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Fair game - Andrew Sipes - 1995
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Auteur:  Nikita [ 23 Jan 2006 0:46 ]
Sujet du message:  Fair game - Andrew Sipes - 1995

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... m=fairgame

Je viens de voir cette merveilleuse moukrème à la glaviouze. Vraiment gouleyant! Ca commence doucement, et puis ça va crescendo, en ne négligeant aucun poncif du film d'action pyrotechnique. Parmi les conneries du scénario, mention spéciale aux méchants qui tentent de tuer l'héroïne pendant tout le film, puis ont brusquement besoin d'elle vivante à la fin! :shock:
Cindy Crawford ne joue ni bien ni très mal (disons que j'ai vu pire) mais elle n'est que moyennement crédible en avocate. J'avoue un petit faible pour la scène de sexe (avec plan sur les fesses de William Baldwin quand il la prend sur le capot :!: ) toute droit sortie d'un film de cul de M6. D'ailleurs, malgré son budget de blockbuster, tout le film est tourné comme un "Hollywood night" d'antan. Souvenirs, souvenirs! :-D

Auteur:  H3bus [ 23 Jan 2006 1:11 ]
Sujet du message: 

Haaaaaaaaaaa ! Le truc que je viens de voir à la télé c'était pas un Hollywood Night ? La pseudo scène de cul m'à fait grandement douter ...

Auteur:  Finiariel [ 10 Août 2007 10:10 ]
Sujet du message: 

Je lisais la chronique de Fair Game sur Nanarland (site qui a redonné la vie à ma passion latente mais insatisfaite pour le nanar), quand soudain m'est apparu une injustice flagrante.
En effet, ce film est chroniqué comme étant un nanar, ce que je ne remets absolument pas en cause. Cela dit, comment passer sous silence cette scène mirifique où nos deux "héros" (avec des guillemets et des pincettes) se livrent avec délectation à l'appel de la chair.
Après, rappelons-le, avoir échappé à une mort infâme aux mains crasseuses de non moins infâmes sbires. Si mes souvenirs sont bons, William est en train de prendre Cindy sur le capot d'une voiture, laquelle est dans un wagon.. (cela fat maintenant plusieurs années que je n'ai pas vu ce film, alors je sollicite votre indulgence si je fais erreur). Enfin bref, il font ce qu'ils ont à faire, lorsque la délicieuse Cindy remarque un point rouge sur la nuque de son amant. Alors, sans permettre à l'amant susmentionné de déculer, elle tire le flingue de sa ceinture et bute le vilain pas beau qui s'apprêtait à aérer le cerveau de l'étalon. William, surpris (on le serait à moins), arrête son mouvement pendulaire. Cindy l'embrasse, et ils recommencent sans trop se troubler.
Personnellement, j'ai trouvé cette scène d'un nanardisme profond (au vu de la circonstance, je crois le mot un peu trop bien choisi :-D ), voire au summum de ce que ce film a à nous offrir, et je me demandais pourquoi elle n'était pas mentionnée dans la chronique.
En tous les cas, merci pour ces moments de bonheur intenses qui s'ils ne remplacent pas le plaisir de regarder l'homme-puma (par exemple), nous permettent d'avoir connaissance des chefs-d'oeuvre existant en ce bas-monde, afin de pouvoir les acquérir si on les croise au détour d'un vide-grenier... ou alors de s'enfuir le plus loin possible pour les moins vaillants.

Bien à vous,

Finiariel

Auteur:  wallflowers [ 10 Août 2007 10:13 ]
Sujet du message: 

il me semble que bcp de gens ont vu ce film, pour voir les nénés de l'ex à Richard Gere (qui n'est pas si moche, faut le dire)

Auteur:  Détonateur [ 10 Août 2007 12:00 ]
Sujet du message: 

En même temps à l'époque, si l'occasion se présentait de culbuter Cindy Crawford, même sur le capot d'une voiture dans un train poursuivi par les sbires, qui l'aurait laissé passer??????

Auteur:  peter wonkley [ 13 Nov 2007 21:20 ]
Sujet du message: 

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Auteur:  niko13 [ 13 Nov 2007 21:37 ]
Sujet du message: 

Pauvre Andrew Sipes qu'on a plus jamais revu à la réalisation suite à ce gros four.

Steven Berkoff est nickel poil dans ce nanar produit par Joel Silver. Et puis Cindy Crawford était quand même très bonne !!!

Auteur:  Cyborg [ 22 Jan 2017 0:38 ]
Sujet du message:  Re: Fair game - Andrew Sipes - 1995

J'ai bien rigolé et je ne me suis pas ennuyé grâce au rythme soutenu du film.
Les scènes d'actions sont honnêtes, j'ai bien aimé celle avec la dépanneuse. On pourrait penser à un film sympa sans prétention, mais les événements s'enchaînent trop avec une débité surprenante.

Par exemple vers le milieu du film, tout d'un coup et sans raison, Cindy décide qu'elle doit se débrouiller toute seule et saute dans un train de marchandise qui démarrait pour larguer William Baldwin (qui lui sauve le vie depuis le début, mais tant pis). S'ensuit une scène d'action débile et gratuite, où William Baldwin roule à fond à la caisse pour sauter dans le train en marche avant que sa voiture explose !

Et les méchants, ils doivent choper Cindy car elle risque de faire saisir leur bateau qui doit servir à leurs magouilles. Les types ont des moyens de malades mais ne peuvent pas régler un truc aussi con. En plus essayer de la tuer ne fait qu'attirer encore plus l'attention sur eux.

Et à la fin, quand ils arrivent enfin à la capturer (sans raison ils la veulent vivante tout d'un coup), le méchant dit : « ne la frappez pas, j'ai besoin qu'elle parle ». On s'imagine qu'il va lui demander des trucs du genre, code d'accès. Mais non, en fait il ne lui demande rien et ne fait que lui expliquer des trucs.

Tout ça pour nous mettre une scène avec Cindy attachée. Il faut bien une raison à son chevalier servant pour venir exploser le bateau des méchants.
Et parlons en du chevalier servant. William Baldwin n'est pas un acteur très crédible, mais il n’hésite pas à se donner à fond dans les scènes d'actions, il faut lui reconnaître ça. Mais le problème, c'est qu'il tire des tronches pas possibles dès qu'il utilise son pistolet. Ça casse toute la tension des scènes (pour peu qu'il y en ait un peu).

J'ai fait quelques captures :
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Quelques passages que j'ai bien aimé :

Quand il y a la scène de cul et Cindy et William Baldwin ont la vie sauve car le méchant ne tire pas tout de suite pour pouvoir reluquer.

Le méchant qui créé un nouveau message de répondeur de la fille genre « les experts » et cousine du héros après l'avoir butée. Quand il l'appelle il tombe sur le méchant « bonjour, vous êtes bien sur le répondre de la fouille merde que je viens de sauvagement buter, merci de ne pas laisser de message ». Ce qui énerve assez William Baldwin, forcement.

Auteur:  thomascinema [ 11 Déc 2022 20:35 ]
Sujet du message:  Re: Fair game - Andrew Sipes - 1995

Lorsque l'on est (ou a été, lorsque l'on avait entre quinze et quarante ans dans les années 1990) fan de Cindy Crawford, difficile de ne pas évoquer le film « Fair Game ». A lire la chronique consacré sur le site, aujourd'hui encore (plus de 25 ans après sa sortie !), celui-ci semble faire figure de « cas d'école » pour illustrer le cas des top models qui se sont (plus ou moins) grillées au cinéma. On pourrait citer également le cas d'Estella Warren, d'Elle McPherson, Claudia Schiffer et d'autres encore. Il serait d'ailleurs intéressant de se pencher prochainement, si l'occasion se présente, sur le cas de ces dernières.
S'il est vrai que les films dans lesquels on les faisait jouer était souvent (qui a dit « toujours » ?) tout sauf du Shakespeare, il n'en reste pas moins que les dames et demoiselles concernées faisaient parfois preuve d'un talent d'actrice inversement proportionnel à la longueur de leurs jambes et au tour de leur poitrine ! (Au risque de verser, même inconsciemment, dans le « machisme ordinaire et/ou sous-jacent, il est probable que les membres de la gente féminine qui liront ce commentaire seront assez d'accord avec moi) !
Depuis longtemps déjà, probablement depuis la « libération des mœurs » dans les années 70, (les guillemets sont voulus, tant parce ce que le terme « libération » a été galvaudé depuis lors mais aussi parce que, suivant que l'on soit homme ou femme, il n'est pas sûr du tout que l'on donne la même signification à ce terme), la recette « action et nichons » a toujours été, il est vrai, à la fois, l'une des simples et aussi des plus profitables dans le monde du cinéma et du nanar en particulier... Pour paraphraser un vieux dicton bien connu « On ne change pas une recette qui, en plus d'être simple, plaît depuis si longtemps et au plus grand nombre ! »
Il semble d'ailleurs que les producteurs qui les engageaient ainsi que les réalisateurs avec qui elles tournaient n'aient pas jugé utile, au vu de ce qu'on leur demandait ou de la raison principale pour laquelle on les avait engagé (à savoir, bien évidemment, leur plastique. Même si les scénarios des films concernés étaient, souvent aussi, sur le plan qualitatif au niveau des paquerrettes, il aurait quand même fallut leur rappeler (ou leur apprendre) que dans les scènes où elles s'avancent vers leur compagnon, équipier ou ennemi (rayer les mentions inutiles suivant les cas), on ne marche et, surtout, on ne déhanche pas comme lorsque l'on défile sur un podium !
De même, même si ce genre de films ne réclame, bien souvent, pas d'être sorti diplômé(e) de l'Actor Studio, il faut croire que les dames et demoiselles en question semblaient être incapable d'effacer de leur mémoire ce qui a sans doute dû être l'une des leçons essentielles qui leur a été enseigné durant leur carrière de mannequins et qui semble aussi être devenu, de manière quasiment indélébile, un véritable automatisme ou réflexe chez elles : rester de marbre quel que soit le contexte et quoi qu'il arrive. Ce qui explique qu'en dehors de sourire abondamment (pour bien mettre en valeur, cette fois, leurs dents d'une blancheur de diamant aussi chiquées que dans les publicités pour dentifrices), elles se révèlent d'un monolithisme qui confine souvent et rapidement à l'affligement !
Encore qu'il est vrai qu'il ne faut pas généraliser et que certaines (voire même plus d'une) ont su faire preuve d'un talent plus grand que celles citées plus haut et sont parvenus ainsi à se hisser sur la plus haute marche du podium (Monica Bellucci, Diane Kruger, Charlize Theron, Olga Kurylenko, Milla Jovovich, Laetitia Casta, Mélanie Thierry, Noémie Lenoir, Cara Delevingne, etc).
On aurait presque envie de reprendre, quasiment à l'identique, la célèbre citation d'Aldo Maccione dans « Le Bourreau des Coeurs » sur ce qui était selon lui, la recette du succès au cinéma « Un peu de talent, beaucoup de travail, énormément de chance... et, surtout le physique ! »
Autant de cas qui, pour les premières citées comme pour ces dernières, illustrent clairement que, si la beauté suffit souvent pour se retrouver à l'affiche d'un (ou plusieurs) film(s), pour que le succès soit aussi grand que durable, il faut aussi que le talent soit à la hauteur de la beauté !

Auteur:  JACK TILLMAN [ 12 Avr 2023 23:42 ]
Sujet du message:  Re: Fair game - Andrew Sipes - 1995

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Revu ce soir. Un petit nanar qui se bonifie avec le temps.

Le film hurle son appartenance aux années 90 dès son générique où Cindy Crawford fait son jogging au ralenti sur la plage sous fond de soleil levant et de saxophone.

La scène méga-cliché dans laquelle un suspect prend en otage un flic avec son propre flingue dans le commissariat et que William Baldwin lui fait face et parvient à le désarmer pour montrer que le héros a de super grosses couilles est aussi égayée par le comportement de l'ex-petite amie de William. Dans la vraie vie, elle passerait pour une folle hystérique à interner d'urgence mais dans le film ça ne choque personne.

Le premier gunfight de William avec plongée sur le côté au ralenti sur fond d'explosion m'a aussi fait rire.

Comme le dit Cyborg, les scènes d'action sont bien ficelées et ont de la gueule mais vont tellement loin dans l'outrance, portées par la débilité des situations, que ça sombre dans le nanar. C'est vrai qu'on dirait une production PM Entertainment (mais produite par Warner Bros).

Et puis le business plan de Steven Berkoff (qui joue une sorte de Poutine malchanceux qu'un héros américain aurait pulvérisé avant qu'il ne devienne multi-milliardaire puis président de la Fédération de Russie) est incompréhensible. Le truc qui m'a achevé, c'est que même si William Baldwin n'était pas intervenu in extremis pour sauver Cindy à la fin, le compte à rebours de la bombe était beaucoup trop court pour laisser le temps au méchant d'effectuer sa transaction bancaire offshore et qu'il serait donc mort de toute façon dans l'explosion.

Cyborg a écrit:
Par exemple vers le milieu du film, tout d'un coup et sans raison, Cindy décide qu'elle doit se débrouiller toute seule et saute dans un train de marchandise qui démarrait pour larguer William Baldwin (qui lui sauve le vie depuis le début, mais tant pis). S'ensuit une scène d'action débile et gratuite, où William Baldwin roule à fond à la caisse pour sauter dans le train en marche avant que sa voiture explose !

La scène la plus drôle et délirante du film en effet (avec la scène de cul qui s'ensuit). J'ai aussi bien aimé le message du répondeur (un gag réussi pour le coup) et la punchline : "Le monde des armes, c'est comme les plages du New Jersey : y'a chaque jour de nouvelles saloperies."

A part ça, le jeu de Cindy Crawford n'est pas aussi catastrophique que ça mais peut-être que c'est bien pire en VO.

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