Forum Nanarland.com
https://forum.nanarland.com/

Le silence des agneaux - Jonathan Demme - 1991
https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=16628
Page 3 sur 3

Auteur:  MIKE PATTON [ 29 Avr 2009 15:42 ]
Sujet du message: 

KRWJ a écrit:
Paraît-il (je n'ai pas vérifié) qu'il ne cligne pas une fois des yeux pendant tout le film. Depuis que j'ai lu cela je m'entraîne pour arriver à faire comme lui et exercer sur les gens un mélande de fascination et de répulsion.


des les premieres secondes ou on le voit ils clignent des yeux
Par contre il est vrai qu'il le fait tres peu souvent et fixe droit dans les yeux

Auteur:  KaosFactor [ 30 Avr 2009 7:59 ]
Sujet du message: 

skunkhead a écrit:
A titre personnel, j'avais été impressionné par le rapport entre savoir et pouvoir dans ce film. Lecter est important pour l'enquête, par ses connaissances, et il ne massacre essentiellement que ceux qu'il considère comme des abrutis. Et là, je m'interroge, parce que Lecter fascine aussi par sa culture, mais, comment dire... Elle est très réelle, mais a quelque chose d'un peu facile, un peu pédant. Oui, le dôme de Florence est une merveille, mais ce n'est pas la découverte du siècle, en même temps.


Je suis assez d'accord. Mais d'un autre côté, il faut bien que le spectateur lambda puisse intégrer cette "sur-culture", d'où des exemples disons "faciles".

Quand à ne pas cligner des yeux, bin, ça fait mal... Yark... Bobo aux n'yeux... :cry:

Auteur:  PlanNichon FromOuterSpace [ 30 Avr 2009 14:21 ]
Sujet du message: 

KaosFactor a écrit:
skunkhead a écrit:
A titre personnel, j'avais été impressionné par le rapport entre savoir et pouvoir dans ce film. Lecter est important pour l'enquête, par ses connaissances, et il ne massacre essentiellement que ceux qu'il considère comme des abrutis. Et là, je m'interroge, parce que Lecter fascine aussi par sa culture, mais, comment dire... Elle est très réelle, mais a quelque chose d'un peu facile, un peu pédant. Oui, le dôme de Florence est une merveille, mais ce n'est pas la découverte du siècle, en même temps.


Je suis assez d'accord. Mais d'un autre côté, il faut bien que le spectateur lambda puisse intégrer cette "sur-culture", d'où des exemples disons "faciles".

Quand à ne pas cligner des yeux, bin, ça fait mal... Yark... Bobo aux n'yeux... :cry:


Et t'as pas essayé de courir sur les murs comme dans Matrix? :-D

Auteur:  Camarade Maussade [ 30 Avr 2009 14:43 ]
Sujet du message: 

Okay okay foster magnifique, Hopkins grandiose mais merde faut pas oublier Ted Levine en Buffalo Bill(ette) complétement hystérique qui m'a scotché.

Auteur:  KaosFactor [ 30 Avr 2009 22:16 ]
Sujet du message: 

PlanNichon FromOuterSpace a écrit:
Et t'as pas essayé de courir sur les murs comme dans Matrix? :-D


Si... :oops:

Quand au tueur, oui, c'est un dingo de première, sûr ! La scéne se passant chez lui, dans les ténèbres... :shock:

Auteur:  Pedro la rocaille [ 01 Juin 2009 6:25 ]
Sujet du message: 

En tout cas, depuis ce film, plus besoin de requins géants, de robot tueurs venant du futur ou d'aliens se cachant dans les couloirs de vaisseaux spatiaux pour savoir que l'horreur et les pires pulsions au cinoche peuvent aussi prendre les traits d'un quinqua à la tête ronde.
Et Ted Levine aussi est flippant, bien loin des rôles de jovial beauf moustachu qu'on lui connait souvent.

Auteur:  Lawrence Woolsey [ 01 Juin 2009 12:22 ]
Sujet du message: 

Je voudrais revenir sur cette histoire d'yeux qui ne clignent pas. Une des meilleures façons d'installer un climat d'angoisse, de tension dans un dialogue au cinéma est de privilégier les plans serrés, les gros plans. Or, une des règles fondamentales du jeu d'acteur de cinéma est qu'il ne faut jamais cligner des yeux (ou le moins possible) quand on est filmé en gros plan, parce que sinon le spectateur ne voit que ça et ça le distrait de ce qui est dit.

Auteur:  goldenchild [ 01 Juin 2009 16:26 ]
Sujet du message: 


Auteur:  Lawrence Woolsey [ 01 Juin 2009 16:30 ]
Sujet du message: 

C'est un peu ce qui se passe dans la première scène de Pulp Fiction avec Bruce Willis : pas de vrai gros plan mais comme Willis occupe toute la place et qu'en plus il ne parle pas, il devait rester le plus immobile possible pour ne pas détourner l'atention des spectateurs du dialogue (de plus, le plan suivant est sur la nuque de Ving Rhames qui avait un tatouage dessus. Pour ne pas distraire le spectateur, Tarantino a choisi de coller un pansement dessus ce qui a fait naitre de nombreuses rumeurs sur la signification du pansement, la plupart liées à la mystérieuse mallette.)

Auteur:  Troglodyte [ 12 Nov 2009 13:05 ]
Sujet du message: 

Il faut mentionner, dans le Silence des agneaux, la spectaculaire évasion de Lecter, qui me fait dire une chose dont je suis suffisamment fier pour vous la communiquer : Lecter est l'inventeur de la peau d'échappement.

Auteur:  PlanNichon FromOuterSpace [ 12 Nov 2009 13:42 ]
Sujet du message: 

:applause: :worship: :lol:

Auteur:  Flav [ 12 Nov 2009 18:41 ]
Sujet du message: 

Troglodyte a écrit:
Il faut mentionner, dans le Silence des agneaux, la spectaculaire évasion de Lecter, qui me fait dire une chose dont je suis suffisamment fier pour vous la communiquer : Lecter est l'inventeur de la peau d'échappement.


Pourtant sa victime n'a vraiment pas eu de peau !

Image
Hohoho ! Bonne réponse de Guy Montagné !

Auteur:  Le Grand Cthulhu [ 12 Nov 2009 19:07 ]
Sujet du message: 

Troglodyte a écrit:
Il faut mentionner, dans le Silence des agneaux, la spectaculaire évasion de Lecter, qui me fait dire une chose dont je suis suffisamment fier pour vous la communiquer : Lecter est l'inventeur de la peau d'échappement.


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: [C]hapeau !

Auteur:  Troglodyte [ 12 Fév 2010 15:29 ]
Sujet du message: 

Scott Glenn, qui interprète le chef de Clarice Starling, quelques années plus tard sera The last marshal, un personnage proche de l'inspecteur Callahan, que les doubleurs français nanardiseront avec brio.

Auteur:  Brokenail [ 12 Fév 2010 16:07 ]
Sujet du message: 

C'est quoi ce truc ? C'est à chroniquer d'urgence !

Auteur:  Mike Hunter [ 08 Déc 2013 23:08 ]
Sujet du message:  Re: Le silence des agneaux - Jonathan Demme - 1991

Finir la série Hannibal m'a donné envie de revoir Le Silence des Agneaux.
Il y a quelque chose qui m'a vraiment gêné, c'est la musique: elle est beaucoup trop présente, pas forcément à des moments judicieux et pas très adaptée. Ce qui est d'autant plus étonnant qu'il s'agit du travail d'Howard SHORE, qui n'est pas réellement un manchot en terme de composition. Mais non, j'y arrive pas, la musique me gâche vraiment une bonne partie du film.
Passé ce point, le film reste très bon. Le film est, évidemment, porté par la composition d'Anthony HOPKINS. Il y a aussi l'excellente mise en scène de Jonathan DEMME (voir par exemple les flashbacks de Clarice).
Un des éléments qui fait que le film fonctionne encore très bien, c'est que les auteurs ont particulièrement bien travaillé les méchants: je ne parle pas seulement d'Hannibal, mais aussi de Buffalo Bill. Ce dernier a une obsession, la transformation, pour laquelle il tue et mutile. Il n'agit pas pour une cause mystique, pour purifier le monde (cf: Se7en), mais uniquement pour lui-même. Il a un but qui le rend, en fait extrêmement humain et donc encore plus monstrueux. Buffalo Bill apparait un peu comme le contrepoint d'Hannibal: ce dernier est cultivé, séduisant, raffiné, et reste mystérieux dans ses motivations. Bill vit d'une manière assez sale, n'est pas très attirant, et n'obéit qu'à ses pulsions. Il est très sexué (même s'il a quelques petits problèmes), tandis qu'Hannibal parait assez indifférent à la chose: dans ses rapports avec Clarice, il est surtout question de domination intellectuelle et pas réellement de sexe.

Image

Auteur:  Paul Kersey [ 15 Mai 2015 8:11 ]
Sujet du message:  Re: Le silence des agneaux - Jonathan Demme - 1991

Un des premiers thrillers américains que j'ai vu et sans doute l'un des plus impressionnants.

Si la mise en scène a (un peu) vieilli, comment publier le face à face glaçant entre Jodie Foster et Anthony Hopkins et ce suspens ciselé. Les seconds rôles ne sont pas en reste avec Ted Levine en tueur psychopathe plus primaire que Lecter, Scott Glenn en supérieur de Sterling ou Charles Napier en malheureux gardien de prison massacré. Et puis il y la BO si trippante, à la fois inquiétante et envoutante.

Un des grands films de la décennie 1990, qui allait malheureusement avoir une suite aussi tardive qu'inférieur, et franchement dispensable, pourtant sous la houlette de Ridley Scott.

Auteur:  tiya104 [ 24 Juin 2015 10:06 ]
Sujet du message:  Re: Le silence des agneaux - Jonathan Demme - 1991

très bien structuré coque sony xperia z4 coque xperia z4

Page 3 sur 3 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
http://www.phpbb.com/