Forum Nanarland.com

Un film assez réac' dans son propos, mais qui est malgré tout très bien foutu. La réalisation est bonne et Charles Bronson très classe. Le film réussit à entretenir un climat de tension, d'oppression jusqu'à la fin, qui pallie aux plusieurs défauts du film, ce qui en fait une très bonne série B et un des meilleurs Vigilante.

Un film bien plus ambigüe qu'il n'en a l'air, et dont les nombreuses suites ont totalement plombé la crédibilité...

Des jolies vacances en liberté, on arrive au cadre urbain oppressant, impropre, malfamé, avec tous les problèmes en découlant...

Bronson passe du "bon père de famille" (architecte, bien entendu) au sociopathe, la mécanique ne s'enclenche que suite aux joyeusetés arrivant à sa femme et à sa famille (la pauvre, son calvaire prend fin dans le deuxième épisode), il est mal à l'aise suite au premier meurtre en légitime défense...

Puis, "l'éclair de lucidité" et son voyage en Arizona, avec en prime une reconstitution du Far West teintée (volontairement?) d'humour, tant elle sombre dans la dérision en tenant de justifier l'auto défense...(pas un hasard non plus si le revolver est un relique de l'époque)

Bronson sombre de plus en plus dans la folie, provoque les voyous, les abat et devient réellement "Le Justicier". A partir de cet instant, plus de retour en arrière possible, il se sent de mieux en mieux, gagne en assurance, domine la ville...

La folie d'un homme, suite à un traumatisme...

Réalisation correcte, mais sans plus, et un Bronson impeccable pour un film prenant et toujours intéressant... ^___^

Le successeur de Charles Bronson est...Jodie Foster, qui cette semaine sort un film aux US ou elle se met à tuer des criminels après une agression se soldant par la mort de son mari.

http://xit.easy-hebergement.info/nanarl ... hp?t=13384

Forcément, un peu dur à trouver entre le topic sur le cinéma expressioniste allemand des années 20, le topic sur le dernier Mel Gibson, et les topics spécial comédie franchouillarde
En en plus t'a rien posté sur Death Sentence avec Kevin Bacon, ou sur Outlaw avec Sean Bean, je parie! L'autodéfense est mal représentée

Sans aucun doute possible, le meilleur de la série avec les débuts hésitants d'un justicier urbain qui se transformera vite en machine à tuer un brin ridicule dans les opus suivants.

Le mieux serait encore de l'envoyer dans nos banlieues chaudes histoire qu'il ne perde pas la main.

ahem...... a vif va sortir au ciné donc il est dans l'actu ciné et non dans le coin des cinephiles

Un film de justice personnelle sans être réac, c'est possible. Un type normal, qui a vécu mais n'est pas devenu un vieux con (rappelons qu'au début du film il est résolument contre toute violence), qui va peu peu exorciser ses démons par la violence. Un film assez juste, un peu cliché parfois mais pas du tout démagogique sur un sujet sensible.

Je ne sais pas ce que vaut le bouquin original, meme si je sais que l'auteur a toujours renié le film.

Les suites, c'est sûr ne sont pas du meme niveau. Le 2eme, indépendemment du premier; est toujours bon, mais quand on voit les deux à la suite, on se dit qu'il n'a vraiment pas de bol et le film tombe doucement dans le ridicule.

Après, par rapport à la série de cinq films, pour les fans de Jason Vorhees et McGyver, c'est le panard, vu que papi bronson se prend pour les deux en même temps.

Le seul vrai History of Violence.

Réalisation sobre mais carrée, ensemble moins con que les critiques qu'il a essuyé ou essui toujours. Injustement Mésestimé.

A lire:
http://www.mad-movies.com/fiche.php?id=221

Il existe aussi une excellente analyse croisée entre lui et History of Violence, mais je suis incapable d'y remettre la main dessus après 40min de recherche sur google.

Le roman d'origine est beaucoup plus ambigu que le film, vu que Kersey se rendait compte qu'il se mettait progressivement à raisonner de la même façon que les criminels qu'il traquait. Michael Winner est un réalisateur peut-être efficace dans les scènes d'action mais il n'a jamais été à son aise dès qu'il s'agit de faire dans la neutralité ou la finesse. Ça reste encore supportable dans le premier film (même si on sent quand même que Winner appuie le message en faveur de Kersey) mais ça devient répugnant dans la suite puis comique dans le numéro trois, qui est totalement nanar.

Pour ne parler que du deuxième (le 3, est un cas à part ), il reste quand même sacrément décevant...

D'un homme sombrant dans la folie petit à petit, ne trouvant comme seule issue que de devenir un "Justicier", là, en quelques secondesle tueur refait surface...youhouhou

Le long métrage ne se résume qu'à une simple vengeance, contrairement au premier, où au final, il ne retrouve pas ceux qui sont responsables du viol/meurtre, vu qu'il s'attaque à TOUS les délinquants...

Papy Bronson commence à se battre à mains nues contre les sales jeunes, et devient un vrai chasseur (le "déguisement", location de la chambre...il est ceux qu'il pourchasse)

On a en plus deux vraies scènes de viol, filmées de façon différente: longue et cradingue concernant la femme de chambre, alors que l'autre semble ethéré quasi irréel...

'fin bon, les trois premiers épisodes restent liés entre eux, vu qu'à chaque épisode le "héros" sombre de plus en plus dans la folie, ressent de moins en moins de sentiments, passe de l'homme brisé au mercenaire, le tout soupoudré d'une caricature chaque fois pire...c'est gradué et intéressant o_O

*La meilleure collaboration Winner/Bronson reste, quoiqu'il arrive, "Le Flingueur" *

Le 1 et le 2 sont de bons "films de vengeance", le premier étant quand même plus fouillé niveau psychologie.
Par contre, les scènes de viol sont assez traumatisantes je trouve....

Les pires scènes de viol que j'ai vu jusqu'à présent,dans le 2,en effet.

À noter que parmi les trois voyous figure un tout jeune Jeff Goldlum, totalement inconnu à l'époque.

Et parmi les violeurs du numéro 2 figure Lawrence FISHBURN (futur héros de "Matrix")..le viol simulé mènerait il à tout ,???

Est-ce plus éprouvant que dans "Baise-moi !" (où là, c'est pas simulé) ?

Pas vu "Baise moi"..mais je pense que ce fil là ne traite pas du même sujet.

Ben, en fait, "Baise-moi" est un "shocksploitation" (courant récent du cinéma d'exploitation où tout est mis en oeuvre pour choquer le spectateur) mais aussi et surtout, un "rape and revenge", avec donc des filles qui se font violer puis se vengent. C'est donc aussi un film sur la vengeance et l'auto-défense, avec des scènes hard-core, mais ce n'est pas pour autant un vrai film pornographique (bien que les actrices et une des réalisatrices soient des porno-stars).

Pas vu "baise-moi".

Au de mon avatar, il était légitime que je commente le film.

Sans surprise, un très bon polar urbain hard-boiled qui allait engendrer une série de suite et un sous-genre très en vogue dans les années 1970-80, et un bon nombre d'imitateurs plus ou moins inspirés (jusqu'en Turquie!).

La réalisation est carrée et efficace, l'interprétation excellente, Bronson y trouve l'un de ses meilleurs rôles et les autres acteurs peu ou pas connus sont au diapason, l'ambiance est très bien restituée, avec ce sentiment d'oppression et d'angoisse qui progresse peu à peu, cette tension incessante. De plus, cette thématique et ce cadre urbain a le mérite d'être universel et de parler à tout le monde et à toutes les époques. Honnêtement, on peut transférer l'histoire dans le Paris d'aujourd'hui, ça marche!
Concernant la morale, il est évident que le film est assez complaisant vis à vis de l'auto-défense, mais il le fait intelligemment, en montrant bien l'évolution progressive d'un pacifiste déclaré en machine à tuer, ainsi que le contexte ambiant, non seulement la criminalité mais aussi les mentalités de l'époque (une scène très intéressante montre des bourgeois discutant des évènements à une soirée mondaine et dévoilant leur ignorance absolue de la réalité de la criminalité urbaine, honnêtement, ça n'a pas pris une ride). Bref, un film très dense et qui est à la hauteur de son sujet.
Les suites le sont bien sûr moins, le 2 reste honnête malgré une propension à la violence raccoleuse, le 3 et le 4 ne sont que des séries Z d'action sans relief qui vont d'ailleurs assez loin d'ans l'exagération.

Par contre, rien à voir avec Baise-moi, véritable étron cinématographique qui, sous prétexte de vigilante, étale sans complaisance sa misandrie crasse, son ultra-violence raccoleuse et sa nature crypto-pornographique.