Ayé j'ai enfin tout terminé !
(c'est un peu la foire à la perruque la S6)
Franchement je préfère le ton tragique perso, ou le burlesque pur... le mélange des deux, je trouve que ça affadit. Le dernier épisode est colossal. Le monologue d'Arthur sur son rêve dure six minutes, rendez-vous compte. Six minutes parfaites, captivantes.
Et j'en viens à un jugement: Astier est un formidable directeur d'acteurs.
Dans Kaamelott, y'en a pas un seul qui joue vraiment mal. C'est peut-être parce qu'avec ses dialogues audiardisés (il est fan), Astier permet à ses acteurs de jouer avec beaucoup de naturel et d'échapper aux écueils théâtraux habituels. N'empêche qu'au-delà des acteurs habituels qui sont tous parfaits, il y a les guests: Pierre Mondy est énorme, son meilleur rôle depuis bien des années. Le type même de l'acteur populaire au talent mal exploité par le cinéma français, comme Henry Guibet. Lui aussi a un monologue superbe, et il sait jouer l'enfant sans cabotiner.
Guy Bedos parvient carrément à être réellement très émouvant dans le rôle d'Anton.
Quant à Christian Clavier, l'acteur casse-gueule par excellence, il réussit à ne pas être insupportable, et presque drôle et attachant !
zord a écrit:
Sinon, effectivement, Galaad "le pur" est le fils de Lancelot qui trouve le Graal dans les versions chrétiennes de la Geste. Mais dans les versions païennes, c'est bien Perceval qui s'y colle (en outre, il est guidé par... un vieillard. Car chacun sait que les vieux, c'est mystérieux). Mais Perceval étant païen, Mallory et Chrestien de Troyes lui ont substitué un héros bien chrétien. Galaad, en l'occurence.
On retombe sur ses pattes puisque Perceval est baptisé à la fin du livre IV.
zord a écrit:
Quant à Méléagant, après avoir revu l'épisode de son entrée dans la série, je pense qu'il s'agit d'un mix entre le Méléagant de la Geste (le chevalier-félon) et Samhain, le dieu de la mort chez les Celtes qui, selon la légende était doué du don de voyance mais aussi représenté par le symbole du corbeau ou de la corneille, oiseaux qu'il évoque régulièrement.
Avec une bonne part de Lucifer dans le sens de lux-fero: celui qui apporte la Lumière, qui révèle la noirceur des âmes, qui invite ceux qui ont défié les dieux à assumer leur trahison. Lancelot sera le premier à chuter, puisqu'en convoitant Guenièvre, il a brisé l'unité de la Bretagne qui reposait quasi tout entière sur son amitié avec Arthur (c'était les deux seuls capables dans cet univers de crétins). Celui-ci suivra, parce qu'il a renoncé au Graal.
Et Cesar ? Serait-ce parce qu'il a renoncé à gouverner, lui qui tient théoriquement son pouvoir des dieux ? Lâchant la proie pour l'ombre, c'est-à-dire l'innocence d'un enfant devant un général ? Cesar mort, le lien tissé entre Rome et la Bretagne par Arthur est rompu...
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Lantak a écrit:
Personne a une idée de scénario ? Je comprends pas mes rushes.