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Nouvelle chronique signée Kobal avec "Les Maîtres du pouvoir" alias "Pouvoir de justice", film de tatanne avec Billy Blanks sur fond de tournois clandestins, avec tous les clichés du genre : gros biscottos amoureusement huilés, méchants grimaçants qui trafiquent de la drogue, vieux maître asiatique peu avare en aphorismes, le tout baigné dans des nappes de synthétiseur et une saine odeur de dessous de bras. Un pur produit de vidéo-club des années 1990.

https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-martiaux/tatane/la-chronique-des-maitres-du-pouvoir-par-nanarland.html

Merci pour cette super chronique !
Les caps de Billy sont de toute beauté ! Et le genre de la chronique est super bien trouvé.

J'ai vu le film il y a des années en croyant voir Sans pitié ni pardon. A l'époque, je l'avais pris pour une bonne série B. Il faut que je le revoie pour le juger à l'aune de sa nanardise qui semble en fait assez élevée.

Sinon, la chronique s'est retrouvée dans la catégorie "Nanars martiaux" au lieu de la catégorie "Tatane".

C'est corrigé, bien vu et merci pour ta vigilance !



Je n'avais même pas relevé le jeu de mots à ma première lecture

Pas de quoi.

C'est vraiment le genre de nanar que j'aime bien. Je l'ai regardé il y a quelques temps déjà, je l'ai dans mon coffret Billy Blanks, avec Talon, TC, etc., sous le titre de Dojo.

J'avais le souvenir d'un film assez fauché. On sent que la thématique du dojo de banlieue pourrie n'était pas une volonté artistique, mais plutôt une contrainte budgétaire.

Et aussi de la gamine, insupportable, prétentieuse, fringuée n'importe comment avec une casquette ridicule. Pour un personnage censé évoquer l'empathie qui va rendre la motivation de la protéger crédible, avoir envie qu'elle se fasse décrocher un kick dans la tronche au détoure d'un entraînement, prouve que le travail nanar est exécuté correctement.

Sinon, j'avais oublié quelques trucs rigolos comme les cuves d'acide ou le passage dans la grotte.
Comme le scénario, faut dire qu'avec tous ces films de baston, je les mélange en peu. Mais je trouve la comparaison avec South Park assez pertinente (d'ailleurs, juste un truc, c'est des gnomes voleurs de slip, non des nains).

En tout cas, j'ai bien rigolé en me remémorant ce film grâce à cette sympathique chronique, merci.

Revu. Que voici un film divertissant et reposant pour les neurones !

J'avais totalement oublié la gamine, pourtant elle est effectivement insupportable. Elle ne fout rien et elle passe son temps à chambrer Billy pendant qu'il sue à grosses gouttes en accomplissant des efforts surhumains ou se fait maraver la face sans pouvoir se défendre.

Par contre, je me rappelais plutôt bien de tout le final dans les souterrains, avec le crâne actionnant la fermeture de la grille et l'épreuve du sauna (on se demande bien à quoi tout cela sert dans l'optique de combats clandestins, à moins qu'il ne s'agisse d'un jeu télé que le méchant retransmet sur les chaînes câblées, parmi toutes ses activités lucratives). Le training montage dans la neige façon Rocky IV du pauvre est plaisant. James Lew marchant pieds nus dans la braise et serrant une pierre brûlante en regardant intensément Billy avant de monter sur le ring, c'est tellement gratuit dans le genre "qui c'est qu'a la plus grosse ?" que ça m'a fait ricaner. Quant à la happy end improbable, elle fait surtout passer Billy pour un gros empoté qui ne vérifie même pas si son élève est encore en vie avant de courir le venger.

Bref, pas un énorme nanar mais quand même un mauvais film très sympathique.