Et 18 ans plus tard, George W. Bush n'est plus président et _ ce qui semblait inconcevable à l'époque _ il y a eu encore pire depuis à la Maison Blanche... Déterrage.
Quel dommage que la réalisatrice, les scénaristes et les actrices ne soient pas encarté(e)s au Parti Républicain et que ce ne soit pas une production texane mais une co-prod' germano-britannico-américaine tournée au Texas mais se moquant des Texans. Avec un casting et une production façon
An American Carol, on aurait sûrement tenu un gigantesque nanar. Là, ça se limite juste à du cabotinage éhonté et à un gros catalogue de clichés baveux sur les Françaises et les Texans.
Comme le dit la chronique, avant que le twist final ne vienne tout gâcher, le film procure un sentiment de jubilation, le nanardeur est en extase quand le Texas se fait littéralement coloniser par cette diabolique
"french bitch" nymphomane à béret, la connerie du film atteint des pics vertigineux. Mais quand on est montés aussi haut, on ne peut que retomber comme un flanc trop cuit, quand derrière la caméra se trouve une démocrate lesbienne féministe sans couilles (comme dirait la french pouffe Brigitte Bardot). Devant une fin aussi navrante, sirupeuse et consensuelle, on essaye de se consoler avec la chanson
French Bitch défilant rageusement pendant le générique de fin.
A noter que Piper Perabo (qui joue la Française) est une Texane de Dallas et que Jane McGregor (qui joue la Texane de Dallas) est canadienne.