Je suis assez mi figue mi raisin sur la saison 4.
Ca part dans tous les sens sans que l'on comprenne vraiment ce qui se passe. Y a énormément d'histoires annexes et ça se complique la vie.
Les histoires d'amour entre la tantine et le boulanger... mouais.
Celle entre Jean-Micheng et la sirène... beurk.
Celle entre Claudine et le zombie... ranafoutre.
Celle entre Jon et la SM... aussi passionnant que 50 shades...
Tout ce qui tourne autour de Hoodwink m'a un peu laissé de marbre. Sa candidature à la mairie où il doit affronter sa fille, j'ai trouvé ça extrêmement faible surtout que c'est emballé en quoi... un ou deux épisodes.
Le cobaye qu'il tue... mais qui ressuscite... et qui devient super balèze et super pas cool... mais qui rejoint quand même les Super-Héros. Rien que pour comprendre l'avancée de ce perso, il m'a fallu trois boîtes de Doliprane. En plus, il est roux.
Et ça m'énerve un peu toutes ces excuses que l'on trouve saison après saison pour justifier le fait que les Héros perdent leur pouvoir. Comme si on se disait : « Faites gaffe, dans la saison dernière, les Héros sont devenus trop forts. Si ça continue, on aura pas le budget pour faire des trucs plus impressionnants. »
Alors là, on invente une histoire de prison où les Héros vont passer toute la saison où y a un espèce de gaz qui annule absolument tous les pouvoirs des Super-Héros... mais pas ceux des mecs pas sympas. Okéééééé...
On a foutu Klaus dans un monastère Shaolin avec Disiz la Peste. On n'a pas trop su comment il a trouvé ce monastère et pourquoi lui n'a pas été choppé comme tout le monde. Toujours est-il qu'on le verra genre... deux épisodes... un où il explique qu'il attend un signal et dans le dernier quand il reçoit le signal.
Tout ça pour cacher, qu'en fait, on ne savait pas trop quoi faire du perso, alors on a inventé une excuse un peu miteuse pour pas qu'il soit dans les pattes.
Doug, aussi, il se fait un peu martyriser. Chaque saison, son comportement change. Alors qu'au départ, son rôle de type complètement inutile au pouvoir assez loufoque se suffisait en lui-même.
Allez, pour redonner un peu d'intérêt au perso et des pouvoirs un peu plus folichon, on a fait de lui un Vampire de Jour.
Et puis on remarque dans la saison 4 que ça tiendra pas ce truc, il l'est toujours mais on s'en servira jamais. Non, maintenant, il devient un type vachement baraqué (genre transformation de Sarah Connor entre l'épisode 1 et 2 de Terminator mais en moins justifié) qui sera le premier à défendre ses amis en cas de besoin, pour des résultats assez aléatoires.
D'accord les personnages doivent évoluer... mais tout de même.
Je ne parlerai pas de la retraite d'absolument tous les Super-Héros qui a duré en tout et pour tout 2 min 27 secondes.
L'affrontement final entre le Seigneur du Mal et l'Élu censé lui foutre dans le derrière est emballé en deux minutes. Après tout le tintouin qu'on nous a fait sur Hypnos en 3 saisons, il est expédié au moins aussi rapidement qu'un Bane dans Dark Knight Rises.
D'accord, c'est vraiment pas le même budget. Mais quelques mandales dans le tronche, c'était trop demandé ?
(Et puis bon, les états d'âme de Jon dans cette saison, on atteint quand même de sacrés sommets)
Bon là, je n'évoque que le négatif. C'est vrai que c'est la première saison que je ne regarde pas de bout en bout d'un seul coup. Il m'a fallu une petite pause. Effet de lassitude ou qualité moins bonne, vaste débat. Toujours est-il qu'il y a une réplique qui m'a fait comme un tilt dans le cerveau. La tantine dit au boulanger : « Tu sais où je voudrais être maintenant ? Au village. »
Et c'est vrai que moi aussi, ce village de petzouille me manque et que ça avait une certaine fraîcheur.
En tout cas, l'arc Hypnos semble vraiment fini. Hoodwink semble hors d'état de nuire (faire un attentat dans son propre meeting alors que votre pire ennemi est à deux mètres de vous avec son smartphone, c'est quand même pas malin) et le Seigneur des Vilains n'est plus. On a introduit un nouveau méchant et si on nous refait pas le coup du : « Oh fichtre, on a reperdu tous tous tous nos pouvoirs et on est vachement dans le doute... et toi Doug, pourquoi tu es devenu Black ? », je suis partant. Parce que mine de rien, ça me fait quand même toujours marrer. Ca vire parfois trop dans le mélo mais y a toujours une ou deux répliques/situations par épisodes qui valent le coup.
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