Bon ben finalement, je vais détailler ma soirée maintenant.
La cinémathèque
Nickel, fauteuil confortable, écran super trippant (l'ouverture en carré, ça tape à mort), personnel sympa. En plus, pas trop eu de problème de queue.
Les films
La Comtesse Haschich : comme je le disais, plus le temps passe, et meilleur mon souvenir est. Une exclusivité mondiale, très amateur sud France mais outcha, qu'est-ce que c'était magnifique pour commencer la soirée (par contre, finir dessus eut été du suicide
). Mario, magnifique acteur, la Comtesse Hashich dans toute sa perfidie (la cigarette de la mort !!), l'équipage folklo avec son Bamboula, son japonais armé de machette et sa mutinerie très attaque de zombis, un bateau qui fait un bruit de chasse d'eau pétée, de nombreux raccords incompréhensibles (l'attaque (?) de l'avion), les pétards qui te foutent dans le coma au bout de 3 lattes. Plusieurs moments de purs fous rire. Et je reste fasciné par le fait que l'on ne connaisse rien de ce film (ni réalisateur, ni acteur, ni même titre original !!
). Bref, du tout bon que je regrette déjà de ne jamais plus revoir.
Ninja Terminator : un Godfrey déjà bien connu, mais qui prend toujours plus de saveur en salle. Richard a toujours la classe, y'a pas à chier, la perruque de Wong Cheng Li a l'air d'en avoir fait marrer plus d'un, et le combat final de ce film est toujours aussi jouissif. Je me suis prosterné en même temps que Richard devant cette idôle qu'est le Golden Ninja Warrior.
Les Prédateurs du Futur : j'ai lutté contre le sommeil, mais l'accumulation de scènes d'extermination de sbires a eu raison de moi. Un bon gros dodo de 45 minutes. A noter que lors d'une première tentative de visionnage de ce film, mon attention avait déjà été tout autant déviée.
C'est bizarre, il contient pourtant tout ce qu'il faut pour fair un bon nanar, mais la mayo ne prend pas.
Les hommes d'une autre planète : bon ben là, folie totale. Tout à fait le genre de film qui doit être bien chiant quand on le regarde tout seul chez soi, mais là, à plein de monde en train d'encourager nos 2 héros et à huer les perfides martiens, à faire une standing ovation à la destruction de je sais plus son nom n°4, le streum metalleux qui bouge ses cheveux dans tous les sens, j'ai fini de me détruire la voix dessus. On pourrait en dire beaucoup de choses de ce film, que ce soit toute la première partie avec les scientifiques qui font nawak avec leur statue radioactive (alors que le couple principal est protégé tranquillement derrière sa combi, ils exposent sans scrupules tout le reste de l'équipe aux rayons mortels dégagés par ce futur combattant de la liberté), la baston finale, homérique, qui dure au moins 45 minutes (d'ailleurs ça se passe où ? La Lune ? Mars ?) avec sur le ring le big bad streum chef de tous, son premier ministre (bien bien débile celui-là), 2 streums dinosaures qui passent leur temps à barrir (la touche du sample doit être bloquée parce qu'on doit entendre ce son toutes les 3 secondes pendant 15 minutes
), et bien sûr Robot Américain (AKA Astronaute Géant) et
STATUE DU TEMPLE, ZE big star du film qui a la classe aussi bien dans sa façon de se déplacer que dans ses techniques d'attaques mortelles. Ca n'en finit pas de se foutre sur la gueule, pour notre plus grand plaisir, justifiant ainsi des hurlements hystériques sans fin dans la salle. Comme on le faisait remarquer, il y avait un côté Guignol très prononcé (attention derrière toi, le gendarme, heu je veux dire le méchant martien !!
). D'ailleurs, merci à Nanja Monja pour sa précision sur l'identité de 2 personnages humains, incarnés par les 2 Supermen de Super Riders.
Encore un must-see dont l'absence d'édition française est déplorable.
Les Cuts
Je ne vais pas reprendre un par un les surprises que nous avaient concoctées Nanarland (toujours très bon), mais je voulais au moins indiquer que la présentation de ces cuts était bien foutue (l'enchainement de toutes ces stars du nanar faisait plaisir à voir).
J'ai aussi pu bien continuer d'achever mes cordes vocales en honorant à sa juste valeur l'apparition de mon avatar sur cet écran de cinéma.
A la rigueur, je ne peux m'empècher de préciser que grâce à/à cause de Nanja Monja (encore lui !!) qui s'est amusé à me chantonner l'air juste à la fin de la nuit, j'ai pu chanter dans le métro, dans le train puis dans le tram la magnifique chanson de Gloria Guida, La Musica Hé.
Les bandes-annonces
Cette année fut placée sous le signe de l'avalanche de nichons !!
Combien de paires de nib avons-nous vu cette nuit, difficile à imaginer tant la concentration semblait élevée dans de nombreuses BA. Et mon cul c'est du poulet, La possédée, La prof donne des leçons particulières (avis aux spécialistes : voit-on la vulve d'Edwige Fenech à un moment ou ai-je halluciné ?), La meilleure façon de s'envoyer en l'air, Laissez les fesses faire, L'hôtesse de Copenhage, etc... plus les 3 BA pornos ("mmmh, c'est gluant, ça rentre comme dans du beurre") qui ont bien fini de m'achever (faut dire que du gros X avec bites, fouf, nib, éjac, double pénétration à 8H du mat', j'ai pas l'habitude !!
). Spéciale casdédi tout de même à Cette salope d'Amanda qui a su proposer une légendaire introduction par le réalisateur et une fin sur la fameuse Amanda qui fait un timide coucou à la caméra.
Je dois reconnaitre que j'ai été moins surpris cette année par les BA, mais bon, je prends de la bouteille aussi, et donc les inédits commencent à diminuer un peu.
Enfin, je dis ça, mais je bave toujours autant devant Yor...
Dommage qu'on n'ait pu voir Sade 76 qui promettait beaucoup (et qui aurait permis d'augmenter encore plus les quotas de plans nichons, et oui, c'était possible
).
Les jeux
Résumons cela au fait que la seule personne qui a été capable de donner 4 titres de films pornos/érotiques tournés par Jean-Marie Pallardy fut bien évidemment Nikita (et encore, il a du en donner 5 suite à une légère erreur sur le journal intime d'un bucheron, si je ne m'abuse).
Par contre, le jeu sur l'extrait des Eaux sauvages était bien hardcore.
Et je précise aussi que je n'ai point vu Drexl à 05H nous faire écouter notre hurlement collectif de début de soirée (début d'une longue descente aux enfers pour ma voix, aussi
).
Max Thayer
Sublime, phénoménal, touchant, attachant, respectable, la classe faite homme. Que ce soit le reportage, ou l'homme lui-même, tout était parfait dans cette interview. On avait soulevé la possibilité d'une telle video avec des amis, sans oser s'imaginer la voir se concrétiser. On pourrait palabrer des heures sur celle-ci, mais je crois surtout que cela prouve bien que le fait d'aimer les nanars n'est vraiment pas incompatible avec le respect des acteurs. Quel plus bel hommage à Max que ce passage à la Cinémathèque de Paris ? J'espère sincérement qu'il aura un retour des réactions qu'il aura provoquées dans l'assemblée, et je tiens à bien insister sur l'immense sympathie que j'ai pour lui.
Et en plus de tout ça, il a livré de truculentes anecdotes supplémentaires sur le tournage de quelques films bien connus ici (je ne regarderai plus jamais de la même façon Laser Force
). Réellement magique.
Les forumers
Etant en bande caennaise, je n'ai pu me mélanger à la masse de nanardeurs rassemblée en bas à droite de la salle. Mais j'ai eu le plaisir de saluer bon nombre de gens et de discuter et tripper un peu avec quelques autres. Toujours le même problème de temps qui fait qu'on ne peut causer avec tout le monde.
J'annonce donc mon regret de n'avoir pu serrer la main de Peter Wonkley, de n'avoir pu tailler un bout de gras (d'oignon ?
) avec John Matrix, Raccoon et tant d'autres, de n'être pas resté plus longtemps avec Nanja Monja, de ne pas avoir vu Dao (il était là au moins ?), de ne pas avoir pu dire au revoir à Marmakoïde qui a squatté à côté de moi la moitié de la nuit, etc, etc.... J'ai tout de même réussi à caser u peu de 2be3 ici et là.
Et bravo à tous ceux qui se sont sacrifiés à monter sur scène pour présenter les différents films de la nuit.
Un point noir
S'il en faut un, ce sera le niveau sonore trop élevé des aigus qui vrillaient les tympans. Certains passages de films furent assez éprouvants (arg, les bip bip et crash splash des Hommes d'une autre planète). Mais bon, le temps a déjà fait son office de sélection dans ma mémoire, et ce côté désagréable s'estompe déjà pour ne laisser que les milles joies qui illuminèrent cette nuit vraiment excentrique.
En conclusion
Merci à tous pour cette nuit enchanteresse, qui a une nouvelle fois permis de découvrir des films que je ne verrai probablement jamais plus ailleurs (et j'en suis attristé). Les locaux comme le staff technique et la bande d'oganisateurs sont à féliciter chaleureusement pour cette nouvelle réussite. Je ne m'épancherai pas plus, car tout ce que je dis ici est sincère, et pis de toutes façons, j'ai été ré-insisté sur ce succès directement auprès des concernés.
Bon, maintenant, j'attends les photos et les films.
En attendant, bon repos à tous.
PS :
STATUE DU TEMPLE POWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!