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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 12 Nov 2011 17:00 
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Il a peut-etre choisi son pseudo à cause de sa ressemblance avec l'acteur de la nuit du risque,comme Jennifer Love (ou je ne sais plus son prénom) qui ressemble vaguement à Jennifer Anniston. Ce serait le premier cas où la copie serait plus connue que l'original.

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Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 13 Nov 2011 19:28 
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kevo42 a écrit:
Il a peut-etre choisi son pseudo à cause de sa ressemblance avec l'acteur de la nuit du risque,comme Jennifer Love (ou je ne sais plus son prénom) qui ressemble vaguement à Jennifer Anniston. Ce serait le premier cas où la copie serait plus connue que l'original.

Jennifer Love Hewitt :)


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 13 Nov 2011 19:44 
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C'est pas vraiment à ce genre de films que je pense.... :ninja:

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Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 26 Nov 2011 5:10 
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kevo42 a écrit:
C'est pas vraiment à ce genre de films que je pense.... :ninja:

je la verrais bien dedans ceci dit :ninja:


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 26 Fév 2012 9:44 
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Docteur es nanarologie
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un film sur la VRAIE France, qui prend toute sa saveur avec une salle survoltée (chauffée par des cuts de Droite fournis par cette honorable maison, ca aide pas mal ) et en 35mm. c'est nettement mieux que dans mon souvenir (qui était déjà pas mauvais).
le grand écran (merci à Panik cinema) donne un gros coup de loupe à certains aspects qui passaient relativement inaperçus : le placement de produits pharmaceutiques et spiritueux, la relation ambiguë entre les deux boxeurs, les dialogues cryptos pédophiles et les étoiles dans la nuit qui rappellent au chauffeur le soleil d'Alger :shock:

un film relativement uniquement dans son mélange politique/action, ce qui est un peu dommage, parce qu'on aurait bien aimé visionner d'autres films de RPRploitation 8)

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 25 Jan 2015 19:22 
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Un beau monument de nawak...

Je pensais que le message politique de la lutte anti-socialiste pourrait à lui seul plomber le film, mais c'est pas l'élément le plus ridicule du film (et au final pas si important que ça dans le film). Là où j'ai le plus halluciné, c'est que ce film est d'une lenteur phénoménale. Il ne se passe quasiment rien, l'histoire est meublée de sous-intrigues qui n'ont aucun intérêt et sont mal-exploitées (le chauffeur de taxi, la dernière partie où Stéphane FERRARA reste seul avec le gosse...). Certes, les acteurs jouent mal, les scènes d'action sont ridicules et le saxo insupportable. Mais cette capacité à meubler est assez impressionnante!

La fameuse affiche de la campagne de 1986:

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 25 Jan 2015 20:01 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Cette affiche est un appel au détournement, genre "Copains d'avant" ou "C'était le bon temps" voire "Le bonheur est dans le pré"...

De nos jours on pourrait pas sortir un truc comme ça sans devenir la nouvelle victime officielle de Twitter. Saleté d'Internet, c'est notre innocence que tu as tuée !

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 27 Jan 2015 10:11 
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Docteur es nanarologie
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J'en reconnais pratiquement aucun : MAM, Juppé et Toubon (?) qui entourent Chirac et Fillon (?) avant-dernier à droite.

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Chroniques du Léviathan : blog comics, mangas, jeux vidéo


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 27 Jan 2015 13:19 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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"Vivement demain, qu'on soit moins serrés !" :-D

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 09 Mars 2015 19:12 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Le film est sympa pour des nanardeurs durs à cuire comme nous qui peuvent s'enquiller sans sourciller la mollassonnerie Fraaaançaaaaise, môssieur, du smili-polar qui ne raconte rien, si ce n'est la vie d'un benêt à la maturité proche d'un collégien (attardé, le collégien), qui abandonne la boxe parce que perdre un match c'est trop injuste, qui flashe sur une présentatrice télé au regard fixe et hypnotique parce qu'il la juge "réglo" (et bonnasse sans doute, mais ça il le dit pas), la stalkant sans vergogne, et qui chouine que c'est pas sa faute à lui si sa némésis socialiste est morte écrabouillée par un métro, s'il a ensuite tabassé un flic pour lui piquer son flingue (le choc émotionnel, probablement), arme à feu qu'il cachera en loucedé chez la seule personne qui veut bien le défendre (!), à portée d'un gamin de 8 ans (!!).

Sergio Gobbi tente de faire pleurer dans les chaumières, mais les ficelles sont tellement maouss (aaaah, cette relation de père à fils entre 2 inconnus) que la consternation l'emporte, jusque dans ce feu d'artifice musical final plus nanar que tout le film précédent (faut tenir jusqu'au bout rien que pour ce "dis meuuuussieuuur, pourkwaaaaa, pourkwaa tu es si triiiiste ?"). On kiffera tout de même le saxophoniste des Enfers (ah quand une édition CD de ses meilleures BO ?), le taxi qui rêve tout haut de son enfance algérienne (et qui te fait la course gratuite car "il veut pas se réveiller") et le trip sur le boeuf bourguignon de Jack Lang.

Pour les cinéphages plus sages, le film risque d'avoir plus de mal à passer (sauf à la rigueur pour les fanas du RPR).

A noter que certains spécialistes ont reconnu en Christiane Jean l'une des actrices phares de la série Les filles d'à côté.

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 10 Mars 2015 5:04 
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Docteur es nanarologie
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Vu tout récemment.

Bah franchement, ce n'est pas le film le plus fou furieux que j'ai vu, au contraire, c'est d'une lenteur souvent rebutante, proche du navet, d'autant que la mise en scène de Gobi est bien molle et vraiment pas adapté au genre (il était pourtant l'un des réalisateurs-phares du cinoche d'action franchouillard des années 80). Heureusement, il reste les dialogues ultra-convenus ou débiles (ou les deux à la fois), les jeux d'acteur médiocrissimes (la fameuse journaliste ferait passer Christopher Mitchum pour Jim Carrey tant elle est amorphe), les invraisemblances au kilo (le héro, sitôt le drame arrivé, va tout droit chez la journaliste et celle-ci l'accueille sans problème alors qu'elle ne cessait de repousser ses avances auparavant) et l'enchevêtrement intrigue policière-fresque politique-histoire sentimentale pas du tout homogène.
Comme Mike Hunter, j'ai trouvé que l'aspect politique était assez peu important et vraiment pas le plus gros élément nanar, au plus une pointe de curiosité socio-historique supplémentaire.
Bref, un bon polar nanar souvent proche du navet (je l'aurai vu seul sans connaitre la chronique, je l'aurais probablement classé comme tel) qui est un élément supplémentaire au dossier des mauvais polars français de l'époque avec "Rue Barbare" et "L'arbalète".

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Pour qui sonne la glace, celui-là, je l'ai refroidi!


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 10 Mars 2015 19:55 
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Ah bah ouais mais on a prévenu, certains des films pointés du doigt en ces murs sont hardcore ! Se mesurer à la Nuit du Risque c'est entrer de plein pied dans l'un des principaux problèmes des films du terroir français, à savoir les looooooonnnngueuuurs. C'est tellement récurrent que c'en est presque un label. Et encore c'est loin de La Guerre des Espions ou Comment se faire virer de l'Hosto. Mais que l'on prenne les polars, les comédies, les trucs d'horreur à chaque fois y'a un problème de rythme. Ça cause, ça filme à coté, ça étoffe pour pas grand chose.

Tiens y'a personne pour faire une thèse là dessus ?

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 10 Mars 2015 20:10 
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Il y a tout de même une certaine stupéfaction à découvrir un film de fiction qui fait ouvertement de la propagande pour le RPR, avec des extraits de vrais meetings de campagne. Mais j'avoue que mon enthousiasme a faibli sur la fin (à partir du moment où Stéphane Ferrara se cache chez la journaliste).
Personnellement, la scène marquante du film a été celle avec le taxi philosophe, où l'on apprend entre autres choses que les pharmaciens sont des gens qui deviennent humains à force de vendre de l'aspirine (je cite de mémoire).
Parmi les éléments nanars relevés, j'ajouterai la course poursuite particulièrement stupide, durant laquelle le méchant fait 3 fois le tour d'un rond point à 20 km/h avant de faire un tonneau parce qu'il a percuté le trottoir.
On peut également s'étonner de la réaction finale du héros, qui préfère se suicider plutôt que de s'expliquer ; le film semble suggérer qu'il préfère rester libre plutôt que d'accepter d'être enfermé dans les geôles mitterrandistes, à moins qu'il s'agisse tout simplement d'échapper au gosse énervant.


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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 11 Mars 2015 8:33 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
On ne tatouera pas le numéro 6 sur les bras de Stéphane !!
Et effectivement, le tonneau pour avoir percuté le trottoir est assez guedin.

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 24 Mars 2015 13:27 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Vraiment bien aimé, un sympathique nanar savamment distillé dont la saveur se révèle sur la durée.

La nuit du risque n'est pas un réservoir à cuts excentriques (à part les scènes du gamin et celle du méchant trotskiste). Il y a assez peu de scènes provoquant l'hilarité quand elles sont prises indépendamment du film. La nanardise fonctionne ici par effet d'accumulation, certains effets se révélant marrant à posteriori ou par effet de surenchère sur le mode running gag. Par exemple, le manque de conviction de notre journaliste quand elle se lance dans ses diatribes antipoliticiennes prend toute sa saveur sur la durée, quand le personnage prend de l'importance et devient le seul appui de notre beau héros. Et quand elle décide d'écrire elle-même les aveux spontanés de Stéphane (cherchez l'erreur), on se doute que la scène des aveux va valoir son pesant de cacahuètes.

Et c'est le cas. La tirade est vide, se limitant à "j'ai rien fait parce que je vous dit que je n'ai rien fait, c'est donc la preuve que c'est pas moi parce que j'ai été boxeur et que j'avais une réput' de mec régul'". mais comme le dit plus ou moins Christiane "il y a des regards et des intonations qui ne trompent pas". Par ailleurs, on se demande franchement pourquoi elle croit sur parole un gars qui la draguait comme un gros lourd en mode stalker flippant quelques scènes plus tôt. Sérieux, quand on voit que la plupart des ressorts du film reposent sur des tirades à la "je vous le dis les yeux dans les yeux et c'est pour ça que vous devez me croire", on a plus l'impression de mater une adaptation du "Petit manuel du politicien corrompu" qu'un film de fiction...

Après, il y a les scènes qui fonctionnent comme un ensemble, à l'image de cette balade en taxi surréaliste qui s'étire en longueur et où on finit par se dire "tu vas voir qu'en plus, il va pas lui faire payer la course". Et bingo ! Ou il y a encore cette longue course poursuite qui semble vouloir rivaliser avec les meilleurs polars italiens de Sergio Martino et Umberto Lenzi mais qui accumule les fausses notes. Ca commence par la rencontre des antagonistes, jamais explicitée ni justifiée, ça continue avec Stéphane qui met son casque de moto et nous fait espérer quelques secondes une séquence Jackslaterienne à la dégonfle se finissant pour Stéphane à la Francis Huster attaquant un mur de parking à coup de tête...

Puis la scène prend de l'ampleur sans que rien ne fonctionne vraiment. Pour un petit duel mécanique pas trop mal torché, on a droit à une conclusion grotesque (le redoutable trottoir à tonneaux) puis à une poursuite à pied dans les couloirs du métro avec glissade hyper lente le long de l'escalator et petite galipette ridicule qui fait perdre du temps au dessus de la rampe d'escalier pour finir par les fameux petits sauts de cabris pour meubler en attendant que le métro, lancé en retard par le stagiaire de l'assistant réalisateur, n'arrive en gare. Et enfin, la mengeance accidentelle qui est un peu inexplicable vu que le méchant n'est pas en travers des rails (mais après, le design des métros parisiens ne permet peut-être pas à un humain de sortir indemne d'une telle épreuve). Et puis la fuite, et les déclarations limites "je voulais pas lui faire du mal, je voulais lui donner des gâteaux".

Mais c'est là que le film part sérieusement en vrille avec notre héros qui fuit sans qu'on sache trop pourquoi. Pourquoi est-il si sûr qu'il sera condamné sans pouvoir faire entendre sa version des faits? Pourquoi Christiane l'accueille-t-elle chez elle après trois répliques et le laisse seul dans le salon pour aller prendre une douche? C'est quoi cette inséparabilité surprise entre Stéphane et le petit Christophe? Pourquoi fuir la police alors que la confession de Stéphane venait d'être diffusée? Est-on sûr que les flics cherchaient à le tuer? Pourquoi Christophe dit à Stéphane de monter sur le toit pour échapper à la police alors qu'il n'y a pas d'issue? A ce stade, on ne peut plus plaider le plot-hole. Mais la cerise sur le gâteau, c'est sans conteste cette image finale (qui a sans doute directement inspiré Ridley Scott pour Thelma et Louise pour le combo image figée + photo synonyme de bonheur et d'insouciance).

Après le principal souci du film au niveau du scénario restera sans doute le choix d'embaucher un "dialoguiste" qui a droit à son propre carton au générique. Car c'est dans sa volonté de faire dire des phrases à ses comédiens que le film pèche le plus régulièrement. Quand tu entends "Viens là que je t'emballe !" ou "La seule chose que je tire, c'est des boxeurs", tu penses direct à la scène de Tarantino dans Sleep with me (je crois) où il décrypte le soit-disant sous-texte
gay dans Top Gun. Et puis quelle idée de donner des monologues aussi longs au gamin...

Bref, un bon petit nanar qui dévoile toute sa saveur sur la durée, parce que sincèrement, le seul élément qui m'a fait marrer indépendamment de l'ensemble, c'est la scène du portrait-robot de Stéphane, où il ressemble à une marionnette des Guignols de Gérard Lanvin. Voir ça avec en contrechamps Stéphane qui essaye de tirer un peu la même tronche boudeuse, ça serait priceless que ça ne m'étonnerait pas.

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 Sujet du message: Re: La nuit du risque - Sergio Gobbi - 1986
MessagePublié: 08 Nov 2020 12:46 
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Grand Nanardeur
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Inscrit le: 23 Oct 2011 20:03
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Localisation: Localisation non trouvée (d'après mon appli météo)
Après «Y flippe ton vieux» en nanar politique crypto-Giscardien, nous avons «La nuit du risque» en nanar politique crypto-gauchiste. La boucle est bouclée.

Citer:
le parti pris politique et idéologique défendu si gauchement


Un sacré paradoxe pour un film de droite.

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En revoyant La liste de Schindler, j'ai tout de suite pensé à Deux sœurs à enculer. (Jack Tillman, 2021)

à bas la nanarploitation !


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