Bien aimé.
L'ultra-violence est moins cartoon que dans le premier, donc plus insupportable, et j'ai été vraiment mal à l'aise devant certaines scènes. Pour moi, c'était une évolution volontaire. Peut-être que je me plante, cela dit.
Citer:
Kick-Ass 2 est dans la même lignée et montre qu'un super-héros a plus de chance d'être un cas social digne de Confessions Intimes qu'un milliardaire play-boy vivant dans un palace et séduisant les plus belles femmes du monde.
Exactement. Bien qu'on soit encore clairement loin du cinéma des frères Dardenne, il y a une opposition "fantasmes de super héros contre réalité de la vie", que je ne perçois pas comme une paresse de scénariste incapable de décider sur quel pied danser, mais bien comme une mise en scène des doutes du héros. Hit-Girl est clairement montrée comme une psychopathe, le colonel Stars and Stripes comme un extrémiste fini, et là-dedans, notre Kick-Ass, à la base un mec authentiquement gentil, ne se sent jamais vraiment à sa place.
Je ne vois aucune apologie des milices en costume, au contraire : le message que j'ai retiré du film, c'est "si vous voulez être un héros, faites des choses positives au quotidien, c'est plus efficace".