Dorukde Melih Gülgen
avec Cüneyt Arkin, Orhan Gencebay, Müge Akyamaç
Catégorie : Ni chauds ni froids
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"Indianajonesploitation" turc ! Hélas, ce rip-off des "Aventuriers" de Robert Enrico, avec quelques scènes rigolotes plagiant Spielberg où le grand Cüneyt s'empare d'un trésor/boite à bijoux de grand-mère, était prometteur mais à force de bavardages sans fin et sans sous-titres et d'un rythme de croisière, celle-ci ennuie plus qu'elle n'amuse. Orhan Gencebay chante en playback pour meubler.
Quelle déception ! Avoir trouvé par hasard un Indiana Jones turc avec Cüneyt, et que celui-ci se trouve être plus navet que nanar !
Bon certes, il y a quelques éléments à sauver bien sûr, mais les aventures de notre trio amoureux sont plombées par un rythme indolent et des blablas sans fin (et sans sous-titres). Après une scène d'intro plagiant "Les aventuriers de l'arche perdue" sur la musique de "Flash Gordon", on se dit qu'on va assister à une savoureuse repompe comme les turcs en ont le secret, mais on est parti pour suivre la vie d'arnaqueurs de nos héros et de leur copine peintre pendant trois quarts d'heure tout bonnement mortels. Après, ça se réveille un peu quand Cüneyt découvre une carte au trésor et que nos amis partent à l'aventure sur leur voilier. Sur l'île où se trouve le précieux (hum, hum) butin, il vont se fritter avec un truand ricanant et ses sbires, lesquels vont se livrer à un concours de morts surjouées. Hélas, leurs efforts, ainsi que les squelettes en plastiques (plutôt crédibles du reste) et la momie du temple perdu, la présence d'une tribu de ninjas moustachus bien gogols au début et les chants réguliers du moustachu Orhan Gencebay en playback orchestrale ne seront pas suffisant pour assurer un spectacle hilarant sur la durée.
J'aurais vraiment voulu qu'il soit digne d'une chronique que je me serais volontiers chargé de rédiger, mais l'honnêteté m'oblige à reconnaitre qu'il ne s'agit pas d'un nanar, tout juste une curiosité.