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Ninja invasion III - L'Invasion ninja - Ninja III the domination -@- (
Barracuda)
C’était une sombre soirée de septembre, nous étions 4 dans un vidéoclub perdu… nous avions en main quatre DVD que nous tenions de manière fébrile avec encore en tête les dernières paroles du vendeur : « Alors vous avez pris, Ninja Invasion 3, Ninja Warrior 2, vampire hunter (rajoutez Ninja a la fin quand même) et Tremor 4 (cherchez l’erreur).
Vite de retour on lance le premier de la série, Ninja invasion 3… Une pure merveille… un tel phénomène qu’après vision j’ai foncé sur le web et j’ai beau eu scruter, aucun site n’en parlait… Même vous, les Maîtres es Nanar, vous ne l’aviez même pas cité. Alors prenant mon courage à deux mains, je me suis dit « cette fois ci mon ami, c’est toi qui possède les clefs du savoir »
Cela commence fort…. Un homme, une caverne, une cachette « secrète » (donc au milieu de la pièce) et dedans tout l’accessoire du NINJA (ninjato, shuriken, costume charismatique) que l’homme au regard étrange observe émerveillé. La on le revoit en plein jour, déguisé en NINJA, sur un cours de golf (il va de buisson en buisson pour approcher sa proie). On ne saura JAMAIS pourquoi mais tout à coup il prend une balle de golf, l’explose entre ses doigts devant un garde médusé « mon dieu mais qui est il ? » et se met à tuer tout le monde. (Même la femme potiche qui avait une phrase et un cri minable à faire avant de remballer ses affaires).
La, alerté par les bruits de combat, deux types de la sécurité arrivent et voient le massacre… ah non. Ils ne voient que les deux corps de la fille et de la cible... mais oublient les 6 autres cadavres des hommes de mains « Allo... police... j’ai deux cadavres sous la main » et les deux compères de scruter l’horizon sans faire attention au seul buisson ou se trouve évidemment notre cher NINJA… Ce dernier, humilié par tant de désinvolture, s’enfuit en courrant. C’est alors qu’arrive la police… que dis-je ? Toutes les voitures de polices et les motos disponibles (avec un supplément d’hélico) et ils ne sont pas capable de maîtriser le Ninja. Je vous laisse découvrir cette longue course poursuite qui se termine en apothéose avec un cercle de policier vidant tout leur attirail sur le pauvre Ninja (5 minutes de tir continu) sans même arriver à le tuer (je vous rassure... il avait quand même l’air d’avoir mal)
C’était donc les premières minutes du film... tout était posé... sauf... le héro… enfin je veux dire, la héroïne.
Gros plan sur un ouvrier du téléphone, celui-ci grimpe sur un poteau... enlève son casque et, oh mon dieu, mais c’est une femme (qui aime son métier). Elle voit notre pauvre Ninja blessé qui lui remet son arme. Elle accepte et se voit imprégné par l’esprit du Ninja.
La suite s’essouffle malheureusement un peu. Elle est envahie par les pensées du NINJA qui désire se venger des vilains policiers moustachus qui ont osé le blesser à mort. Elle rencontre un flic poilu qui la drague, elle craque quand elle voit que le pauvre en a marre de se faire jeter et continue la besogne du NINJA dans son amour de la vengeance. On à droit à des plans merveilleux comme le ninjato néon qui brille dans la nuit, Un étrange asiatique avec une tsuba sur un œil (parce que dans le film il est aveugle de cet oeil mais en vrai c’est pour rire... alors avec la tsuba il peut quand même voir au travers.
On apprend que c’est un Ninja du bien qui s’est fait blesser par le mauvais Ninja et qui essaie de le tuer « Seul un Ninja peut tuer un Ninja ».
Un moment agassé par les sautes d’humeur de sa copine, le flic lui propose de se faire exorciser chez un japonais (véridique) et la, mince, on apprend qu’elle est envoûtée par l’esprit du Ninja « Rien ne peut m’arrêter… je suis un Ninja ».
Le final se passe dans un temple « le temple sur la colline » où vivent des moines shaolin (je suppose). Le gentil Ninja exorcise le mauvais esprit et le remet dans l’ancien corps (maquillé... qui sera démaquillé à son réveil). Ils s’affrontent, la fille (qui n’est plus une Ninja maintenant, suivez un peu) blesse le méchant avec son propre ninjato et le gentil Ninja le tue.
Grandiose, j’ai aussi oublié de parler des incontournables scènes nanardes… le Ninja qui nage et qui en ressort complètement sec, l’hélicoptère qui se pose bien au dessus de l’arbre où se trouve le Ninja et qui ne bouge pas pendant que ce dernier grimpe dessus, le copilote qui voit le pilote mourir et qui, au lieu de s’inquiéter que plus personne n’est au commande, lui dit « je vais te venger », pistolet en main, cherchant après ce chenapan de Ninja. Le jeu sur joué des acteurs qui par moment ne savent plus si ils doivent montrer de la tristesse ou de l’incrédulité « mon meilleur ami est mort… je dois pleurer ou pas ? »
Au final… un petit nanar qui nous change un peu des habituels Ninja Godfrey Ho mais qui s’essouffle par moment.
Comte Derleth
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