Comme tous ceux qui l'ont découvert enfant, je trouvais que c'était un super bon film au premier degré quand j'avais 10 ans et je ne comprenais pas pourquoi mon père, assis à côté de moi, se marrait comme une baleine devant. Plus tard, j'ai compris.
Franchement, quand je lis certains commentaires de ce topic, j'ai envie de dire : mais bon sang, qu'est-ce qu'il vous faut de plus !? Ce film est un nanar quatre étoiles bidonnant d'un bout à l'autre ! Et pourquoi pas dire que
White Fire est un bon film tant que vous y êtes ? (Ah zut, ça c'est moi-même qui l'ait sorti la première fois que j'ai vu le film de Pallardy…
)
Je remets ici mon avis à chaud de mon visionnage en groupe :
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Après
Yor le chasseur du futur, on s'est maté l'indispensable
Flash Gordon qui baigne dans la même ambiance avec un autre héros blond à brushing neuneu mais ayant là aussi la capacité innée de piloter des scooters de l'espace et des croiseurs interstellaires, tout footballeur qu'il est. Mais c'est normal, il est Américain. On a beaucoup apprécié la manière qu'a l'Humanité de s'envoyer des fleurs dans ce film : l'Homme c'est le bien, l'honneur, la droiture, l'amitié virile (et vas-y qu'on s'entretue pour ensuite devenir copain à la vie à la mort), la sincérité, l'amour… Tout le contraire de ces extraterrestres à l'apparence humaine mais au sang vert, qui parlent tous français et écrivent en anglais, et souffrent de tares inconnues de l'Humanité comme l'égoïsme, la fourberie, la cruauté, la nymphomanie (aaah, Ornella Muti…
) et qui s'habillent tous n'importe comment. Pas comme Flash et son tee-shirt top classe. Difficile de dire quelle scène a le plus sidéré mes compagnons de visionnage, mais je pencherais pour le match de rugby avec Melody Anderson en pom-pom-girl spontanée.
Seule la scène du lavage de cerveau de Zarkoff passe plutôt bien au premier degré. Pour le reste, et bien que certains FX ne manquent pas de poésie (la fusée atterrissant sur Mongo, hommage direct à la scène de l'alunissage dans
Le baron de Münchhausen version 1943 voire à celle du
Voyage dans la Lune), ce blockbuster est un nanar réjouissant
(même s'il a bien plus d'âme que les derniers Star Wars).
Un grand merci donc aux acteurs et à l'équipe technique qui ont eu la bonne initiative de faire n'importe quoi devant le ridicule de l'entreprise.