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Bon, allez, je fais ma review tout de suite.
Déjà, pas de bol pour moi, je me trainais une angine depuis quelques jours qui avait écourté mes nuits par ses douleurs à la déglutition (le mot du jour : odynophagie) et m'avait ruiné la voix avant même que je puisse hurler mon soutien dès que nécessité s'en ressenterait.
Je laisse maintenant libre cours à mon côté obsessionnel-compulsif....
Les Films
L'Ile aux Femmes Nues
Pas un nanar, on est bien d'accord, mais un vrai film excentrique, dans le sens que peu de gens ont dû voir un truc du même genre dans leur vie. Pas de comparaison possible avec La Comtesse Haschich ; ici, c'est du professionnel, on ne fait pas nawak. C'était donc très français dans le jeu d'acteur (comprendre très appuyé, surtout dans les joutes verbales entre Anthonin et Théophase), langage soutenu sans vulgarité et scénario commun à tous les films se déroulant dans nos petits villages de campagne. On attend avec impatience l'arrivée sur l'Ile aux Femmes Nues et on n'est pas déçu. Entre le brave François à la barque, le sosie de Le Pen qui n'hésite pas à réutiliser 5 fois la même blague sur le fait qu'il ouvre l'oeil, et le bon, les adeptes de la plongée sous-marine avec une canne à pèche, les jolies demoiselles qui oeuvrent pour une véritable ode aux joies du naturisme le plus frais et le moins siliconé, un chef Ducros qui se décarcasse avec son canard aux olives, le caleçon le plus abominable jamais vu sur un écran (merci monsieur Lespinasse), on ne s'ennuie pas trop, malgré le rythme assez peu soutenu du film.
Et de toutes façons, la belle, que dis-je, la somptueuse Pataflan illumine chaque scène où elle apparait, me poussant à recommander la vision de l'iles aux Femmes Nues ne serait-ce que pour elle. Et cette poitrine, ah mazette, ça m'inspirerait preque des poèmes, tiens.
Et en plus, la fin est plutôt libertine (malgré le drame évité de peu du déshabillage de la mégère) et je dois avouer que je ne l'avais pas vu venir. Un bon souvenir, donc.
L'Homme-Puma
J'ai en partie dormi sur ce métrage, en prévision de la suite. Il n'empèche que tous les bouts que j'ai pu en voir m'ont bien fait marrer (la qualité de la bande était vraiment excellente par rapport à ma version très sombre).
Aaaah, cette séquence de mimie mortuaire, fantastique.
Les Rats de Manhattan
Le premier Mattéi que j'avais pu voir à l'époque, une grande joie donc que de le voir sur grand écran. Certains trouvent son rythme un peu mou, moi j'y adhère complétement. Enormément de bonnes choses telles que les fantasmagories, les chieries, les dégueulasseries, bref, je ne reviendrai pas dessus. Et une concentration en "salaud" rarement égalée.
Le Bras Armé de Wang-Yu
Un autre film auquel je suis nostalgiquement très attaché. Un plaisir incommensurable que de l'avoir vu au cinéma. Pas plus de détail car de toutes façons, je pense (espère) que les amateurs reviendront dessus dans mon post du forum général.
Par contre, je suis surpris de voir un peu partout les gens cracher sur Wang-Yu alors que pendant la projection, j'ai eu l'impression d'être le seul avec Darma à soutenir le fantastique Fu Sheng Wu Shi. La vérité historique finit toujours par faire surface.
Les Bandes-Annonces
Comme beaucoup, je déplore le trop-plein de BA érotiques pas toujours très marrantes (certaines n'avaient que le titre pour elles). Bien sûr, y'a des choses qui valent le coup d'oeil comme Une vierge pour St-Tropez, Le Sexe qui chante ou celle avec la voix-off qui décrit le ressenti du père de famille (Je suis une vicieuce ?). Et pis dès qu'il y avait des nazis, c'était toujours plus détendu (aaah, ces Grechtens sans uniformes!). Par contre, les BA pornos resteront dans les mémoires (surtout Elle font tout). Bref, quota plan-nichon explosé par rapport à l'anné dernière, mais aussi quotas plan-fesse, plan-bite, etc... Plus équitable peut-être.
Pour d'autres, c'était plus le côté curiosité qui prévalait (Justice de Flic par exemple).
Mais la question se pose : n'a-t-on pas écumer toutes les BA intéressantes de la cinémathèque ?
Les Extraits 35 mm
Très très bons. Entre le désormais légendaire Dracula Vampire Sexuel, le brucebaronien Dragon Force, le goreux Tintorera, le bueglard Cyborg ou bien le crapoteux La Bestia In Calore, y'avait de quoi se marrer. A mon avis, c'est là le genre de choses à développer, peut-être au dépens des BA.
Les Cuts Nanarland
Magnifique présentation, extraits excellents qu'ils soient classiques (aaah, ces Eaux Sauvages) ou bien inédits tels Un amour de moto ou Lastikman. Difficile de tous les retenir, mais on a bien exploré tous les genres, jusqu'au Pakistan et son surnawak bastonneux. Très bon souvenir aussi du combat de ouf malade de Agent Number One (ou un truc équivalent). Ca me fait chier de les oublier là, ça va me revenir régulièrement.
Bref, rien à redire, tip top nickel chrome.
L'interview de Richard Harrison
Encore du superbe boulot, que ce soit celui de la team nanarland (et de sa dévotion à la cause) ou celui de Richard. Quel homme tout de même !! C'est toujours fort humanisant que de voir ces icônes du cinéma déviant se confier sur leur carrière, surtout quand ils n'ont pas leur langue dans leur poche.
Il foooooo faire aboutir le projet qu'une telle interview puisse être utilisée comme bonus sur un DVD Bach Film, ce serait vraiment dommage qu'un travail d'une telle qualité demeure invisible aux yeux de la majorité.
Les jeux et quizz
Très bien, d'autant plus que j'ai gagné. Sincérement, l'idée des faux/vrais noms de titres farfelus de kung-fu fkicks était très bonne.
La cinémathèque et Mister Raugier
Quel lieu, quel homme, quelle chemise !!
Les Forumers
Ces gens sont la crème de ce monde. J'attends avec impatience la photo de groupe.
Spécial cassedédi à Ghor pour son accueil (tu dois avoir du French Rabbit qui traine chez toi) et la possibilité qu'il ma donné de baver sur les docus du ciné turc et indien.
Mais tous les autres aussi, vous déchirez.
Voilà, une petite pensée pour ceux qui n'ont pu être présents faute de temps/disponibilité (Tante Pony, la Vénus du site), de place, d'argent à investir dans les frais de déplacement, etc...
L'année prochaine, j'espère bien pouvoir visionner Dragon Force, et qu'on n'ait pas à s'entretuer pour avoir des places.
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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."
"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."
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