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La trilogie des Sabata

Sabata / Ehi amico... c'è Sabata, hai chiuso! - Gianfranco Parolini - 1969
http://jp.youtube.com/watch?v=Xyr6tKQDiVI



Le premier Sabata de Gianfranco Parolini (Frank Kramer) est un film résolument fun, inspiré du personnage de Sartana créer par le même Parolini et Gianni Garko. Sabata est un pistoléro invulnérable, as de la gachette qui apparait et disparait tel un magicien.



Le film pastiche le genre en exagérant les travers -déjà fort du Western Spaghetti. Lee van cleef impérial est secondé par une ribambelle de seconds couteaux plus frappadingues les uns que les autres, mention spéciale pour William Berger en joueur de Banjo et Ignazio Spalla (aka Pedro Sanchez) pour son bandidos mexicain.






Adios Sabata / Indio Black, sai che ti dico: Sei un gran figlio di... - Gianfranco Parolini - 1971
http://jp.youtube.com/watch?v=Gl8gSqcuJcY



Adios Sabata de Gianfranco Parolini n'est pas une vraie suite -le personnage s'appelle en fait Indio Black, il fut rebaptisé par le producteur Alberto Grimaldi aprés le succés fracassant de Sabata. Contrairement à ce qu'affirme Wikipedia, Yul Brinner ne remplace pas Lee van Cleef : le film n'avait à l'origine aucun lien scénaristique avec le premier Sabata. On peut néanmoins le rattacher sans problème aux deux autres films : création et réalisation de Parolini, même tonalité parodique et acteurs communs (Ignazio Spalla). A noter la présence de Dean Reed l'Elvis Rouge avant son passage à l'est et l'époustouflante BOF de Bruno Nicolai.






Le retour de Sabata / È tornato Sabata... hai chiuso un'altra volta - Gianfranco Parolini - 1971
http://jp.youtube.com/watch?v=lB34WKRtqE8



Le retour de Sabata est plus poussif que les deux autres film, il voit le vrai-faux retour de Lee Van Cleef en tête d'affiche. Bien que plutôt bon le film pati de l'excellence des deux premiers. Les habituels seconds rôles sont présents (Ignazio Spalla encore et toujours !)



Un certain nombre de films utilisent le nom Sabata comme pour Django, Ringo et autre Sartana ils n'ont souvent rien à voir avec l'original bien que pouvant parfois être de bon films.





Ce dimanche 13 juillet 2008 à 20h40 Direct8 diffuse le premier, je le recommande vivement à ceux qui ne connaissent pas cette série. Enjoy!

Adios Sabata ne fait pas partie de la série mais il reste le meilleur western de son auteur. Pas mal d'action, un zeste d'humour (mais pas trop) et une inventivité à toute épreuve!

J'aime beacoup le premier Sabata en revanche sa suite m'avait un peu fait chier.

Je viens de découvrir le premier de la série, et j'ai passé un excellent moment !

Tout y est vraiment très bon ! Les personnages (Sabata, Banjo, Carrincha, le Singe...), les décors, tous les comédiens (les éternels seconds rôle du western italien), les costumes, le scenario à tiroirs, les gadgets, de l'humour... Impossible de s'ennuyer devant un divertissement aussi fun.
A regarder comme on lit une BD. Une vraie réussite !!



Un petit détail amusant, le personnage du Singe aurait peut-être des origines du côté de la famille de Cüneyt Arkin... non parce que partout où il passe, il croise toujours sur sa route 1 ou 2 trampolines !!

Découvert le premier opus et je confirme, c'est du fun en barres de la première à la dernière minute. L'oeil pétillant, Lee van Cleef semble s'amuser comme un fou. Malgré son ambition purement divertissante, ce film est quand même assez fin dans sa façon de jouer avec les codes du western spaghetti déjà bien exploités en 1969. Un véritable numéro d'équilibriste parfaitement réalisé, sachant toujours rester sur le fil de la bonne humeur communicative sans tomber dans la comédie pure et dure. Je ne le connaissais pas et j'ai été aussi surpris par son budget visiblement confortable et la qualité de sa mise en scène avec sa caméra ultra-dynamique. Comme dit plus haute, c'est du cinéma-BD mené tambours battants, sans aucun temps mort pendant 100 minutes (ça manque peut-être un peu de respiration entre certaines séquences) et des idées amusantes et originales à la pelle (le joueur de banjo, les exploits du gymnaste, les gadgets du héros). Ce qui est admirable, c'est que le postulat est incroyablement cliché (un inconnu débarque dans une ville et affronte ses trois pontes corrompus) mais que le résultat à l'écran est aussi original, avec autant de personnalité. Vous l'aurez compris, j'ai A-DO-RE !