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Dinosaur Island
de Fred Olen Ray et Jim Wynorski
avec Ross Hagen, Richard Gabai, Antonia Dorian, Griffin Drew, Michelle Bauer

Catégorie : Ni chauds ni froids

J'ai trouvé ça assez sympa.

Je pense que c'est dans ce genre de tentative que Fred Olen Ray se débrouille le mieux. Rendez hommage, avec une certaine dérision, les anciens films Grind House qu'il a pu découvrir dans son enfance. Dès qu'il essaie d'être un poil trop sérieux, c'est raté.

Là, les blagues sont vaseuses mais on a voit que c'est fait exprès. C'est un peu le gag de la peau de banane... tout le monde le connait et ne fait plus rire personne mais ça n'aurait pas été étonnant de le trouver dans ce film.

Sinon, la fin du film est très symptomatique des films de Fred Olen Ray. Ils donnent toujours une fin ridicule et bâclée à ses boss de fin de film. Bon, là ça passe parce qu'on est un peu dans la burlesque.
Sans trop vouloir spoiler... dans Hybrid, la fin du monstre est bien bâteau. Le sorcier de Wizards of the Demon Sword se fait avoir comme un bleu. Ici, le gros dinosaure final ne fait pas long feu que les Americans arrivent.
C'est un peu comme si, dans Predator, quand les soldats se mettent à tirer sur des troncs d'arbre... on retrouve le corps du Predator criblé de balle et que le générique de fin s'enclenche aussitôt ou que lorsque l'Alien sort du corps de son hôte, il se fasse chopper par Ripley et que celle ci lui écrase la tronche sur la table façon Maïté. C'est toujours assez étrange. Y a jamais de grosses confrontations et le plan des gentils marchent toujours impeccablement.

Ça fait longtemps que je l'ai vu, mais j'avais bien aimé quand même. Il y a pas mal de dinos, pas d'arnaque de ce coté là.
Mais le coté "je-m'en-foutiste" et "humour à deux balles" est un peu pesant à la longue, j'ai trouvé. C'est sûr que pour obtenir un beau nanar il aurait fallu un truc plus premier degré. Dans le genre, j'avais plus apprécié "The Phantom Empire" : moins d'humour gras double et plus de volonté de faire un "vrai film", tout en restant aussi dans l'hommage "léger" au genre. Mais effectivement, rien de scandaleux de la part de ce "Dinosaur Island". L'affiche nous promet du nichon et du dino et on en a à volonté, chose promise chose due. Et puis voir un DTV 90's reprendre le scénar et les codes du film de dinosaures des 50's est plutôt une bonne chose.