Karate Ninja a écrit:
JACK TILLMAN a écrit:
C'est vrai qu'il est très sympa celui-là. C'est clairement le haut du panier des copies fauchées de
Conan le barbare. Par moments, ça a vraiment de la gueule.
La technique de drague de Dar est quand même aussi drôle que celle d'Hubert Bonnisseur de la Bath.
RIP Tanya Roberts.
Pareil. Sorti en UHD aux États-Unis, excusez du peu !
Je le mets ex aequo avec
l'Épée sauvage alias
The Sword and the Sorcerer, qui est toutefois un peu plus sombre et sexy, tout en ayant un peu moins de budget.
Après, dans le sous-Conan fauché volontairement drôle, le summum c'est
Deathstalker II à mon sense, mais pas sorti en France, du moins en VF.
J'irais même plus loin :
y-a-t'il eu le moindre film dans le domaine de la sword and sorcery capable d'égaler en qualité Conan le Barbare ? Au delà des exemples des séries B citées + haut, les copies italiennes (la trilogie Ator, Conquest pour les plus connus et chroniqués sur Nanarland) ont aussi prouvé la décadence du cinéma bis italien des années 80 qui, pourtant, arrivait dans les années 60 et 70 à produire en péplum comme en western quelques pépites de meilleure qualité que leurs modèles hollywoodiens.
Au delà de la quête de vengeance de Conan contre Thulsa Doom, il y a la question philosophique de la destinée (que Le Masque et la Plume n'avait pas voulu comprendre dans leur lynchage du Connard le Barbant
) à la façon d'un Forrest Gump (forcément plus vénère chez Conan
) qui m'a sauté aux yeux à ma re-vision du classique de Milius
à savoir si le destin glorieux de Conan lors de son périplé était, en réalité, tracé depuis (grâce à?) l'attaque de Thulsa Doom
ou au contraire, Conan a-t-il décidé/dessiné sa route en complète autonomie et par sa seule bravoure au fil des rencontres ?
Ce qui explique cet iconique plan final SPOILER
de Conan en train de méditer sur les ultimes paroles de Thulsa Doom se comparant à plus qu'un père pour lui au sommet de l'escalier qu'on ne trouverait JAMAIS dans une des copies low-cost de Conan le Barbare
.
Bref, tout ce côté génèse du héros qui est systématiquement oublié dans ces copies fauchées pour focaliser juste à narrer l'aventure d'un random bourrin contre un méchant sorcier/dragon, ceci en dévêtissant un maximum de starlettes