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Apocalypse Now - Francis Ford Coppola - 1979
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Auteur:  Ozymandias [ 20 Sep 2007 14:57 ]
Sujet du message: 

gallo31 a écrit:
Stirba a écrit:
La guerre n'est que la toile de fond dans Apocalypse Now. Ce n'est pas un film "de", "sur", "dans" "avec" ou "sans" la guerre.



Pour aller dans ton sens, il ne faut pas oublier qu'Apocalypse now est directement adapté du livre Au coeur des ténêbres de Robert Louis Stevenson (L'île au trésors).


Sauf que c'est une longue nouvelle/petit roman de Joseph Conrad (qui se passe effectivement en Afrique noire) :wink:

Auteur:  Hobbie [ 20 Sep 2007 15:18 ]
Sujet du message: 

+ 1 avec Greyhunter aussi ; j'avais déjà lu une interprétation similaire du film (dans un "dictionnaire du cinéma" je crois), où l'on expliquait que l'on glissait petit à petit de la guerre moderne, technologique (l'attaque des hélicos) au corps-à-corps sauvage avant de finir au stade ultime : la folie et la barbarie quasi primitive des hommes de Kurtz qui vivent au milieu de cadavres mutilés et attaque l'équipage à la sagaie. Tout ceci au fur et à mesure que le bateau s'enfonce de plus en plus dans la jungle ; symboliquement, il y a ces deux excellentes scènes où le bateau passe sous la queue d'un B-52 abattu et croise l'épave fumante d'un hélicoptère, avec un cadavre encore accroché à un arbre, comme pour signifier "ici s'arrête la civilisation et commence la folie"

Auteur:  boris631 [ 20 Sep 2007 19:49 ]
Sujet du message: 

Mon premier DVD acheté! La scène d'intro avec la jungle se faisant napalmer sur fond des Doors est grandiose.

Auteur:  Spoon [ 21 Sep 2007 2:39 ]
Sujet du message: 

Grandiose, un des plus important films jamais fait. Au coeur des ténébres il y a la Guerre et la folie humaine qui en découle, à moins que ce soit l'inverse. La Guerre ce moment absurde ou les régles de la cité sont abolies, ou l'on vous encourage à tuer, crime ultime en temps de paix. La phrase de Kurtz sur le tas de petits bras d'enfants coupés nous donne la clé de son basculement dans la folie face à l'absurdité, l'horreur la vrai. Kurtz n'est pas plus fou que les généraux qui envoient Willard l'éliminer, mais lui il l'assume, il renvoit donc une image inacceptable car crue, nue, limpide de cette folie.

Auteur:  Mr Meuh! [ 21 Sep 2007 15:38 ]
Sujet du message: 

Et pis vous oubliez un truc que nous dit ce film, pour reprendre la phrase de je ne sais plus quel militaire conscient d'ailleurs de ce qu'il disait : "Dieu que la guerre est belle."

Auteur:  gallo31 [ 21 Sep 2007 15:53 ]
Sujet du message: 

Mr Meuh! a écrit:
Et pis vous oubliez un truc que nous dit ce film, pour reprendre la phrase de je ne sais plus quel militaire conscient d'ailleurs de ce qu'il disait : "Dieu que la guerre est belle."



Et la marmotte, elle prend le chocolat ...

Je ne crois vraiment pas qu'Apocalypse now soit l'idéal moyen pour convaincre le spectateur lambda de la beauté de la guerre :-D

Auteur:  Sbel [ 21 Sep 2007 16:15 ]
Sujet du message: 

Chef d'oeuvre absolu... je suis resté scotché longtemps sur le générique de fin avec le temple qui se fait napalmer sur fond de The End des Doors ... le temps de me remettre de ce film !

ET PUIS Y'A NICK NICHOLSON BORDEL DE DIEU D'POMPE A B#TE !! :-D

Auteur:  Mr Meuh! [ 21 Sep 2007 17:34 ]
Sujet du message: 

Je vais renoncer à avoir toute discussion avec certains individu qui parte du principe qu'on dit n'importe parce que hein on dit n'importe quoi eux ils savent. Je sais pas peut-être qu'il faudrait lire le bouquin de Michael Herr pour comprendre à quel point Coppola s'est attaché à l'esthétique de la guerre dans ce film. Enfin bon la marmotte hein... :roll:

Auteur:  gallo31 [ 21 Sep 2007 18:09 ]
Sujet du message: 

Mr Meuh! a écrit:
Je vais renoncer à avoir toute discussion avec certains individu qui parte du principe qu'on dit n'importe parce que hein on dit n'importe quoi eux ils savent. Je sais pas peut-être qu'il faudrait lire le bouquin de Michael Herr pour comprendre à quel point Coppola s'est attaché à l'esthétique de la guerre dans ce film. Enfin bon la marmotte hein... :roll:


Tout ça pour dire que le fait que Coppola s'attache à l'esthétique de la guerre (je suis tout à fait d'accord avec toi) ne signifie pas forcément selon moi "Dieu que la guerre est belle"( comme tu l'as dis ton post).


Ma remarque est tout à fait ancrée dans un raisonnement logique. Je ne me déclare pas omniscient, loin de là. Si tu te vexes à chaque fois qu'on expose une idée opposée à celles exposées dans tes posts, à quoi ça sert que tu débates dans ce forum :?:

Auteur:  Bill Carson [ 21 Sep 2007 19:35 ]
Sujet du message: 

+1
J'ai été bouleversé par ce film que je suis allé voir au ciné sans savoir grand chose dessus avant.

Sublime et intense.
:worship::worship::worship:

Auteur:  Mr Meuh! [ 21 Sep 2007 19:53 ]
Sujet du message: 

Gallo c'est étonnant comme tu comprends ce que tu as envie de comprendre et surtout combien avec quel suffisance tu retourne systématiquement le problème.
Coppola magnifie tous les aspects de la guerre, par la musique, par la mise en image et nous montre ce que le Vietnam a été une guerre psychédélique, en ceci quel était faite par des gamins pour qui un trip sous acide était le nouveau truc qu'il fallait faire. C'est un véritable opéra rock que cette guerre là, du moins sous le regard de Coppola, et c'est une vision parfaitement juste si l'on considère effectivement les témoignages de l'époque la terminologie employé par les soldats ("Puff The Magic Dragon" pour un bombardier, en référence à une pratique de drogué) etc. Quand il montre la barbarie, ou du moins la folie dans laquelle a sombré Kurtz, à nouveau il la magnifie. Relisez Conrad, cette barbarie là n'est pas magnifié, elle est brute, suintante, elle respire la maladie, le désordre mentale, pendant que le Kurtz de Coppola est certe fou et l'endroit sent la mort lente (pour citer Martin Sheen) mais il vit dans un temple Khmer, c'est la décadence magnifique dans des ambiances de fumée violette et jaune.
Il existe assez de film de guerre pour ça pour se rendre compte qu'il occulte, opératise l'aspect le plus crue et cradde de la guerre (comme on peut le voir dans Croix de Fer ou requiem pour un massacre ou joli village joli flamme, les sentiers de la gloire... etc) que sa vision de la violence inspiré par le First Cav et sa Walkyrie (un opéra dis donc) ou les cadavres qui pendouillent dans les arbres du repaire de Kurtz sont très loin des témoignages qu'on peut lire sur la réalité monstrueuse de cette guerre.
Sachant que le scénar a été écrit par Coppola, Milius et Herr à savoir 3 mecs qui ont vécu les années 60, dont un sur place et un autre qui a toujours envisagé la chose martiale comme une valeur absolue, cela ne m'étonne ni ne me choque, c'est l'aspect paradoxal justement qui me séduit dans ce film, il nous parle de barbarie, mais ne peut s'empêcher d'être fasciné comme l'est Willard par Kurtz à mesure qu'il remonte le fleuve (ce qui n'est pas le cas dans la nouvelle de Conrad je le précise)

Auteur:  Nikita [ 22 Sep 2007 8:48 ]
Sujet du message: 

Hobbie a écrit:
+ 1 avec Greyhunter aussi ; j'avais déjà lu une interprétation similaire du film (dans un "dictionnaire du cinéma" je crois), où l'on expliquait que l'on glissait petit à petit de la guerre moderne, technologique (l'attaque des hélicos) au corps-à-corps sauvage avant de finir au stade ultime : la folie et la barbarie quasi primitive des hommes de Kurtz qui vivent au milieu de cadavres mutilés et attaque l'équipage à la sagaie. Tout ceci au fur et à mesure que le bateau s'enfonce de plus en plus dans la jungle ; symboliquement, il y a ces deux excellentes scènes où le bateau passe sous la queue d'un B-52 abattu et croise l'épave fumante d'un hélicoptère, avec un cadavre encore accroché à un arbre, comme pour signifier "ici s'arrête la civilisation et commence la folie"


C'est exactement le thème du roman de Joseph Conrad, que j'ai lu assez récemment. Dans le bouquin, Willard est l'employé d'une société occidentale qui fait du commerce (d'ivoire, notamment) en Afrique, et il est envoyé rencontrer Kurtz, qui est le responsable du bureau le plus productif de la compagnie, et travaille au fin fond du pays sans aucun contrôle. Il finit par découvrir que Kurtz, symbole même de l'efficacité occidentale en Afrique, a pêté un câble et qu'il est devenu, sans même se rendre vraiment compte de ce qu'il faisait, le chef d'une tribu africaine qui se livre sous ses ordres à divers pillages et atrocités, lesquelles contribuent à enrichir la compagnie pour laquelle il travaille. Willard finit par convaincre Kurtz, malade, de revenir à la civilisation et Kurtz meurt en revenant, comme rongé par ses expériences. Le sens du livre étant que la sauvagerie est au coeur de l'homme et que l'individu le plus civilisé ne demande qu'à basculer.

Auteur:  Antohn [ 22 Sep 2007 9:35 ]
Sujet du message: 

Nikita a écrit:
Hobbie a écrit:
+ 1 avec Greyhunter aussi ; j'avais déjà lu une interprétation similaire du film (dans un "dictionnaire du cinéma" je crois), où l'on expliquait que l'on glissait petit à petit de la guerre moderne, technologique (l'attaque des hélicos) au corps-à-corps sauvage avant de finir au stade ultime : la folie et la barbarie quasi primitive des hommes de Kurtz qui vivent au milieu de cadavres mutilés et attaque l'équipage à la sagaie. Tout ceci au fur et à mesure que le bateau s'enfonce de plus en plus dans la jungle ; symboliquement, il y a ces deux excellentes scènes où le bateau passe sous la queue d'un B-52 abattu et croise l'épave fumante d'un hélicoptère, avec un cadavre encore accroché à un arbre, comme pour signifier "ici s'arrête la civilisation et commence la folie"


C'est exactement le thème du roman de Joseph Conrad, que j'ai lu assez récemment. Dans le bouquin, Willard est l'employé d'une société occidentale qui fait du commerce (d'ivoire, notamment) en Afrique, et il est envoyé rencontrer Kurtz, qui est le responsable du bureau le plus productif de la compagnie, et travaille au fin fond du pays sans aucun contrôle. Il finit par découvrir que Kurtz, symbole même de l'efficacité occidentale en Afrique, a pêté un câble et qu'il est devenu, sans même se rendre vraiment compte de ce qu'il faisait, le chef d'une tribu africaine qui se livre sous ses ordres à divers pillages et atrocités, lesquelles contribuent à enrichir la compagnie pour laquelle il travaille. Willard finit par convaincre Kurtz, malade, de revenir à la civilisation et Kurtz meurt en revenant, comme rongé par ses expériences. Le sens du livre étant que la sauvagerie est au coeur de l'homme et que l'individu le plus civilisé ne demande qu'à basculer.


Je n'ais pas lu le bouquin de Conrad mais cette histoire me fait penser à un épisode véridique: la mission Voulet-Chanoine, en 1899.
Il s'agit d'une colonne expéditionnaire qui était partie à la conquête de la Haute Volta (l'actuel Burkina-Faso) et du Tchad et qui s'était transformée en véritable massacre: l'armée détruisant les ville qui resistaient (ils ont, notamment, rasé Ouagadougou).
Petit à petit, Voulet et Chanoine sont devenu complètement fous, se déclarant "chef nègres" et refusant l'autorité de la France. L'armée dépêcha, pour les stopper, le colonel Klobb qui fut tué lors de sa confrontation avec les insurgés.
Voulet et Chanoine, quant à eux, furent probablement massacrés par leurs tirailleurs.

Je sais que ca sent le HS mais je viens de faire le lien entre cette histoire et ce film. Par contre, j'ignore de quand date le livre de Conrad, donc je ne sais pas s'il s'agit d'un parrallèle ou d'une coincidence.


P.S.: Sur le film en lui-même, je n'ai pas grand chose à dire: c'est une merveille, certes, mais je n'ai rien à ajouter à ce qui a été déjà écrit sur ce sujet.

Auteur:  John SHAFT [ 22 Sep 2007 14:44 ]
Sujet du message: 

Nikita a écrit:
C'est exactement le thème du roman de Joseph Conrad, que j'ai lu assez récemment.


Il en existe un téléfilm, plutôt pas mal, intitulé tout bêtement Au Coeur des Ténèbres (si je dis pas de bêtises), avec Tim Roth dans le rôle de Willard et je ne sais plus qui dans le rôle de Kurtz. Après, n'ayant toujours pas lu le bouquin (honte sur moi, je suis étudiant en Anglais ! :? ), je ne peu pas dire si c'est fidèle.

A noter que le texte original (publié en feuilleton en 1899, et en livre en 1902) est libre de droit et donc accessible sur le net :
http://en.wikisource.org/wiki/Heart_of_Darkness

Auteur:  Mr Meuh! [ 22 Sep 2007 21:14 ]
Sujet du message: 

Euh t'es sûr que tu l'as lut récement, j'ai un doute, si je me souviens bien quand ... (Willard c'est pas le nom du personnage) arrive, Kurtz est mort ou à l'agonie. :?

Auteur:  Nikita [ 22 Sep 2007 23:36 ]
Sujet du message: 

**Fait un gros effort pour répondre poliment**

Effectivement, "Willard" s'appelle Marlow dans le roman original. Pour le reste, à savoir la maladie de Kurtz, c'est à peu de chose près ce que j'ai écrit ci-dessus.

Auteur:  gatman [ 23 Sep 2007 8:37 ]
Sujet du message: 

back in saigon...shit


si vous parvenez à mettre la main sur cette petite merveille, vous ne le regretterez pas

Le petit livre de Apocalypse Now
de Peter Cowie raconte toute la saga d'un tournage proche de la folie furieuse. si tu as adoré le film, il te foooooooooooooooo absolument

http://www.difpop.com/web/catalogue/liv ... alypse+Now

Auteur:  john matrix [ 23 Sep 2007 12:00 ]
Sujet du message: 

Mr Meuh! a écrit:
Euh t'es sûr que tu l'as lut récement, j'ai un doute, si je me souviens bien quand ... (Willard c'est pas le nom du personnage) arrive, Kurtz est mort ou à l'agonie. :?


Il est malade, mais pas mort. Il y a rencontre entre Marlow et Kurtz.

Sinon le fait que Coppola esthétise la guerre n'a rien à voir avec le fait qu'il la magnifie ou la porte au pinacle. Cette espèce de fascination de la part de certains personnages qu'il montre n'implique en rien une quelconque thèse défendue de la beauté de la guerre.

Auteur:  Stirba [ 23 Sep 2007 12:58 ]
Sujet du message: 

john matrix a écrit:
Il est malade, mais pas mort. Il y a rencontre entre Marlow et Kurtz.
Exac'. Selon mes souvenirs, comme l'a dit Nikita, ils commencent à redescendre la rivière et Kurtz clamse.

john matrix a écrit:
Sinon le fait que Coppola esthétise la guerre n'a rien à voir avec le fait qu'il la magnifie ou la porte au pinacle. Cette espèce de fascination de la part de certains personnages qu'il montre n'implique en rien une quelconque thèse défendue de la beauté de la guerre.
Exac' là aussi : on a une mise en scène somptueuse, mais les actes commis n'en restent pas moins atroces ou imbéciles : attaque en force d'un village bien défendu par l'ennemi dans le seul but de faire du surf, massacre des occupants d'un bateau parce que certains membres de l'équipage sont à cran, assassinat délibéré et froid d'un ennemi blessé, bataille incessante et totalement désorganisée autour d'un pont qui est tantôt pris par l'un des deux camps, puis par l'autre ...

Auteur:  Mr Meuh! [ 23 Sep 2007 19:59 ]
Sujet du message: 

Je ne dis pas que Coppola trouve que la guerre soit fun, ce qu'il montre de la gratuité et de l'obscénité de cette guerre là (qui se situe bien ailleurs que dans la simple attaque pour faire du surf) mais il l'a magnifie de toute les manières qui soit, c'est un trip ce film, le nombre de plan qui renvoit à des délires de drogues le prouvent. De plus vous oubliez quand même sérieusement l'apport de Milius et ce que dit Willard, il admire Kurtz parce qu'il va jusqu'au bout, comme il admire les combattants nord vietnamien parce qu'ils font la guerre et que pour eux ce n'est pas des vacances avec pétoires : "For Charlie his idea of a great R&R was a piece of rat meat and some cold rice. There was only one way home for him, death or victory". (cité de mémoire) C'est un film très martial, vu du point de vue d'un militaire engagé, force spécial qui rappel d'ailleurs beaucoup le point de vue de Ken Anderson dans "Sympathy for the Devil". Il est écoeuré par cette guerre qu'on fait faire par des iiresponsables de 17 ans "rock'n roller with one foot in their grave" autant que par la façon dont elle est conduite, car au fond il ne s'agit pas de vaincre, d'aller jusqu'au bout de son idée -Kurtz lui va jusqu'au bout et du reste il écrit dans son journal qu'il faut balancer une bombe atomique- Willard demeure tout du long dans son point de vue de soldat, il ne dénonce pas son métier, il dénonce (et Coppola à travers lui) la folie de tout ce cirque, de l'amérique de l'époque ( "they were aloud to kill but not to put "fuck" on their aeroplane") d'une guerre qu'on engage et qu'on prolonge mais qui au fond ne sert à rien puisque est une impasse en soit. Et il ne donne pas de réponse non plus, de solution, tout ça n'est rien de plus que de la folie homicide, à ce propos le choix de The End comme musique d'entrée et de fermeture est judicieux sur deux point, son titre, mais aussi le contenu de la chanson qui raconte la progression d'un tueur en série qui massacre sa propre famille, viole sa mère... etc.

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