Forum Nanarland.com

Ca a déjà été posté, mais on a eu aussi droit à :

Wang Yu n'aime pas les canards boiteux
Il faut battre le chinois tant qu'il est chaud
Au karaté, takarataké
...

je me demande ceque valent ces films

"karate a mort pour une poignée de soja" n'est pas du tout nanar contrairement ce que peut lasser supposer le titre français (temporaire) du film

En fait il ne faut pas s'y fier, ces titres étant en fait ceux des versions françaises des premiers films de kung-fu importés dans la lignée du succès de Bruce Lee, rebaptisés de façon absurde (et vaguement raciste) pour leur donner un côté comique qui n'existe absolument pas.

Ils ont effectivemment été ressortis avec des titres moins ridicules, en tout cas moins ouvertement raciste :
Karaté à mort pour une poignée de soja / La vengeance du tigre...
Au karaté, takarataké / Duel aux poings

Je confirme, j'ai vu "Ca branle dans les bambous", et le film est tout à fait sérieux. A part ça, c'est un gros nanar assez risible, mais le coté comique n'était pas voulu par les auteurs du film.

La mode des films chinois affublés de titres français comiques était venu de ce que le premier kung-fu sorti en France était en fait une copie piratée par des situationnistes, qui lui avaient rajouté un doublage totalement parodique à connotations politiques : le combat des chinois contre les japonais devenait celui des anarchistes contre les bureaucrates communistes! C'était sorti sous le titre "La dialectique peut-elle casser des briques?". Après ça, les distributeurs avaient embrayé sur la mode des titres comiques, mais avec des doublages "sérieux".

"Quand les jaunes voient rouge", "J'irai verser du nuoc-mam sur tes tripes", etc.

Si je ne m'abuse, il me semble que La Main de Fer et quelques Chang Cheh avaient précédé la sortie de La dialectique en cette année 1972. Et que c'est en raison du succès de ces films que le détournement orchestré par Vienet prenait tout son sens.

Pour info, j'ai réservé la chronique de La dialectique que je considère comme un nanar volontaire.

-Au karaté t'as réataquer
-Le chinois rit jaune
-Il faut battre le chinois pendant qu'il est chaud (la suite d' "Au karate t'as qu'a réataquer"
-Wang Yu n'a pas de pitié pour les canards boiteux
-Wang Yu fait rougir le fleuve jaune
-Nous on a riz le bol (où les coolies en on riz le bol, je sais plus)
-"ça branle dans les bambous" même si Nikita me dit que ça vaut pas le coup je réve de le voir
-Bruce Lee fait la java à Bornéo

et bien d'autres....


Petit résumé (un peu moins folichon)

Tchin... Toc... Karaté....

Une organisation mondiale de tueurs à gages, n’arrive pas à remplir l’un de ses contrats, car ils ont perdu la trace d’une de leurs victimes, TONG LUNG, qui a réussi, après de multiples tentatives, à brouiller les pistes.

Cette organisation décide donc d’intimider, par des actes de violence répétés, les proches parents de TONG LUBG ; Ces derniers se regroupent afin de faire face à cet ennemi invisible.

Malgré tous ces événements, le père de TONG LUNG, qui est un ancien maître de KUNG-FU prêche la non-violence et freine les ardeurs des jeunes frères de TONG LUNG qui sont décidés à contre-attaquer.

La mort de TONG LUNG va servir de détonateur à la colère de ses frères. Grâce à la sagesse et à la ruse de leur père ils pourront remonter la filière, et ainsi venger leur frère dans l’honneur.

"J'irai verser du Nioc nam sur tes trippes"

Comme les titres débiles de film-karaté reviennent à la mode, je remets cette affiche (je pensais l'avoir perdue mais je l'ai re-scannée).