supermarché.

Tiens. T'as oublié de mentionner La mode des Space Opérettes déclenchée par Star Wars. :P


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