C'est sur les conseils d'un vieil article de Mad Movies que je me suis laissé tenter en le voyant au vidéo club. Le film en preview était anoncé comme un délire coréen à la Collège Fou Fou Fou, matiné de combats à la Matrix. Autant dire que ça avait plutôt l'air alléchant, surtout quand comme moi (et apparemment beaucoup d'autres sur le site) on a grandi entre Récré A2 et le Club Dorothée, donc entre DBZ, Cobra,Albator,Ken,Saint Seiya etc..Que dalle!Le film est j'ai chiant comme j'en ai rarement vu ces temps-ci. En fait le dernier que j'ai vu c'était Les Associés de Ridley Scott, long et inintéressant au possible (que Première a enscencé comm d'hab, mais qui ne m'a pas empêcher pour la première fois de quitter la salle avant la fin). Pour en revenir à Volcano, le film raconte l'arrivée d'un jeune homme mystérieux dans un lycée aux fins fonds d'un pays plongé dans le chaos et la discorde. Et, vous l'avez deviné ce jeune est l'Elu, un être mi-homme mi-anguille, le seul qui pourra sauver le pays. Bon déjà le héros a une tête à claque (un asiat joufflu avec une coupe platine à la Steevy dans le loft ), et les persos sont inconsistants mais ça ça ne m'a jamais empêché de passer un bon moment. Mais vu que le gars a du mal à se contrôler et vient de se faire virer de son précédent lycée (ça rappelle Buffy ça...), il va tout faire pour se tenir à carreau et ce malgré les insultes,menaces et provocations de la part des autres élèves. Comprenez que le héros se fait désirer pendant quarante cinq bonnes minutes, ce qui donne 45mn de blabla agrémentées de 2ou3 combats avortés et quelque blagues vaseuses (genre les pires moments de Niky Larson avec Jackie Chan, où c'est tellement pas marrant que ça reste pas marrant).C'est là que le bât blesse, il ne se passe absolument rien pendant près d'une heure! Ensuite c'est plutôt l'effet MI:2 1heure de blabla et 1heure de défouraillage! C'est parti, seulement les combats sont biens chorégrapiés mais lents, lents et tellement répétitifs qu'ils finissent par devenir aussi ennuyeux que toutes les phases de blabla. Résultat: le gentil bat le méchant et c'est fini. Fini ? Ben non, un petit retournement commence à rendre le film intéressant (je n'ai maté pas ma montre que je le matais, je me balladais à gauche et à droite en même temps). Je m'assois et commence à regarder le film attentivement et... Et générique! Et merde! Ouais, je suis laissé un plan face un générique bêtisier aussi crétin et affligeant que le reste. Il faut quand même justice à Mad Movies qui selon la tournure et le conditionnel indiquait qu'aucun des journaliste de ce canard n'avait vu le film à l'époque, mais finalement le film est chiant qu'un film de Rohmer.