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MessagePublié: 30 Août 2008 22:30 
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Docteur es nanarologie
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Et le grand ciel plein de nuages menaçants, et le personnage en légère contre-plongée, à contre-jour, émergeant d'un sol très sombre ?

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Faut régler cette situation au plus vite, ce qui veut dire définitivement.
(Le boss dans Laser Force.)

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MessagePublié: 02 Sep 2008 22:02 
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Docteur es nanarologie
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J'ai vu ce gros nanar au bon goût bulgare avec des morceaux de connerie à l'intérieur. Ca commence très sérieusement pourtant, puisque le générique affirme qu'il y a participation du Ministère de la Culture et de la Communication. Mais tout de suite on a le sourire qui nous vient aux lèvres, et rien que les dialogues valent leur pesant d'or.

-------

Quelques exemples :

Le druide : Surtout n'abandonne jamais la voie de la connaissance dans le chemin de l'action.

César : Rome qui a choisi [...] la libre circulation des marchandises et des hommes ! Avait-il déjà connaissance des traités européens ?

Vercingétorix : Je vous offre ma vie, et ce jusqu'à la dernière goutte de mon sang, quel que soit le sacrifice que le destin exige de moi !

Vercingétorix : A cause de notre stupidité, César arracherait la victoire des mâchoires de la défaite dans lesquelles je le tiens.

Vercingétorix : J'espère que je vivrai sans avoir à le regretter.
Druidesse : Tu as fait ce que tu pensais être juste, plutôt que de faire ce qui était nécessaire.
Vercingétorix : C'était une erreur.
Druide : Le bien n'engendre pas la force, le mal non plus ; mais le mal appartient à ce monde des conflits humains dont on est tous prisonniers. C'est là le véritable piège.
Vercingétorix : Tes propos incompréhensibles ne m'aident pas.
Druide :Tu le crois.

Vercingétorix : Les dés sont jetés. Citation pompée sur César !

Vercingétorix : Quand le peuple ne va plus où tu le guides, il faut le suivre ou marcher seul. Tu avais raison : il ne faut pas que le jeu finisse. Il importe peu à la fin de gagner ce que ton ennemi va perdre, ou de perdre ce qu'il va gagner.
Sa chérie : Où cela va-t-il te mener ?
Vercingétorix : Aussi loin que mon énergie me le permettra, pour que la grande roue du destin continue sa course, éternellement poussée par l'amour, aussi loin que la nécessité l'exige.
Sa chérie : J'ai toujours su que je t'aimerai, que je t'aimerai toujours.
Vercingétorix : Je n'aurai jamais d'autre reine que toi.

-------

J'ai également vu un sculpteur sur gros tuyau de béton au bord de la route empruntée par Jules César et Vercingétorix, au début du film, tandis qu'ils devisent aimablement. A noter : la coiffure de César, avec les cheveux plaqués sur les tempes, et qui vont vers l'avant, coiffure invariable tout du long, et les étendards romains en mousseline rouge.

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 12 Juin 2010 13:07 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Derrière toi, un couteau nanar en plastique à la main...
Je fais un sacré déterrage de topic, mais je me rends compte que ce film n'a toujours pas de chronique sur le site alors qu'on en a déjà une ou deux dont celle-ci, courte mais de bonne facture il me semble.

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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 14 Juin 2010 15:45 
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Localisation: sur un tranpoline, tirant sur des mannequins en mousse avec des bombinettes
Et surtout une superbe BD!

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"quand on sait de façon absolue que tout est irréel on ne voit vraiment pas pourquoi on se fatiguerait à le prouver"
Cioran, phrase découverte par nanar-addict


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 06 Sep 2010 11:18 
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Est-ce que ce film répond à la brulante question: qu'est ce que Vercingétorix a entre le crane et les cheveux ??? Je VEUX savoir !!!

Non parce je suis désolé, mais y'a un problème:

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Un léger look-alike de Chuck Norris dans ce film, non ?

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"Alain Delon est le Cüneyt Arkin français."


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 Sujet du message: Re:
MessagePublié: 16 Sep 2010 0:25 
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Apprenti Nanardeur
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Troglodyte a écrit:
Le druide : Surtout n'abandonne jamais la voie de la connaissance dans le chemin de l'action.

César : Rome qui a choisi [...] la libre circulation des marchandises et des hommes ! Avait-il déjà connaissance des traités européens ?

Vercingétorix : Je vous offre ma vie, et ce jusqu'à la dernière goutte de mon sang, quel que soit le sacrifice que le destin exige de moi !

Vercingétorix : A cause de notre stupidité, César arracherait la victoire des mâchoires de la défaite dans lesquelles je le tiens.

Vercingétorix : J'espère que je vivrai sans avoir à le regretter.
Druidesse : Tu as fait ce que tu pensais être juste, plutôt que de faire ce qui était nécessaire.
Vercingétorix : C'était une erreur.
Druide : Le bien n'engendre pas la force, le mal non plus ; mais le mal appartient à ce monde des conflits humains dont on est tous prisonniers. C'est là le véritable piège.
Vercingétorix : Tes propos incompréhensibles ne m'aident pas.
Druide :Tu le crois.

Vercingétorix : Les dés sont jetés. Citation pompée sur César !

Vercingétorix : Quand le peuple ne va plus où tu le guides, il faut le suivre ou marcher seul. Tu avais raison : il ne faut pas que le jeu finisse. Il importe peu à la fin de gagner ce que ton ennemi va perdre, ou de perdre ce qu'il va gagner.
Sa chérie : Où cela va-t-il te mener ?
Vercingétorix : Aussi loin que mon énergie me le permettra, pour que la grande roue du destin continue sa course, éternellement poussée par l'amour, aussi loin que la nécessité l'exige.
Sa chérie : J'ai toujours su que je t'aimerai, que je t'aimerai toujours.
Vercingétorix : Je n'aurai jamais d'autre reine que toi.



J'adore ces dialogues ! C'est comme si le film avait fait l'objet d'une adaptation à la va vite au traducteur automatique mais, non, c'est bien là le texte original qui :
1- a été pensé par quelqu'un
2- a été écrit par cette même personne, éventuellement assisté par d'autre(s)
3- a été relu et corrigé
4- est déclammé par les acteurs (avec un certain sérieux si j'en juge par les quelques extraits que j'ai eu l'occasion de voir)

et ce SANS QUE PERSONNE N'Y TROUVE RIEN À REDIRE

Je ne sais pas quoi dire de plus... tiens, je vais conclure par un félin qui vole... :puma:

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Pour le nanar : tout ! Contre le nanar : rien !

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 13 Oct 2010 20:25 
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Greyhunter a écrit:
Je fais un sacré déterrage de topic, mais je me rends compte que ce film n'a toujours pas de chronique sur le site alors qu'on en a déjà une ou deux dont celle-ci, courte mais de bonne facture il me semble.


C'est clair, pourtant ce film est un des monuments du nanar français voire même européens, il devrait avoir sa place sur les chroniques Nanarland !

EDIT : dans les éléments terribles y'a aussi Vincent Moscato dont le personnage s'appelle Moscatos :wall: et le mythique discours de Totophe démarrant par "Gauloises, Gaulois" :puma:

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 21 Mars 2011 14:18 
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Un monument. J'ai pris un fourire monumental en parcourant les critiques des internautes sur Allociné, bien inspirés comme il faut. Piti florilège (attention, tous les extraits sont pris de commentaires qui ont attribué la cote maximale au film, en toute bonne foi bien entendu :D ) :

-Je remercie toute l'équipe du film de m'avoir fait passer un moment merveilleux grâce à ses cascades et son suspens fabuleux, ses dialogues riches et profonds, ainsi que ses acteurs incroyablement émouvants. Merci, encore une fois, pour cette pure bouse. Vive le cinéma français.

-Je l'ai vu il a bien longtemps mais je m'en souviens comme de mon premier toucher rectal : 2h22 de pur bonheur masochiste. (…) Quant à Christophe il y est comme d'habitude impérial, le rôle du druide roi lui va comme un gland, pardon un gant.

-Ce scénar en trois lignes étalé sur 2 heures nous offre une succession de scènes affligeantes dont la médiocrité est sans cesse renouvelée et arrive à en faire oublier celle des précédentes.

-Jules César est moins charismatique qu'une moule morte. (…) On passera la scène ou Totophe traverse tout un village pour tuer le roi comme s'il allait acheter du pain. (…) Commotion cérébrale assurée.

-En l'an trente douze avant Jesus Chris, Chris Lambert (armé d'une couverture SNCF et grimmé en José Bové) entend délivrer le peuple gaulois (des bulgares sous payés) afin de montrer aux romains (des Re-bulgares...Re-sous payés) qu'il est (je cite) : "prêt à se battre !!!!! et à devenir immortel !!!!!!!"

-Je l'affirme sans rire : Vercingétorix est sans doute le plus grand film de tous les temps ! Tout est perfection, harmonie, esthétique et incroyablement émouvant. Christophe Lambert touche au sublime, les dieux sont avec lui. Chaque humain sur cette planète devrait l'avoir vu plusieurs fois. A ce stade, ce n'est plus du cinéma, c'est le début d'une nouvelle ère. Certains mauvais coucheurs brocardent le film, ce ne sont que des aigris qui ne comprennent rien au 7ème Art. Courage Christophe, tout ce que compte la galaxie de cinéphile te soutient pour "Vercingétorix 2 : Clovis contre Attila".

-Un film tout simplement éblouissant, et qui fera date dans l'histoire du cinéma français, du Cinéma tout court, et de l'Art en général. (…) Les dialogues sont presque poétiques tant ils sont recherchés tout en paraissant d'un naturel enchanteur (une véritable symphonie) (…)tout laisse deviner un souci du plus petit détail dans une reconstitution historique qui semble très documentée. Réalisant une magnifique fresque historique, le réalisateur, très engagé, n'en réussit pas moins à teinter subtilement son œuvre d'un discours flamboyant et profond très actuel sur des problèmes tels que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la contestation de l'ordre établi et le sens général de l'action politique. Bravo l'artiste.

-Un très, très, très grand Bravo à toutes les personnes responsables d'un tel NAVET, qui aura le mérite de m'avoir volé (oui, c'est le terme) 1 heure et 53 minutes de ma vie...

-Toute personne qui fit partie des (rares) spectateurs de ce film lors de sa sortie en salle doit encore se souvenir des spasmes d'hilarité mêlée de sidération qui parcouraient les spectateurs, unis et communiant dans une contagieuse et fraternelle messe du rire (…) Les scènes où Christophe L., le vide dans le regard et une serpillière (en fait une perruque bulgare) sur la tête, débite de fort longues tirades, très alambiquées et considérablement mal écrites, resteront longtemps de grandes leçons d'humilité qu'on devrait rendre obligatoires dans tous les cours de comédie.

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"Success is a state of mind." (Tommy Wiseau)


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 17 Avr 2011 23:18 
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ai vu: navet, pas nanar, pour moi.

Le fait est que ce film est très chiant, pas très compréhensible et lent. Hormis la fight entre la druidesse et Vercin au début et certains dialogues bluffant, je n'ai pas trouvé ce film très drôle. Il se dégageait même un ennui rarement trompé par des morceaux nanars.

Reste les interprètes, assez navrants dans leur ensemble, entre Lambert qui ne semble jamais y croire (et comme il a raison) et César, avec sa tête de sadique et son étrange coupe de cheveux, style "ébouriffée mais bien". Quand à Ines Sastre, elle est bonne mais, elle fait effectivement un peu anachronique avec sa beauté et ses coupe de cheveux style "pub Nivea".

Bref, pas top du tout.

Note: 1/5, à cause des 2-3 trucs marrants que j'ai relevé.

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 Sujet du message: Re:
MessagePublié: 11 Nov 2011 22:21 
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Apprenti Nanardeur
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fufu a écrit:
et les Germains avec leurs perruques rouges :lol: :lol: :lol:


et fans de Mylene Farmer :-D :-D


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 18 Fév 2012 12:37 
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Docteur es nanarologie
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Mais pourquoi une chro n'est-elle pas sur le site ? Parce qu'il le fooooooo là!

Dommage que la fin tire énormément en longueur à en devenir très chiant parce que la première heure et demie est fantastique :shock: . Avec un très très gros pic en milieu de film où la bataille "épique" est un summum d'illisibilité où on se demande: Où sont les ,romains ? Qui fait quoi là ? Ils n'étaient pas déjà en train de courir ? Il n'était pas là-bas Lambert ? Même César a l'air de ne rien y comprendre. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi ils font ça ? Les gaulois ont gagné ? Ah oui ? Bon d'accord. Fin de la scène.
Et dire qu'on était 7 à le voir, personne n'a rien pigé à la scène entière.

Le reste est un impressionnant morceau abyssale de nullité, aucune scène ne fonctionne, Klaus Maria Brandauer a sérieusement l'air de se foutre de la gueule tout le long du film. Dialogues extrêmement plats, costumes et décors en toc que même L'Italie n'aurait pas osé faire, acteurs qui, au pire, ont l'air de vouloir mourir en jouant dans ce film, au mieux, sont affreusement ridicules.
Peut-être pas un gros nanar à 4.5/5 mais en tout cas un des pires films qui soient que c'en est hallucinant.

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 18 Fév 2012 13:35 
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Vercingetorix est il me semble un film qui a enflammé l'imagination des nouveaux-venus sur le site, ce qui a donné trois -quatre chroniques pas forcément entièrement convaincantes. Faudrait qu'un vieux briscard du site remette en forme les différentes chroniques successives pour le mettre en forme. J'ai pas tout vu, mais Vincent Moscato m'avait vrillé le cerveau, à l'époque.

Fait amusant : ma mère a apprécié le film au premier degré (c'était elle le spectateur satisfait).

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"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 18 Fév 2012 13:50 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Rats - Notte di terrore
Tellement rare qu'elle pourrait le mettre sur son CV. Mais pas sûr que ce soit à son avantage.

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 18 Fév 2012 14:19 
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Localisation: Aux Studios MIRACLE :"Si C'est Un Bon Film,C'est Un MIRACLE!"
J'avais réservé la chronique mais j'avais manqué de temps pour la rédiger. Après, d'autres se sont portés volontaires mais ça n'a pas abouti. Donc, machun, si ça te tente...

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Lawrence Woolsey, précédemment connu sous le pseudonyme de deathtripper21...

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 18 Fév 2012 18:36 
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Nanar un jour, nanar toujours
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C'est peut-être une chronique maudite. Faut faire attention.

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Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 22 Fév 2012 11:48 
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rien qu'à lire vos posts et à me remémorer le film, je ricane tout seul... faudrait peut être utiliser ce film dans le management d'entreprise "comment redonner la bonne humeur à sa team"... citation du film, analyses, soirée à thème, meeting gaulois...

Autre détail particulièrement savoureux quand on est auvergnat, c'est le dit "Plateau de Gergovie" du film. En somme, une verte colline paisible.

http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/19134493.jpg
le plateau de Gergovie c'est plutôt ça; quand vous arrivez à Clermont-Ferrand, vous ne pouvez pas le râter.


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 22 Fév 2012 14:17 
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quand je penses que j'ai passé ma jeunesse à jouer aux billes, la ou en trente douze avant JC, l'avatar de totof et celui de klaus avaient joués aux quilles.

Les romains c'est surfait, totof roxx !

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 22 Fév 2012 14:56 
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Puisqu'on est entre personnes de bon goût, voici deux critiques dénichées sur http://www.penofchaos.com/horreur/

Citer:
Vercingétorix

Genre : bouffonnerie historique
Fiche technique

Date 2000
Réalisation : ratée
Production : trop chère sans doute
Avec Christophe Lambert et ses amis

Revue : Pen of Chaos

Ce n'est pas d'horreur dont je vais vous parler cette fois, mais... d'un film historique. Le rapport avec mes activités habituelles : c'est un nanar.

Quel rapport y-a-t'il entre Highlander, Fortress, Greystoke, Beowulf et le récent Vercingétorix ?

Un acteur qui ne possède que 2 expressions faciales : le sourire foireux et l'air fâché, mais pas trop.

Christophe Lambert incarne ici un héros-chef de guerre-roi dans un sous-Braveheart bidon, délicieusement nanardesque et qui se doit d'être vu en compagnie de gais lurons. Comme les séances-Bis de la cinémathèque, on en ressort après un bon entraînement des zygomatiques.

L'histoire : après une trahison, le jeune Vercingétorix grandit et veut venger son père. Il revient alors prendre le pouvoir qui a été fourbement ravi à son papa. Il rencontre alors César et, après divers évènements flous, se retrouve à la tête de tous les clans de Gaule qu'il réussit à unir malgré les rivalités. Enfin pas trop quand même, parce que les rivalités continuent. Puis c'est la guerre, avec la conclusion qu'on connaît. Et il est amoureux de la fille qu'il connaissait quand il était petit.

On peut dire que l'histoire se répète (hein, ça sent pas mal le Braveheart quand même...) mais ce n'est pas la peine de faire pareil avec les films. Surtout quand c'est raté.

Je ne veux pas être méchant mais voici quelques points à considérer :

La bande son. Saute du coq à l'âne, allant du médiéval au truc un peu disco, mais toujours d'une qualité médiocre (à part une belle performance de voix féminine vers la fin).

La figuration. Les gens sont filmés sous plusieurs angles dans des séquences hachées, pour faire croire qu'on a 3000 figurants. Quand on veut faire un plan d'ensemble d'une grosse armée, les gens du fond sont remplacés par des copier/coller en images de synthèse floues. Les figurants rigolent, font n'importe quoi, l'un d'eux fait même coucou à la caméra ! Les morts respirent...

Les dialogues. Ou plutôt : Les dialogues !!! L'utilisation systématique du mot destin, et les citations à 3 roubles constamment proférées par Cesar, Vercingétorix et le super-druide (un mec comme Merlin, mais sans pouvoir... vous voyez). Les textes sont dignes des meilleurs films bidons, dans le genre "le poids du destin me conduit sur la route de la bravoure qu'il faut contourner pour le pas perdre la force des vrais actes". To-ta-le-ment ridicule.

Les acteurs. Christophe Lambert fidèle à lui-même. Cesar... bon... on va dire pas extra mais ça va. L'héroïne, une cruche. Les chefs gaulois passent leurs temps à rire grassement et à trinquer, ou à tirer leur épée, la mine grave. Le druide est pas mal, mais il dit n'importe quoi tout le temps.

Les images, les scènes de bataille. Pas belles. Pouah. Quelques ralentis étudiés, que la musique et les expressions faciales de l'acteur gâchent.

Le script. Hahaha. On prend des bouts d'autres films, on gigote le tout et on y rajoute un peu d'histoire de France. Et que je te donne une fleur, et le petit gosse sera mon écuyer, et je dois m'entraîner au combat pendant 2 minutes pour devenir un guerrier, etc.

Les décors. Malheur... deux villes de 300 mètres carrés qui hébergent chacune 2000 personnes, dont on ne voit que la façade. Un camp fortifié romain en rondins. Des prairies à peine bien filmées.

Bon, il reste quoi ? Deux heures de rire.



Citer:
Vercingetorix

Genre : les vers sages ont un risque
Fiche technique

Voir notre autre critique de Vercingétorix pour la fiche.

Revue : Philippe Heurtel

Nous sommes en 2001 après Jésus Christ. Toute l’industrie du cinéma est occupée par des réalisateurs de talents, soucieux de leur mise en scène, de la cohérence de leurs scénarios et du talent des acteurs. Toute ? Non ! Un groupe d’irréductibles tacherons résiste encore et toujours à la qualité. Leur secret réside dans une potion magique, Christophe Lambert, qui leur donne une nanarité surhumaine. Et la vie n’est pas facile pour les camps retranchés de Nanarorum et de Cinébix.

Le générique nous montre une comète qui traverse l’espace et croise le soleil ainsi que quelques planètes. Le titre – VERCINGETORIX – vole en éclat ; on se croirait dans un film de SF, mais non, ça n’a rien à voir.

Le film débute avec l’enfance de Vercingétorix. Son père est trahi par son frère, et déjà les dialogues commencent très fort : « Ce n’est pas la loi que tu sers, mais les fausses couleurs de ta pestilentielle ambition. ». Et comme « La magie de sa mort doit nous apprendre la leçon de son sacrifice. », Vercingétorix jure de se venger.

Les gamins qui jouent Vercingétorix jeune et sa copine Epona sont particulièrement mauvais, mais Christophe Lambert n’étant pas encore apparu, le spectateur ne sait pas encore qu’il vient de manger son pain blanc.

Quelques années plus tard, le jeune adulte Vercingétorix – Totophe Lambert – veut repartir à Gergovie pour venger son père, mais Yoda, pardon : le druide qui lui sert de mentor, lui dit qu’il n’est pas prêt. Au passage, on apprend qu’il existe en Gaule des druides, des maîtres druides et un « archi druide », mais je ne suis vraiment pas certain qu’il faille retenir ce « fait historique »... Au cours de la leçon de combat qui s’ensuit, le jeune gaulois apprend que « Si tu sais ce que tu veux, ton adversaire le voudra aussi. ». Avec des conseils pareils, on ne peut que réussir dans la vie, aussi Vercingétorix part-il venger son père. Il devient ainsi le chef de sa tribu.

Bref, les moustaches de Lmabert poussent, et il s’en sert pour chatouiller les lèvres de sa copine Epona qu’il vient de retrouver et qui est devenue une femme. Puis il se range aux côtés de César qui veut conquérir la Bretagne. J’en profite pour signaler au passage que César et Vercingétorix, les personnages principaux du film, sont tous deux dénués de la moindre stature, et balbutient tout du long des dialogues pathétiques dans lesquels le mot « destin » apparaît dans une phrase sur deux.

Mais quand Vercingétorix comprend que c’est César qui fut jadis responsable, par ses intrigues, de la mort de son père, il est pas content (« Le jeu est terminé. ». Ça veut pas dire grand chose, mais ça mange pas de pain) et il se révolte contre les légions romaines.

César faisant route vers Bourges, Lambert décide de ne pas défendre la ville car, explique-t-il à ses compagnons : « A cause de votre stupidité, César arracherait la victoire des mâchoires de la défaite dans lesquelles je le tiens. » César massacre Bourges, et trouve le secret des épées gauloises (qui se transmet de bouche de forgeron à oreille de forgeron ?). Dans la suite, on n’entendra plus du tout parler de ce secret. Sans doute parce que c’est un secret.

Puis vient la victoire de Gergovie. Vercingétorix déstabilise les troupes de César en leur jetant des poulets (je ne peux m’empêcher de songer aux animaux que les français jettent sur les anglais dans le "Sacré Graal" des Monthy Pythons), puis exhibe devant les légionnaires des bougresses dépoitraillées. S’ensuit une scène de bataille faite de plans saccadés où l’ on ne voit pas grand chose.

Malgré la victoire, Lambert est taciturne : « Je ne veux pas d’une bataille, même si nous la gagnons. Et si nous la gagnions, Rome n’aura pas de repos jusqu’à ce qu’elle l’ait transformée en défaite. » Mais il se reprend et galvanise ses troupes : « Je vous mènerai à la victoire dans l’antre de la mort, au son du chant de guerre qui fait battre mon cœur. » (tiens, un alexandrin). Vous remarquez, j’ai beaucoup utilisé la touche « Pause » de ma télécommande au cours de ce visionnage, d’où l’avantage de voir ce film en vidéo plutôt qu’au cinéma (outre celui de ne pas payer 50 balles pour une telle merde).

Petit interlude dans le camp des germains, alliés de César : les lugubres hurlements des loups envahissent la nuit, sans doute pour bien montrer qu’on est chez les barbares. Vous savez, comme dans les albums d’Astérix où, à la frontière Empire Romain – Barbares, les routes sont pavés et lustrées côté empire, et dégueulasses côté barbares.

Donc, César assiège Alésia. « Les dés sont jetés », dit... Vercingétorix. Ha bon, je croyais que c’était de César. Qui a copié sur l’autre ? Ou alors tous deux ont lu les mêmes pages roses du dictionnaire. Pour montrer l’ immensité de l’armée de César, le réalisateur enchaîne des plans très courts où l’on voit une poignée de soldats. Le résultat est conforme à la réalité : complètement fauché.

De son côté, Vercingétorix demande à ses compagnons de ramener des renforts : « Chevauchez aux quatre vents. Rassemblez une immense armée et venez à notre secours. C’est votre défi, relevez-le. Vous serez le marteau et je serai l’enclume. » J’ai réécouté ce passage plusieurs fois pour être certain de ne pas avoir rêvé.

Puis personne n’ose attaquer l’autre, la tactique de Lambert étant d’ attendre (oui, mais pourquoi ?). Assiégés et assiégeants s’emmerdent, sans parler du spectateur qui a l’impression d’être assiégé par sa télévision et est prêt à la réédition sans condition. Mais un chef gaulois trop impatient lance l’attaque. Vercingétorix se résout au combat et annonce à ses troupes: « Ensemble, nous deviendrons immortels. » Hey, Christophe, tu t’es pas trompé de film ?

Nouvelle scène de bataille très confuse, dans laquelle les gaulois se font battre à plate couture pendant que Lambert erre au milieu, sans doute à la recherche du script. Vaincu, il fait ses adieux à Epona :
« Il importe peu à la fin de gagner ce que ton ennemi va perdre, ou de perdre ce qu’il va gagner.
– Où tout cela va-t-il te mener ?
– Aussi loin que mon énergie me le permettra. Pour que la grande roue du destin continue sa course, éternellement poussée par l’amour, aussi loin que la nécessité l'exige. »

Je vous promets que je n’invente pas le moindre mot.

Puis Vercingétorix dépose ses armes aux pieds de César : « Je suis venu t’ offrir l’éclat de ta victoire. » A quoi César répond : « L’éclat de ma victoire fait peser plus encore les invisibles défaites de mon passé. » Si vous avez compris ce que ça veut dire, écrivez-moi, les cinq premières bonnes réponses gagneront une amphore dédicacée par Assurancetourix.

Voilà, c’est la fin du film. Une voix off évoque l’assassinat de César par Brutus, et la mort de Vercingétorix, « deux ans tôt, vers deux heures de l’ après-midi. » Insérez le nombre de points d’exclamation que vous jugerez nécessaires. Puis c’est le générique de fin, le même que celui du début (comète, planètes, soleil, espace) mais à l’envers.

Une fois le choc passé, l’on se prend à rêver. A rêver d’une série de films tous aussi mauvais dans lesquels notre inénarrable Christophe Lambert interpréterait d’autres grands chefs français : Clovis, Charlemagne, Louis XIV, Napoléon, De Gaulle, Mitterrand, Chirac... Ha oui, ça serait bien...

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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 25 Nov 2017 15:45 
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Messages: 179
Localisation: En train de regarder sur la gauche de ton écran
Déterrage de sujet pour un témoignage plus que drôle de Denis Charvet et Vincent Moscato sur des anecdotes sur le tournage du film
https://www.youtube.com/watch?v=T1dBb6CiFHY


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 Sujet du message: Re: Vercingétorix - Jacques Dorfmann - 2001
MessagePublié: 06 Jan 2019 13:32 
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Apprenti Nanardeur
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Messages: 118
Surtout que c'était un projet qui a longtemps dormi dans les cartons : de mémoire, Lambert devait le faire dans la foulée de sa période faste, mais il a été mis en pause pendant une bonne décennie.

Alors, ma théorie personnelle c'est que le Lambert n'a jamais eu une aura "bankable" pour un tel projet (même les Highlanders n'ont pas marché des masses au box office), il a juste voulu profiter d'un regain d'intérêt après "Mortal Kombat", mais un regain d'intérêt qui a été de courte durée.... parce que le "Vercingétorix", il vient compléter un grand chelem "Beawulf"/"Fortress 2"/"Highlander 4'.


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