Forum Nanarland.com

Moi je dirais le contraire.

Die Hard 4 est une grosse bouze holliwoodienne qui pue les FX de synthèse et les scènes d'actions complètement surréalistes... Tout ce que McTiernan pastichait dans son excellent Last Action Hero.
D'ailleur ce qui faisait la qualité de Die Hard à savoir l'inventivité et l'ôdeur de dessous de bras a complètement disparu de cette suite sans saveur.

Underworld est un film de série B plutôt sympathique fait avec une certain hargne. De là à dire que ce film à la classe je n'irai pas jusque là, mais j'ai plus d'affection pour ce cinéma de genre que pour les suites à gros budget qui écorchent l'original en passant.

Alors franchement si c'est pour faire subir à NY1997 le même sort qu'à la série DH...

pourtant ils ont utilisé les effet numérique le moins possible

Alors c'est la scène de l'avion à vol stationnaire qui pourchasse le camion de McLane que j'ai pas du digérer...
Et le rodéo de MacLane sur ledit avion...
C'est curieux ces avions là ils devraient apparaitre que dans des films de parodie d'actioner (comme True Lies par exemple).
Cette scène de l'avion en synthèse arrive comme un cheveux dans la soupe (déjà bien tiède).

Tout pue le faux dans ce film:
Maclane qui s'éjecte d'une voiture lancé à pleine vitesse et qui s'écorche un peu le front, Maclane qui passe à travers une vitre sans se couper, Maclane qui se retrouve dans une voiture coincée dans un ascenseur en train de se fritter une ninja hacker.
Dans toutes les scènes d'actions de Die Hard 1 on était ramené à une certaine crédibilité, le coup du verre par terre qui coupe les pieds nus, la scène culte du saut du toit de l'immeuble, la crasse véritable qui se dégageait de Bruce Willis.
Ce 4e opus a ignoré tous ces éléments qui donnait le cachet de la série, on a plongé de plein pied dans les aventures rocambolesques de Jack Slater.

Et je ne parles pas des dialogues...Maclane est devenu un vieux con radoteur qui n'a plus qu'une vanne à son répertoire...

Décidément je ne souhaite une telle suite à aucun film culte.

Die Hard 4 trahit complètement l'esprit du 1er film, c'est clair, mais je le mets dans la bonne moyenne ( au niveau d'un MI 3), d'autant plus qu'il a l'audace d'oser des scènes "too much" comme celle de l'avion sans se cacher derrière un quelconque 2ème degré.

Underworld est non seulement un plagiat/patchwork de tout ce qui a été fait sur les vampires depuis 15 ans, pompe sans vergogne la réal. à la mode matrix, mais est surtout d'une molesse inouie. Et pourtant je suis prêt à beaucoup pardonner pour voir Kate Beckinsale en vinyle.

Mais comme je l'ai dit, mon avis sur Underworld est assez minoritaire.

Premièrement je veux des idées fraîches... et ça Hollywood semble être de plus en plus en panne avec ça.

Deuzio, j'avoue que je vais laisser la chance, mais après Halloween qui m'a foutrement déçu récemment, j'ai très peur! Selon moi ya que deux types de remakes: Les excellents remakes et les mauvais remakes... Donc selon moi une chance sur deux de se planter. Mais bon, on verra ça en temps et lieu.

J'ai jamais vu les autres Die Hard, mais j'ai trouvé Die Hard 4 très bon, on s'emmerde pas. J'adore les films bourrins et effreinés où on casse tout. D'ailleurs je voudrais devenir réalisateur pour pouvoir en faire

on recentre sur escape from ny, merci

Oui, s'il vous plait, le sujet du topic est New York 97, pas Die Hard 4. Rencentrons donc.

Je recentre en disant que Escape from NY est une tuerie.

Bonne nouvelle, selon ainticoolnews, c'est plus Len Wiseman qui réalise !

C'est .... Brett Ratner, ouééééé, l'un des pires tâcherons en activité.

Ratner + l'autre endive de Butler ( quitte à saborder vraiment, pourquoi pas foutre Christian Clavier en paquet cadeau ? ) = courage, fuyons !

Clavier serait tip top pour le rôle de Brain ! Bon déjà que le projet était pas folichon à la base, là ça devient carrément inquiétant !! En plus ça couterait moins cher au studio de rénover une copie et de ressortir le film que de faire un remake plus qu'hasardeux !

Y a pas à dire, même 30 ans après sa réalisation, ce film reste une tuerie!!! Une putain d'ambiance nocturne dans un décor dévasté, où la ville est un personnage à part entière. Même les effets spéciaux (dont une partie a été fait par James CAMERON) restent tout à fait regardables. New-York, dans l'imaginaire collectif, c'est la ville américaine où tout est possible, où chacun a sa chance. Dans New-York 1997, c'est au contraire le symbole d'une politique répressive, une société où seuls les plus fous et les plus violents parviennent à s'imposer et à survivre. Dans la lignée d'autres œuvres comme Les Guerriers de la Nuit, Taxi Driver, John CARPENTER invente le cauchemar urbain.
Il s'agit d'un des films les plus politiques de l'auteur, peut-être même plus que Invasion Los Angeles: il n'y a aucune espoir à attendre, que ce soit de la police ou des truands. Snake PLISSKEN reste l'antihéros par excellence, n'étant égalé que par Mad Max. Snake ne croit en rien, n'agit que sous la contrainte. Le seul moment où on perçoit un peu d’humanité, c'est lorsqu'il s'agit d'évoquer ceux qui morts pour sauver le Président, ce qui est logique pour un ex-soldat qui pense à ses anciens frères d'armes.
Sinon, la musique de Big John reste excellente, deux doigts sur un claviers, ça crée une putain d'ambiance!!!

Remontage pour donner mon avis sur cette tuerie visuelle et scénaristique.

Assurément l'un des grands films de Carpenter (avec Assault et Halloween) et qui contient l'une des ambiances les plus prenantes du cinéma de genre. Au vu du contexte actuel, je ne suis pas sûr qu'on puisse dire que ce film était visionnaire pour New York, mais sa reconstitution demeure d'un réalisme saisissant et on comprend qu'il ait tant inspiré les réalisateurs italiens des 80's (dont le moindre ne fut pas ce cher Enzo G Castellari).

Très grand moment d'aventure et de tension dans des décors impressionnants et servi par un casting trois étoiles (Kurt Russel bien sûr, qui arrivera enfin à casser son image de jeune premier romantique qui lui collait à la peau, mais aussi Lee Van Cleef, Donald Pleasance, Ernest Borgnine, Isaac Hayes). Un monument!