Catégorie : ni chaud ni froid
Si le lointain souvenir était bon, le revisionnage n'a révélé qu'un banal actioner DTV contenant certes son lot de sympathiques ringardises (les sentences "
seul un Aigle Rouge peut tuer un Aigle Rouge" ou "
Quoi que vous pensiez, il le pense mieux" ; le héros solitaire qui s'en va, le torse en sang et le tee-shirt lacéré, vers l'horizon lointain du chantier naval désaffecté où s'est déroulée la séquence finale) et le syndical cabotinage enfiévré de Billy Drago qui incarne ici un énième prophète réincarné à la tête des néo-hippies du Culte du Jardin d'Eden (le genre de rôle écrit pour lui), mais dont le manque d'originalité empêche toute consécration nanarlandaise.
Le film contient également une interminable et inutile course-poursuite en hors-bord. Il fallait que cela se sache.