"Retrograde" de Christopher Kulikowski, avec Dolph Lundgren, Gary Daniels, Joe Montana, Silvia de Santis
genre: gros navet
Finalement, la filmographie du grand Dolph ne compte pas tant de nanar hilarant, en dehors des "Maitres de l"univers" ou du polémique "Rocky IV". La plupart sont soit des séries B potable et oubliables, soit de francs navets chiants comme la mort. Ce qui est bien le cas ici.
Le pitch est d'un conformisme ahurrissant: Dolph vient du futur alors qu'une terrible épidémie éradique l'humanité et est envoyé dans le passé (notre présent donc) pour prévenir la catastrophe, mais il doit affronter une mutinerie de son second psychopathe et atterrit en pleine Antarctique où il est secouru par une équipe de chercheurs.
C'est lent, pauvrissime, sans aucun rythme ni enjeux, le casting est au rabais, Dolph lui-même ne semble pas y croire (ce qui arrive assez souvent quand il n'a rien à défendre comme dans The last patrol, et au contraire de The expendables où il est étonnamment bon). En plus, on n'a même pas droit à un combat entre Ivan Drako et Gary Daniels (ce sera pour The expendables justement). Un pur sous-produit ultra-formaté et fait sans conviction tels que les enchainait alors le colosse suédois alors dans sa période dèche et avant qu'il ne soit remis en selle au ciné par, bah, oui, The expendables (décidément!).
Bref, nanardeurs, passez votre chemin!