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Consternation résume ma réaction sitôt Arsene Lupin fini

- L'histoire dont j'essaie de comprendre les alternoiements : complot mystico-monarchiste, quête sur l'assassin du père d'Arsene Lupin, recherche du trésor des rois de France
- Un twist que personne que plus personne n'avait osé réemployer après la saga Star Wars (ceux qui ont vu le film comprendront) qui complique encore plus le film
- Le personnage de Lupin a vraiment été sacrifié pour en faire un film d'aventure à la indiana jones
- Le personnage de Kristin Scott-Thomas, nemesis du heros (mais en fait non et en fait oui) dont on ne saura jamais vraiment sa nature ni sa motivation.

Pareil mais pour voir le bon côté des choses, les éditions collector des films de Salomé offrent un bon premier aperçu de l'univers de certains héros de la littérature/télévision populaire française (cet Arsène Lupin, Belphégor).

Après, je sais pas si l'entreprise du bonhomme oscille plus du côté de l'opportunisme que du véritable intérêt pour ces oeuvres mais on peut acheter les DVD collector de ses films (qui sont pas chers, en plus) pour se faire une petite culture. Et ça, c'est plutôt cool parce que les éditions DVD des séries télé pré-citées manquent cruellement de bonus.

Pour en revenir au film, je crois pas que Romain Duris était le bon choix pour le rôle : non seulement on s'attend à le voir le zguegue au vent ou jouer les petits chiens contents à chaque début de scène mais en plus, son côté trop juvénile (même s'il est voulu) ne colle pas du tout au personnage et ne fait pas oublier Georges Descrières...

Et qu'est ce qu'ils ont était foutre une sorcière dans Arsène Lupin. C'est dingue ont a l'impression que les réal sont obligé de collé du fantastique dans des histoire qui n'en on jamais eu besoin (voir Vidocq).

S'ils peuvent pas s'empécher d'en mettre devraient jouer à Sherlock Holme et la nuit des sacrifié, ils verrait comment ont peu coller un truc surnaturel a première vu tout en restant crédible et dans le ton d'une oeuvre (car au final tout s'explique de façon logique et réaliste)

Je crois que je ne me suis jamais autant ennuyé dans une salle de cinéma. Duris n'est absolument pas charismatique en Lupin. Pourtant, ça ne commence pas trop mal mais comme l'a souligné Sforza plus haut, le film devient rapidement incompréhensible à force d'aligner rebondissement farfelu sur rebondissement farfelu, et on finit par se désintéresser totalement de ce qu'il se passe à l'écran.
Je regrette encore les cinq euros que j'avais claqué pour voir ce truc.

Perso, les trucs qui m'ont le plus saoulé dans ce film, c'est le coup de la sorcière qui est très mal amené notamment parce que Lupin semble l'accepter, comme ça et prendre le truc à la déconne genre "ouah, t'es une sorcière, ça va, j't'ai grillé !"

La dernière demie heure, qui est totalement incompréhensible, qui multiplie les ellipse et autres raccourcis sans rien expliquer ou presque, jusqu'à une scène finale hyper hyper hyper maladroite qui tente péniblement de faire entrer, comme parfois dans les romans, le personnage de Lupin dans la réalité historique de son temps. (par ailleurs, je croyais que l'assassinat de François Ferdinand avait été minutieusement préparé pour avoir lieu à une date précise de l'histoire de la Serbie)

De la même façon, le personnage de Pascal Greggory change de camp comme de chemise et quand on apprend sa véritable identité (qui ne surprend personne) on se demande pourquoi il s'acharne à tuer Lupin...

Enfin, en matant ce film, j'ai eu un sentiment de trop et de trop peu : les scènes d'actions, nombreuses, sont très mal chorégraphiées et les multiples retournements de situations noient totalement l'intrigue.

Bref, jouons les scripts doctors : virer le personnage de Pascal Greggory, le côté mystique de Kristin Scott Thomas, le personnage de Eva Green (comme ça, Scott Thomas n'est plus obligée d'être Cagliostro et on se débarasse de la fin) et on obtient un film d'1h45 très acceptable.
Ah oui : et faire en sorte que Duris ne soit pendant tout le film qu'un cambrioleur doué et amener l'idée que c'est Kristin Scott Thomas qui en fait un gentlemen cambrioleur, comme ça il ne le devient qu'à la toute fin et on limite la casse niveau "jeu de la séduction très mal foutu".

Vu il y a un temps, et pas franchement apprécié. Dommage il aurait pu être sympathique, mais j'ai eu du mal à retrouver dans l'interprétation de Duris celle de Descrières que j'ai eu la chance de pouvoir visionner. Et puis, le côté ésotérisme/sciences occultes est davantage réservé à Indiana Jones qu'à Arsène Lupin. Mais bon, ça n'est que mon avis.

Enfin, juste pour dire que Jean-Paul Salomé est connu pour avoir adapté l'une des séries télévisées les plus regardées des années 60. Il s'agissait de Belphégor. Le film de Salomé avec Sophie Marceau et Michel Serraut fait l'objet d'une chronique sur le site...

L'interprétation de Descrières est loin de faire l'unanimité cela dit. Une chose m'a bien plus dans ce mauvais film. Il confirme la thèse de Zoolander selon laquelle tous les grands attentats de l'histoire ont été commis par des mannequins homme.

+1 je regarde en ce moment la série avec Descrières et, même si l'image de Lupin est définitivement associée à Georges Descrières, il fait souvent plus vieux-beau que gentleman-cambrioleur.

http://www.dailymotion.com/video/xwxed2 ... shortfilms

Yannick "Hardcore" Dahan dézingue Arsene Lupin via Duris (un peu) et J-P Salomé (beaucoup).

Réaction un peu à côté de la plaque mais en matant cette vidéo, je me suis rendu compte que depuis La Horde et les déclarations d'un Dahan changeant sans cesse son fusil d'épaule tout en prétendant ne faire aucune concession (on va faire un film hardcore pour les fans --- ah non, on a toujours dit qu'on ferait un truc accessible à tous / On s'est trop foutu de la gueule des investisseurs en prétendant avoir mis un sous-texte social dans le film --- Les critiques n'ont pas compris la profondeur de mon film / On va tout faire péter ! --- France, pays de merde ! / Le Box Office ça veut rien dire --- Mon film est trop bien parce qu'il a été le plus vendu à l'étranger !), j'ai à présent beaucoup de mal à l'écouter dézinguer les films des autres et le cynisme ambiant du milieu cinématographique français...