Le fait d'être un vrai toxico, que ce soit à l'alcool ou à d'autres substances n'excuse en rien son égocentrisme qui s'avère totalement toxique pour son entourage, ce dont il se contrefout du début à al fin. Pas une excuse pour son pote qui a failli mourir alors qu'il tentait de la sauver d'une overdose (il se fout même de sa gueule car il ne boit plus de bière), aucun intérêt porté à ses potes qu'il n'a convié que pour faire revivre ses fantasmes de jeunesse (que ce soit avant ou après leur mort)... D'autant plus qu'il ne fait absolument rien pour se guérir de ses addictions, ébloui qu'il est par son propre narcissisme ("ils disent au King à quelle heure se coucher" ou autre vanne dirigée contre les groupes de paroles).
D'ailleurs, en repensant à la fin du film, je trouve qu'en fait, elle prolonge bien cette description du personnage de Pegg : le mec entraine toute l'humanité (qui n'a rien demandé) dans une régression technologique majeure à la seule fin de pouvoir reconstituer son équipe de potes ados (des robots a priori décervelés) dont il peut prendre la tête pour briller en tant que leader charismatique.
Pour poursuivre sur la toxicité que je lui attribue envers ses potes : quand le perso de Frost se confie sur la souffrance que son amitié lui a fait vivre, il dit ne pas avoir supporté que Gary n'ait pas été à la hauteur de sa légende de King. C'est dire l'illusion narcissique dans lequel il a entrainé tout le monde, y compris lui-même, avec perte et fracas.
Oui, je le charge un peu, le bonhomme.
Mais c'est sans doute lui qui explique que je n'ai pas aimé le film comme j'aurais aimé l'aimer (parce que l'amour, moi, j'aime ça).
@ deathtripper : ton avis détaillé m'intéresse (surtout que tu en écris généralement de très intéressants... Hop, technique de manipulation toute en discrétion pour te pousser dans le sens qui me ferait plaiz
), quelles sont les "vrais sujets" que tu trouves présents dans le film ?