Sherlock HolmesAnnée: 2010
Durée: 1h35
Pays: Etats-Unis
Réalisatrice: Rachel Goldenberg
Avec: Ben Syder, Chris Coxon, Kate Thomas, Iago McGuire, Gareth David-Lloyd, Dominic Keating... .
Catégorie: Ni chaud ni froid
Un navire transportant l'or des impôt de la Couronne a été détruit par une pieuvre géante. Dans Whitechapel, un jeune homme est tué par un tyrannosaure. Il faudra tout les talents de Sherlock Holmes pour découvrir qui se cache derrière la scène pour tirer les ficelles... .J'avoue, j'ai lancé ce film le couteau entre les dents, avec beaucoup d'a priori. Déjà prêt à me payer un autre Asylum d'autant que nos amis s'attaquaient cette fois à un héros que j'apprécie particulièrement. Force est de constater que j'ai eu tort. Oh, pas totalement, le film ayant ses défauts, comme un goût pour les bavardages (un symptôme chronique de tout les Asylum) ou une tendance à faire n'importe quoi avec le matériel de base, un peu comme si le scénariste n'avait lu que "Le chien des Baskerville" parmi les aventures du détective de Baker Street, et encore en diagonale, pour nous pondre une histoire donnant autant dans le fantastique même s'il y aura bien une explication rationnelle à la fin. C'est d'ailleurs aussi grâce à son intrigue qu'on trouve le vrai élément nanar du film, Holmes trouvant TOUJOURS des indices sur les lieux du crime pour faire avancer l'intrigue. Et le tout, sans jamais vraiment chercher, au point de se demander s'il n'est pas complice pour toujours savoir où aller mettre son nez. Mais comme c'est le genre de facilité qu'on retrouve aussi parfois dans les bouquins, on finit par passer l'éponge. Après, il y a aussi du bon et on se plait à remarquer que le film essaie (sans toujours y parvenir mais au moins, il fait l'effort) de respecter l'ambiance, le ton des livres de Conan Doyle. Ainsi, l'interprète de Sherlock Holmes jouera son personnage comme dans les nouvelles et romans, loin du personnage froid et cynique qu'on a souvent l'habitude de voir. Ici, Holmes est quelqu'un de social, sûr de lui mais pas du tout arrogant disant plutôt "je suis un génie" que "vous êtes tous nuls". Globalement, on se retrouve donc devant un film bancal, pas vilain à regarder mais faisant quelques sorties de route, typiquement le genre de chose qui aurait pu être mieux mais assurément bien pire. C'est suffisant pour mériter l'indulgence.
Citer:
Ni mauvais ni brillant, ce Sherlock Holmes navigue entre deux eaux. L’effort est fait pour coller à l’esprit de Conan Doyle mais quelques dérapages gâchent la fête d’une adaptation qui aurait pu être une bonne surprise. Dommage aussi qu’Asylum nous fasse encore le coup du remplissage mais comparé à ce qu’ils ont déjà produit, ça reste pas trop mal.