J'étais tombé sur ce film alors que j'arpentais des sites de vidéos pendant des heures. Et en voyant Henry Guybet, Marion Game et Julie Caignault au générique, je me suis dit : "Tiens, je le connais pas celui-là, faut que je jette un œil". Et...
J'ai un ressenti très similaire à ce que décrit la chronique, sauf que je suis tombé dans le côté "Extrêmement shocked" de la force. Et pourtant, j'ai grandi dans les années 90, je connais des proches pour qui Michel Leeb, c'était le summum de l'humour (là en ce moment, ils sont plus sur Laurent Gerra), j'ai vu Jacky porter un costume de nazi au Club Dorothée, à table entre les programmes de Collaro ou le Bêbête Show, y avait de quoi faire et je ne parle même pas des soirées spéciales de Lagaf et son lot d'accents. Bref, j'ai pris du recul sur cette époque maintenant, et je pensais être rodé.
Et pourtant, après avoir visionné ce truc... ça a été un "Tu n'en parles jamais, ce film est perdu, c'est bien comme ça, il ne faut JAMAIS le déterrer. C'est trop dangereux. Imagine que les gens commencent à se partager ça". Et, j'en ai jamais parlé. Même dans mes soirées entre boomers à base de "Quand même, dans les années 90, c'était chaud ce qu'on regardait". Je repensais à ce film, mais jamais j'y suis allé de mon "Bah moi vous savez, j'ai trouvé un film, ça va au-delà de tout ça.". Non, j'y pensais, mais je gardais le secret.
Mais c'est vrai que j'ai regardé le film en entier. Je ne sais pas trop pourquoi. Sans doute un sentiment de voir si le film va encore plus loin que ce qu'il a déjà fait (et ça, dès le générique). Et quand tu crois que le film peut pas faire pire, il t'en balance encore plein la poire. Et une fois le film fini, j'ai poussé un gros ouf de soulagement. Je ne sais pas si j'ai vécu une expérience nanarde. Mais c'était une expérience. Un truc unique. Indescriptible.
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