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Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire. Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments. Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes... .
Source: allociné
Difficile de ne pas penser au "Prestige" en voyant ce film. Les deux sont sorties à la même période, parlent de magie et reposent sur une intrigue construite comme un tour de passe-passe. C'est peut être d'ailleurs le soucis de l'un et de l'autre car lorsqu'on sait à quoi s'attendre, qu'on a conscience d'être devant une illusion, on cherche "le truc" qui va nous amener au dénouement. Du coup, lorsqu'on finit par gauler le détail qui tue, on se gache un peu la fin. Et il faut dire qu'ici l'intrigue est peut être moins subtile que le piège retors de Christopher Nolan, lequel a aussi autrement plus de niveau de lecture et des qualités de narration qui permettent d'apprécier le film même en devinant certaines choses. Néanmoins, "L'illusionniste" reste cohérent et plaisant malgré une petit impression de flottement juste avant le dernier quart d'heure. Il y a également tout du long ce sentiment de parcourir un vieux livre d'images, la photographie a du charme même si certaines scènes font un peu "carton pate", on se croirait parfois plus devant un téléfilm un peu luxueux ou une saga de l'été que devant un long-métrage avec Edward Norton à l'affiche (impeccable, comme toujours. Mais Paul Giammati est également à la hauteur). Bref, un film qui souffre de la comparaison mais qui malgré cela garde une certaine élégance.