Outraged Fugitive / Fugitif Enragé
de Robert Chappell
avec Frank Zagarino, Martin Kove, Ayu Azhari
Catégorie : Ni chauds ni froids
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Actioner indonésien de 1995 produit par le studio Rapi Films (à qui l'on doit un paquet d’œuvres chroniquées sur le site). Bourrin mais pas assez pour virer au nanar. Restent les beuglements de Frank Zagarino, les mimiques goguenardes de Martin Kove et un premier quart d'heure rigolo. Mais dans l'ensemble c'est très oubliable.
Voilà, donc en deux mots, Frank est un ancien commando qui a quitté les forces spéciales après avoir été trahi et torturé par une méchante petite fille en Somalie, laquelle a causé la mort de ses hommes et l'a fait tombé aux mains des terroristes (en était-elle en fait le leader ? Le film semble le suggérer, aussi improbable que cela puisse paraitre). C'est cette même petite fille sadique qui l'a flagellé à coups de chaines au ralenti en poussant des ricanements sardoniques lorsqu'il était prisonnier. Je sais, c'est con dit comme ça, n'empêche que ça l'a vachement traumatisé Frank.
Depuis, Frank gagne sa vie en participant à des combats clandestins en Indonésie. Lors d'un de ces matchs, il est remarqué par Martin Kove, lequel dirige un cartel de drogue et donne dans le trafic d'esclaves, mais est "un homme d'honneur" car c'est un ancien marine qui a fait le Vietnam comme Frank. On devine donc que l'affrontement final entre Frank et Martin va se régler dans l'honneur et la virilité. La petite amie de Martin n'est bien entendu pas insensible au charme de Frank, et aussitôt Martin arrêté par la police à la suite d'une fusillade avec une bande rival, elle attire Frank dans la baignoire pour une scène de copulation torride de cinq bonnes minutes. Mais c'était en fait un piège et Frank se retrouve traqué par la police locale ! Il devra alors prouver son innocence, sauver sa bienaimée et surtout démastiquer la tronche de Martin Kove au cours de la traditionnelle poursuite en hors-bord...
Les scènes d'action sont bien débiles à souhait, du genre le héros qui beugle en courant au ralenti et en secouant frénétiquement sa mitraillette. En règle générale, le réalisateur abuse des ralentis chichiteux totalement injustifiés, à coté Castellari est très sobre. On a certains gros plans outrés, Martin Kove qui surjoue et Frank Zagarino toujours au top, mais ce n'est pas suffisamment fou ou débile pour mériter une chronique. Rien de bien extraordinaire, c'est du bis routinier sans grande surprise. Ni nanar ni navet, c'est un divertissement banal mais assez bourrin pour se regarder gentiment si l'on n'a rien de mieux sous la main.
Le trailer français nous vend du rêve grâce à son narrateur qui y croit à fond : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 6460,d.d2k