Bien que je préfère le premier (plus sombre, un Schwarzie "méchant", un coté expérimental, moins de moyens, l'ambiance 80's, tout ça), cet épisode 2 se signale effectivement comme une suite très réussie. Linda Hamilton dans son rôle de femme guerrière virile et Robert Patrick en androïde (oui parce que c'est pas ça un cyborg, mais bon bref) froid comme un iceberg offrent de belles prestations d'acteurs. Schwarzy est toujours cool avec ses lunettes noires, qui sont devenues l’accessoire/clin d’œil indispensable (dans le 1 ça se justifiait dans le scénario, là c'est plus pour le look), et les effets spéciaux sont toujours bluffants vingt ans après.
Revu le 3 récemment, et c'était bien mieux que dans mon souvenir, très fun bien que Cameron ne soit plus à la barre et qu'il manque ce petit "je ne sais quoi" qui faisait le charme des films des années 80/90. Par contre, j'ai pas été au bout du 4, même si j'aime bien Christian Bale mais je sais pas, j'ai pas accroché.
Sinon, petite curiosité pour les fans, les deux parodies porno des deux premiers opus sont rigolotes et font l'effort d'être fidèles aux originaux en en reproduisant tous les temps forts (avec vrais scenarii, scènes de dialogues, scènes d'action et tout) :
Dans le premier, "The Penetrator" (1991), un Pénétrateur est envoyé dans le passé pénétrer Sarah Connor pour l'empêcher de donner naissance au leader de la résistance John Connor (j'ai pas trop compris en quoi ça empêcherait sa naissance, mais bon c'est une adaptation, c'est pour déconner). Kyle Reese est alors envoyé pour la pénétrer avant le Pénétrateur. Les auteurs ne se foutent pas de notre poire, et on pourra s'amuser devant l'imagination sans bornes des scénaristes de boulards parodiques.
On retrouve la scène des loubards après l'apparition du Terminator tout nu en intro,
l'annuaire téléphonique,
et vous pensez bien qu'ils ont gardé la séquence où le petit ami de Ginger raconte des salaceries à Sarah Connor au téléphone...
Ron Jeremy est Kyle Reese !
La mère du futur !
Kyle Reese s'assoupit et a un flashback de partouze post-apocalyptique en reluquant les fesses d'une piétonne.
Le Penetrator !
"Sarah Connor ?"
Comme son modèle, le Penetrator reste impassible quand il pénètre ses victimes.
Le Penetrator venant de se rendre compte qu'il n'a pas pénétré la bonne personne en entendant le répondeur de Sarah Connor.
La suite, "Penetrator 2 : Grudge Day" (1995), met en scène les frasques du Penetrator pour protéger Dawn Connor (mouahaha ! trop marrant le jeu de mot !), fille de Farrah Connor (gag ! turbolol mdr ptdr !) et future leadeuse de la résistance sexuelle, des attaques du P-1000. C'est toujours cocasse quand on connait l'original, d'autant qu'ils font pas mal d'efforts (même la qualité d'image est la même que dans le film de Cameron) et que les acteurs jouent plutôt bien la comédie.
Le simili-Robert Patrick, très ressemblant.
Le P-800
De l'action et des cascades à couper le squeele !
Dawn Connor et son naze de beau-père.
Dawn Connor : "Cool ! J'ai un Penetrator rien que pour moi !"
_ Mais tu l'as pénétrée !
_ Bien sûr. Je suis un Pénétrateur.
_ Mais enfin, tu ne peux pas pénétré n'importe qui parce que tu en as envie !
_ Pourquoi ?
_ Quoi pourquoi ! Parce que tu ne peux pas ! (à noter que c'est Dawn Connor elle-même qui a demandé au Penetrator de pénétrer la loubarde et qu'elle s'est tripoté durant tout le quart d'heure qu'à durer la pénétration)
_ Lève la main droite et dis : je promets de ne plus pénétrer personne.
_ Je promets de ne plus pénétrer personne. (ça n'empêchera pas le Penetrator de pénétrer Dawn Connor et sa mère durant la partouze finale)
Farrah Connor (à noter que l'actrice Melissa Hill a exactement le même âge que Kaitlyn Ashley qui est censé jouer sa fille) et le Docteur Slitherman.
Le Sky Net du pauvre.
Le membre du premier Penetrator.
"Viens avec moi si tu ne veux pas mourir."
On a même droit à la scène du commissariat, absente du premier "Penetrator".
Par contre, celui-là :
"XTerminator" (1986), il est complètement nul, sans grand rapport avec Terminator et soporifique ("l'action" est très répétitive si vous voyez ce que je veux dire). Rien à sauver, à part peut-être le générique d'ouverture avec sa musique au synthé qui est sympa, et le Terminator qui a une belle tête de fion (vous me direz, pour ce genre de film, c'est de circonstance).
Un cyborg, ça va ça vient, et ça revient.