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 Sujet du message: L'EPEE DU SAINT-GRAAL - Joe D'Amato, 1990
MessagePublié: 31 Mars 2006 22:33 
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Détecteur de plans nichons
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L’EPEE DU SAINT-GRAAL

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... saintgraal

Titre VO: ATOR L’INVINCIBILE
Titres alternatifs : ATOR III: THE HOBGOBLIN/ THE HOBGOBLIN / QUEST FOR THE MIGHTY SWORD / TROLL 3


Ce qu’il y a de bien avec la série des « Ator », c’est que la nanardise réside jusque dans l’énumération des films. Comme Barracuda nous l’a déjà signalé dans sa chronique du troisième film du nom, il s’agit en effet de la seule trilogie en quatre épisodes : « Ator », de Joe D’Amato, avec Miles O’Keeffe ; « Ator 2 » avec les mêmes ; « Ator le guerrier de fer », toujours avec Miles, mais réalisé par Alfonso Brescia, sorte de suite-pirate sans autre lien avec les précédents que la présence de l’acteur principal et le nom du personnage ; et enfin cette « Epée du Saint-Graal », chant du cygne de l’heroic-fantasy à l’italienne. Sans doute vexé de s’être fait piquer sa création par Brescia, Joe D’Amato reprenait les rênes de la série, sans Miles O’Keeffe, et nous proposait le seul et unique véritable troisième « Ator », bien que l’univers du film soit à peu près aussi éloigné des deux premiers que l’était « Ator le guerrier de fer », le faux numéro 3.

« L’Epée du Saint-Graal » a pour particularité de se dérouler dans un moyen-âge légèrement plus évolué que celui dépeint dans les deux premiers films. Costumes, paysages et décors n’ont rien à voir avec ceux des premiers Ators, le tournage en Espagne s’étant peut-être révélé trop cher. Ator-on suppose qu’il s’agit du héros des précédents films, bien que rien ne l’indique- est devenu un roi juste et bon.

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Meuuuuh !

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Le Dieu Thor (si, si, c’est lui)
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Mais le Dieu Thor, s’étant levé du pied gauche, décide un jour de venir le tuer. Notre héros est occis d’un coup de lance, tandis que sa précieuse épée du saint-graal est brisée par l’arme divine. Ben alors, y’a plus de film ??? Que nenni, car grâce à la protection de l’amazone Dejanira (tiens, un peu de mythologie grecque, maintenant !), la jeune reine s’est enfuie, emmenant avec elle son fils, qui porte le même nom que le père. La reine demande de l’aide au gnome-sorcier Grindl, mais ce vil personnage, plutôt que de reforger l’épée, fait boire à la fugitive une potion aphrodisiaque pour abuser d’elle.
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Grindl.

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Les amazones.

Dix-sept ans environ passent, et Ator-junior, enfant de un an au début de l’histoire, est devenu un solide gaillard de trente ans, interprété comme son père par le bovin Eric Allan Kramer.

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Meuuuuuuuuuuuuuh !

Traité comme un domestique par l’affreux Grindl, notre héros désespère de recevoir l’épée pour son 18ème anniversaire, comme le sorcier le lui a pourtant promis. Grâce aux conseils d’une sage magicienne qui lui fait office de marraine comparable à celle de Cendrillon, le prince va pourtant trouver le moyen de se procurer l’arme…

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La bonne fée (Marisa Mell, l’héroïne de « Danger Diabolik »).


Je m’interromps un instant dans ma narration, car je m’aperçois que j’ai oublié de vous parler du remplaçant de Miles O’Keeffe, le fabuleux Eric Allan Kramer. Cet homme est grand.

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On pensait que Miles était un acteur limité, voire excécrable. Rien n’était plus faux. A côté d’Eric Allan Kramer, c’est un grand comédien shakespearien. Doté de la vivacité d’un veau sous antibiotiques, grassouillet malgré sa solide charpente, Kramer s’était surtout signalé en incarnant Thor (version Marvel Comics) dans un très mauvais téléfilm où il rencontrait l’Incroyable Hulk incarné par Lou Ferrigno. Ici, il est vedette à part entière, et s’affirme gaillardement comme l’un des héros les plus ridicules et bovins jamais vus sur un écran.
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Il faut dire à sa décharge que son personnage n’est pas trop dégourdi : croyant s’être vu remettre par Grindl la main sur la vraie épée, il tente aussitôt de tuer le méchant gnome, mais brise net ce qui n’était qu’un leurre. Grindl lui fait d’ailleurs le coup deux fois, avant que notre héros ne trouve lui-même les morceaux de l’épée dans une cachette totalement évidente qu’il aura pourtant mis dix-huit ans à dénicher. Il la ressoude ensuite en deux minutes, sans se protéger les mains ni les yeux de la chaleur, dans une belle démonstration de métallurgie nanarde toute droit sortie de « La Guerre du fer ».

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Voilà pour tôa, gredin !

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Ayant occis Grindl comme dans "Les Niebelungen", Ator-junior part ensuite à l’aventure, retrouve sa mère, et se met en quête de…quoi, au fait ? On n’en est pas trop sûr. Joe D’Amato ne semble pas avoir bénéficié d’un scénario très élaboré, mais plutôt d’une suite d’épisodes écrits indépendamment et recollés ensemble vaille que vaille pour faire un film. Notre héros affronte diverses épreuves, tout d’abord des robots siamois qu’il vaincra d’une manière qui restera dans les annales de la bêtise, puis un dragon ressemblant à une viande de kebab géante farcie à la morve, puis fait exploser une caverne à l’aide de stock-shots de péplum et d’éruption du Vésuve.
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Les siamois.
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La feinte du père Lafeinte.

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Le dragon.


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Un écroulement de bâtisse moyenâgeuse.

Il se traîne ensuite un sidekick comique extrêmement pénible, se trouve une copine, puis affronte un méchant roi fou incarné par un Donal O’Brien au visage couvert de pustules en plastique. Sur son chemin, il aura également le temps de croise une magicienne incarnée par Laura Gemser (« Black Emanuelle » d’excitante mémoire), également responsable des costumes du film (qui sont d’ailleurs ce qu’il y a de moins ridicule). Plus rien sur le dieu Thor qui a pourtant occis papa au début, pas la moindre vengeance, rien. Le film semble progresser en fonction de l’improvisation décidée par le scénariste, sans souci de rythme ni de cohérence et avec pour seule logique d’accumuler les aventures l’une après l’autre.
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Laura Gemser.


Là réside d’ailleurs l’une des faiblesses du film, qui peine un peu à rester amusant passée la première heure, les trouvailles nanardes se faisant un peu rares dans la seconde partie. Nous avons cependant notre lot de combats ringards (sans doute les plus mal chorégraphiés de l’histoire de l’heroic-fantasy), de monstres débiles et de maquillages ratés, ce qui permet de passer un agréable moment à défaut de vivre une expérience transcendante. Mention spéciale pour le masque extrêmement mal animé de Grindl, qui ressert pour le conseiller du roi : cet accoutrement est d’ailleurs repris tel quel de « Troll 2 », un autre bis italien réalisé peu avant et produit par D'Amato. Au point que le film fut distribué en Allemagne sous le titre de « Troll 3 » ! Tant qu’à faire n’importe quoi, autant y aller à fond.

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Donal O’Brien, ou ce qu’il en reste.


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Un sidekick crispant qu'il convient de faire périr dans d’atroces souffrances.

« L’Epée du Saint-Graal » compte heureusement quelques pointes de crétinisme suffisamment hautes pour rester dans notre mémoire : tout d’abord, Eric Allan Kramer lui-même, qui réussit, sans se montrer aussi pleutre que Miles O’Keeffe, à composer l’un des héros les plus nuls jamais vus, du genre à se faire assommer d’une seule baffe par le premier sbire venu si le scénario l’exige ; ensuite, de très belles trouvailles du dialoguiste, comme cette complainte de Grindl : «Notre espèce fait horreur aux femmes. C’est pour cela que nous n’avons pas d’enfants ! ». Les gnomes seraient donc la seule espèce vivante à ne pas se reproduire. Le mystère de leur existence risque de faire gamberger biologistes et mathématiciens pendant quelques siècles…

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Sans être l’heroic-fantasy italienne la plus amusante du lot, «L’Epée du Saint-Graal » est donc à voir si l’opportunité s’en présente, ne serait-ce que pour apprécier les derniers feux d’un genre cinématographique qui devait rapidement trouver une seconde vie à la télévision, dans des productions à succès comme « La Caverne de la rose d’or », de Lamberto Bava. Il contient en tout cas suffisamment d’accès de débilité pour satisfaire le nanardeur en manque.

Ce fut le dernier film non pornographique de Joe D’Amato, qui ne devait plus réaliser que des « Rocco et les sex mercenaires » jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le cinéma bis italien était en train de faire sa sortie, par la petite porte.

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Eric Allan Kramer, revenu aux USA, entama une carrière de second couteau qui s’avéra prolifique. On le vit notamment, alourdi d’au moins vingt kilos, dans un rôle de sbire demeuré dans « True Romance ». Il y était fort convaincant.

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Un mot sur le nain qui interprète les rôles de Grindl et d’Hagen (le conseiller du roi Donald O’Brien) : acteur occasionnel – il joue dans « La Longue nuit de l’exorcisme » de Lucio Fulci mais aussi, apparemment, dans quelques pornos - Domenico Semeraro exerçait à Rome le métier de taxidermiste. Bisexuel, il couchait avec son jeune apprenti, un toxicomane de dix-sept ans, qu’il avait mis sous sa coupe et, apparemment, exploitait quelque peu. L’apprenti s’étant trouvé une copine, les deux jeunes gens assassinèrent Semeraro, dont le corps fut retrouvé dans un sac poubelle abandonné dans une décharge. Cette affaire macabre, survenue peu après le tournage du film qui nous occupe, devait susciter une certaine attention dans les médias italiens : un film, «L’Etrange Monsieur Peppino » (L’Imbalsamatore), librement inspiré de cette affaire, fut d’ailleur réalisé en 2002. On n’y faisait, semble-t-il, aucune allusion à « L’Epée du Saint-Graal »….


L’EPEE DU SAINT-GRAAL
Année : 1990
Pays : Italie
Réalisateur : Joe D’Amato
Genre : Petit Ator deviendra gros
Catégorie : Heroic-fantasy
Durée : 1h32

Avec : Eric Allan Kramer, Margaret Lenzey, Marisa Mell, Domenico Semeraro, Donal O’Brien, Laura Gemser

Nikita : 2,5

Cote de rareté : 3/rare
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Sortie chez nous directement en VHS, cette production peu prestigieuse n’a pas encore eu les honneurs d’une réédition DVD. Ca viendra, ça viendra…

Bonus multimédia :

Deux vidéos, mitonnées par Ghor.

Le combat contre les robots siamois
Un très beau dragon

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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Dernière édition par Nikita le 10 Avr 2007 0:13, édité 9 fois au total.

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MessagePublié: 31 Mars 2006 23:27 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: au fond de l'univers, à gauche
en voilà une chro sympa, agréable à lire et tout :-D

néanmoins :
Citer:
« L’Epée du Saint-Graal » compte heureusement quelques pontes de crétinisme suffisamment hautes pour rester dans notre mémoire

peut-être voulais-tu dire "pointes" ?

en tout cas, bien triste sort que celui de domenico semeraro !

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MessagePublié: 01 Avr 2006 10:17 
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Nanardeur fou ?
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
Donc, si j'ai bien compris, une jeune femme va se faire abuser par ça:

Citer:
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:smiley3:

En tout cas, une belle chronique, avec de belles anecdotes et franchement drole. Bravo Nikita.

La scéne avec les robots siamois déchire tout, un grand merci à Ghor également. :worship:

Citer:
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Il est beau aussi celui là. :lol:

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la-li-lu-le-lo


Dernière édition par Wolfwood le 01 Avr 2006 10:44, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 01 Avr 2006 10:18 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bien que ne l'ayant pas encore lue, je tiens à me désolidariser dès maintenant de cette chronique réalisée par un usurpateur plus fourbe que Ator lui-même. :-D

EDIT : Bon je l'ai lue finalement et ça va elle est pas mal hmpfscrogneugneuvêxé


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MessagePublié: 01 Avr 2006 12:27 
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Plante vivace ornementale
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Localisation: Ici...là, juste à droite
un peu tropde caps peut-être mais sinon c'est encore une ofis une chronique sympa :D

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Citer:
Nanaralnd et une bon site (je connaisais pas) mais il abuse defois, mettre the punisher ou armaggedon il peuvent aller ce pendre.

Forumeur anonyme, quand tu nous tiens....


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MessagePublié: 01 Avr 2007 12:55 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Vu hier, et alors que je n'en attendais pas grand chose, j'ai été très agréablement surpris par la crétinerie fort avancée de cette chose. Qu'est-ce que ça peut être con !!
Ator fils met tout de même 30 minutes de film à se sortir de l'affection collante et exploitante de Griml, sorte de Gwildor ricanant et bavant, alors qu'un bon coup de poing dans la tronche et il ferait moins le malin le gnome. D'ailleurs, Nikita omet de préciser dans sa chro ce qu'il advient de la mère droguée de Ator : condamnée par les Dieux pour cette union sexuelle écoeurante, elle doit poursuivre son existence en se trainant de boui-boui en boui-boui pour se faire troncher par tous les tas de gras qui y trainent. Tu m'étonnes que les gnomes trouvent peu de femmes qui veuillent bien s'accoupler avec eux. Enfin bon, tout ça permet au moins de justifier la scène ultra-nanar de la refonte de l'épée du St-Graal.
Le reste est tout aussi débile, Ator allant d'un endroit à l'autre sans qu'on comprenne bien pourquoi ; d'ailleurs, en réfléchissant 2 secondes, on se rend compte qu'on ne comprend rien de rien au scénario, ni même au peu de choses qui se passe à l'écran ; le jeu de dés dans la taverne est un magnifique exemple de :?: . Incohérence, le maitre-mot de ce film.

Ajoutez à ça de multiples "Atoooor !!" qui permettent de s'écrier "Les opticieeens !!", le fameux dragon kebab vomi qui fond sous sa chaleur, la gueule pas possible de Kramer (un nouveau Gozo à élever au panthéon des Gozos), et vous passez un agréable moment.

C'est marrant parce que je venais de discuter de la pertinence de Conan comme référence de l'héroic-fantasy avec la cadre de santé de mon service (avec moi dans le rôle du défendeur). Et bah quand on voit les infâmes bouses qui ont pu être réalisées dans ce genre, on comprend sans doute possible la force cinématographique de Conan.

3/5

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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MessagePublié: 01 Avr 2007 13:07 
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Une main de fer dans un gant...de fer
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wallflowers a écrit:
un peu tropde caps peut-être mais sinon c'est encore une ofis une chronique sympa :D

Pas grave desormais, vu qu'il existe l'onglet "images en plus"... :wink:

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MessagePublié: 01 Avr 2007 15:41 
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Nanardeur fou ?
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Wolfwood a écrit:
Citer:
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Il est beau aussi celui là. :lol:

On dirait une version monochrome de Chuzubo, un des méchants principaux de "Hurricaneger", qui a d'ailleurs l'honneur douteux d'être le premier à trépasser dans la série.
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Pile, je te tue. Face, je ne te tue pas. FACE ! Je ne te tuerai donc pas avant de t'enterrer.


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MessagePublié: 08 Avr 2007 16:29 
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Détecteur de plans nichons
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wallflowers a écrit:
un peu tropde caps peut-être mais sinon c'est encore une ofis une chronique sympa :D


Mais arrête avec ton obsession du "trop d'images", enfin ! :lol:

tante pony a écrit:
Pas grave desormais, vu qu'il existe l'onglet "images en plus"... :wink:


A ce propos, penchez-vous sur la liste de chroniques à retoucher que je vous ai soumise tantôt : car sinon, cet onglet ne servira guère. :wink: :wink:

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MessagePublié: 09 Avr 2007 9:44 
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Détecteur de plans nichons
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Hé, je viens de relire la chronique : sans rire, arrêtez vos conneries avec le "trop de caps" ! Il y en a moins d'une trentaine, ce qui est très moyen ! :shock:

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MessagePublié: 09 Oct 2007 23:35 
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Génie du Mal
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Raoul Volfoni a écrit:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=epeedusaintgraal

Aaaaah, merci Nikita !!!

Autant le dire tout de suite, j'ai été sidéré dès la fiche technique de cette chose. Que vois-dans les aka du film ? Titres alternatifs : Ator III : the Hobgoblin, Quest for the mighty sword, Troll 3, The Lord of Akili, The Hobgoblin

Bon, alors, va pour encore un Ator, mais qu'est-ce que vient foutre la "franchise" Troll là-dedans ? Je continue à lire et, là, NOOOOOOON !!! La photo de Grindl !!! Non, non, non et encore non. Mais qu'est-ce que c'est ce que ce cross-over tiré des cauchemars que même les Grands Anciens ont peur de faire ?

Et là, petite recherche sur IMDb et je trouve un détail qui ne m'avait même pas effleuré. Le "je-ne-sais-quel-adjectif" film qu'est Troll 2 m'avait profondément heurté (d'autant plus que je l'avais vu seul et à jeun) ; le truc qui m'avait achevé, c'était, au générique "Costumes : Laura Gemser". Quoi, LA Laura Gemser ? Vérif' sur IMDb : c'est bien elle. Ben oui, à l'époque (il y a tout juste quelques semaines, disons), je croyais que ce "film" était une pure production US. Je me demandais du coup ce qu'une actrice indonésienne de semi-boulards italiens allait faire la costumière sur un "film" américain...

Haha !!! La boulette !!! Troll 2 est un film italien (je l'ai vu en anglais, mais, à ma décharge, c'est tourné en anglais aux USA dans l'Utah -encore de la franche rigolade- avec des acteurs américains). Ca me surprend beaucoup moins, du coup, la présence de Laura Gemser aux costumes sur Troll 2 et "3" et comme actrice dans le 3.

Alors, un croisement vraiment contre-nature entre Ator et les horribles goblins de Troll 2 dans l'Epée du Saint-Graal, j'en ai la bave aux lèvres. Vu que je n'ai pas vu l'Epée du Saint-Graal pour l'instant (ça ne saurait tarder), je ne peux pas vous dire ce que ça vaut, mais la rencontre promet d'être un véritable CHOOOOOOOC

Pour ce qui est de Troll 2, cet indicible objet mérite sans doute une chronique. Malheureusement, du fait que je l'ai subi, il me reste trop peu de circuits nerveux pour pouvoir effectuer un tel effort. Je fais donc appel à une personne soit assez jeune et donc en pleine croissance, soit capable de régénérer ses tissus (une Jane Vasco born to be-a-like) pour tenter cet effort suprême. A vot' bon coeur...


Raoul Volfoni a écrit:
Bon, ben, ça y est, je l'ai vu. Que dire de plus que Nikita, devant ce machin filmé en rouge et vert ? Quelques détails en vrac :

Apparemment, la tanchitude d'Ator est un trait de cette famille royale. Ator se fait avoir deux fois par Grindl, sa mère aussi ! Le coup de la potion aphrodisiaque était déjà pas mal. Mais ce qui remporte le pompon, c'est le "petit" problème de cohérence à propos de l'épée. La mère d'Ator confie l'épée à Grindl en lui disant que lui seul a le pouvoir de la reforger et de lui redonner son pouvoir magique. Comme c'est Ator qui reforge son épée plus tard dans le film, deux explications sont possibles : soit c'est la mère d'Ator qui est aussi crédule que son fils, soit c'est le scénariste qui devrait entamer une cure de désintox...

La chevelure d'Ator me laisse aussi un peu perplexe. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gars qui sont bruns à l'âge d'un an et qui sont blonds platine à 30 balais (l'eau oxygénée dans une grotte au Moyen-Age, mais bien sûr) ?

Concernant Donal O'Brien, c'est normal si je trouve qu'il ressemble ici à un mélange syphilitique de Miles O'Keeffe et Harvey Keitel ?

Les goblins joués par Don Semeraro réussissent l'exploit d'être un tantinet moins laids que dans Troll 2. J'ai quand même sérieusement espéré voir apparaître le goblin surnommé "Shit-Eyes" dans la chro de Troll 2 sur bad-good.org (http://www.bad-good.org/troll2.php), en vain.

Enfin, mention spéciale à la bande originale, même Chuck Cirino n'aurait pas fait pire.

Merci encore à Nikita pour m'avoir fait découvrir ce festival de laideur tous azimuth !


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 Sujet du message: Re: L'EPEE DU SAINT-GRAAL - Joe D'Amato, 1990
MessagePublié: 18 Mai 2014 16:15 
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Apprenti Nanardeur
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Localisation: sur Gor avec Cabot la famille
Vu avant hier, c'est un gros morceau de nanar pur :D
Mais qui a un rythme assez lent, je l'ai vu avec 2 amis, seul j'aurai eut plus de peine.

J'ai cru qu'en voyant ce film, il faisait un concours des costumes les plus ridicules, plus l'histoire avance, plus ça devient n'importe quoi, de même que le scenario, mais ca en vaut le détour si vous êtes au moins 2.

L'extrait de la chronique est la raison de pourquoi je l'ai regardé

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 Sujet du message: Re: L'EPEE DU SAINT-GRAAL - Joe D'Amato, 1990
MessagePublié: 07 Juil 2017 13:38 
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Nanardeur en progrès

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Alors j'ai une question pour ce film?

Quelle rapport avec le saint graal?

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"Que vienne encore l'Hiver; que vienne encore l’Été;
ma seule saison, c'est vous; le cœur a ses raisons:
délicate chaaaaa a a aaaaate
je vous aime,je vous aime!"


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 Sujet du message: Re: L'EPEE DU SAINT-GRAAL - Joe D'Amato, 1990
MessagePublié: 12 Sep 2023 23:21 
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Nanardeur fou ?
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Messages: 2425
Localisation: Quelque part entre les bornes et les limites
Revu ce soir, dans la foulée de Ator le guerrier de fer et de Troll 2, les précédents volets des deux franchises auxquelles le film se rattache. Et encore, faut faire gaffe parce qu'il y a un Troll 3 : Contamination également sorti en 1990 et co-réalisé par Joe D'Amato (mais qui semble quant à lui bel et bien être dans la veine de Troll 2, d'ailleurs il est aussi écrit par Rossella Drudi). En plus, en VO, le film s'appelle Ator l'invincibile comme le premier Ator, de quoi accentuer la confusion.

Outre le masque de gobelin, on reconnait la même musique de Carlo Maria Rudio que dans le film de Claudio Fragasso, musique qui nous surprend à chaque fois qu'elle retentit pour dynamiser les scènes où Ator court dans la campagne. Outre le décalage de cette musique rock 80's vis-à-vis du ton général du film, on sursaute car elle tranche avec le rythme mou du cul du reste. C'est cette mollesse qui empêche surtout L'épée du Saint-Graal d'atteindre tout à fait le niveau des précédents Ator. Mais malgré ce défaut, on reste dans du nanar d'excellent crue.

C'est fou comme la saga Ator parvient sans cesse à se renouveler dans la nanardise à chaque épisode. Moins expérimentalo-onirique que l'opus d'Alfonso Brescia, L'épée du Saint-Graal est pourtant tout aussi confus et brouillon. On aura rarement vu un scénario à ce point en pilotage automatique. Ator court, court, court au devant de son destin, mais on ne comprend pas du tout vers où il court, ni pourquoi. Et à voir le gars, on se dit que lui non plus ne sait pas, qu'il est assez bête pour ne même pas s'interroger sur quel est le but de sa quête mais y foncer quand même tête baissée comme un buffle en rut. Eric Allan Kramer a l'air plus bovin et ravi de la crèche que Reb Brown (la scène piquée à La Belle au Bois Dormant où il déclare sa flamme à Dejanira après l'avoir délivrée de son sommeil en l'embrassant est à mourir de rire, 8/10 sur l'échelle Paul Hays). C'est là qu'on se rend compte à quel point Miles O'Keeffe chiait la classe et la prestance face à un tel successeur.

L'épée du Saint-Graal est un Siegfried en roue libre, rempli de monstres en carton et de combats pitoyables (celui dans la taverne est si vite expédié que ça m'a fait rire), avec une photographie terne et pisseuse, où tout hurle le manque total de moyens. Je crois bien que c'est l'opus de la série Ator que j'ai vu le plus de fois et pourtant c'est pas le meilleur, mais je dois avoir un crush avec ce film. :oops:

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