"Killing Streets", de Stephen Cornwell, avec Michael Paré, Lorenzo Lamas, Shaul Mizrahi, Uri Mauda, Raheli Chimeyan
catégorie: ni chaud, ni froid
J'avais vaguement misé sur l'association Menahem Golan producteur (alors avec la 21st Century) et le duo Paré-Lamas dans ce film d'action géopolitique comme on en trouvait tant fin des 80's-début des 90's. Mais rien à faire, la sauce ne prend pas, malgré un synopsis de départ à la fois ultra-convenu et tiré par les cheveux (Michael Paré va au Liban sauver son frère jumeau super agent secret américain). Le récit suit scrupuleusement tous les clichés du genre (la belle blonde, le side-kick libanais, pas crispant pour une fois et vraiment utile, le bureaucrate américain qui veut empêcher le héro d'aller délivrer son frère mais finit par l'aider) et s'étire paresseusement. Même l'action est très pauvre et il faut attendre la fin du film pour avoir une fusillade, moyennement bourrine et correctement filmée. bref, du pur produit formaté sans risque, regardable, mais oubliable.
Seules les coupes de cheveux de quelques sbires et un ou deux rebondissements invraisemblables valent le coup d'œil, mais ça demeure très insuffisant.