nanar-addict a écrit:
Sinon les motivations me paraissent claires, l'un c'est de la thune et du rêve, l'autre de la thune et l'autre de la thune et l'autre de la thune et de l'honneur, l'autre la vengeance.
C'est un excellent résumé.
Je crois que j'ai rien compris à l'histoire, malgré plusieurs visionnages. Je vois pas où elle est la thune.
Tout tourne autour de Claudia Cardinale et de sa maison, mais il n'y a pas de thune planquée quelque part, c'est juste une barraque bien située par rapport au chemin de fer qui va passer à côté.
Je me permets une liste récapitulative des motivations que j'ai comprises :
- Henry Fonda : veut de la thune, mais c'est ballot y en a pas
- Charles Bronson : la vengeance
- Jason Robards : veut de la thune mais y en a pas, mettre la main aux fesses de Claudia et continuer sa vie de chenapan
- Claudia Cardinale : je sais pas... trouver un mari ?
- Morton, le mec dans le train : je sais pas, et je m'en fous.
Ce film est trop subtil pour moi.
EDIT
Une explication trouvée sur Wikipédia
Wikipédia a écrit:
L’un des intérêts du scénario, écrit, entre autres, par Bernardo Bertolucci et Dario Argento, est d’en montrer les répercussions sur les personnages eux-mêmes qui n’ont d’autre choix que de disparaître ou de s’adapter. Trois d’entre eux ne s’intègrent pas et sont appelés à s’effacer. C’est d’abord Frank, hors-la-loi, chef de bande et rebelle à toute légalité, qui représente une époque révolue car, désormais, la Loi se généralise. Le bandit généreux, Cheyenne, dont le romantisme n’a plus sa place dans une société devenue mercantile. C’est enfin Harmonica dont le mode de vie fondé sur le sens de la justice et le goût pour la solitude ne peut s’accommoder d’un monde de plus en plus organisé et collectif. On songe, à son propos, au beau mouvement de caméra qui, par un travelling circulaire, donne à voir, en un plan de plus en plus général, le chantier du chemin de fer, puis les dizaines d’ouvriers au travail et le personnage de Harmonica qui s’y fond comme s’il disparaissait en tant qu’individu, comme s’il s’agissait de la fin de l’individu.
Jill, interprétée par Claudia Cardinale, prête à tout pour survivre, est la seule à réussir ce passage entre l’ancien et le nouveau monde. La séquence finale, qui la montre donnant de l’eau aux ouvriers, signifie sans doute la fidélité à ses origines, car elle choisit les ouvriers exploités et humiliés comme elle en même temps que son adaptabilité, les ouvriers construisant l’avenir. C'est Bertolucci qui a proposé à Leone de centrer l'histoire du film sur un personnage féminin.