Un David Carradine qui fait plus de la figuration qu'autre chose (d'ailleurs j'ai l'impression que le réalisateur nous fait du Godfrey Ho avec le coup du téléphone; on est sûr qu'il est dans le même film?), un scénario sans queue ni tête (je me demande même si il y a un scénario) qui n'est prétexte qu'à enchaîner des combats à la pelle, des explosions exagérées à outrance et des ennemis qui apparaissent par magie (le héros est pucé ou quoi?!).
Des situations totalement rocambolesques, comme la scène finale où les méchants s'affrontent entre eux sans raison au lieu de s'attaquer à Gary Daniels et Linda Lightfoot.
Au niveau combat, c'est moyen; d'ailleurs le meilleur combat dans le métrage ce n'est ni contre le champion de kickboxing (incarné par Ian Jacklin), ni contre le grand méchant de fin Nakata (Tadashi Yamashita); mais ce sera contre l'un des hommes de main de Nakata (Mark Russo) qui se fera en deux temps, mais c'est surtout dans le bar où Gary Daniels et Mark Russo nous offriront de magnifiques prises et blocages: un régal pour les yeux.
Bref, on a l'impression que le réalisateur à consommé la drogue qu'il voulait dénoncer dans ce film.