Catégorie : Gros navets
Curse of the Swamp Creaturede Larry Buchanan
avec John Agar, Francine York, Jeff Alexander
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Piteux téléfilm à micro-budget de 1966 où il ne se passe strictement rien. Le craignos monster est magnifique mais n'apparait qu'à cinq minutes de la fin, la faute à un savant fou incompétent qui passe tout le film à foirer ses expériences génétiques. Le reste se perd en sous-intrigues inutiles et confuses. Soporifique.
Si vous cherchez un somnifère efficace, voilà de quoi faire un gros dodo je pense. Il y avait pourtant de quoi assurer un bon moment de rigolade, mais voilà, comme tout le film n'est que du remplissage inintéressant, qu'il n'y a aucun rythme, que le film est farci de subplots incompréhensibles et que ce pignouf de réalisateur avait un superbe craignos-monster à nous faire voir mais qu'il s'obstine mesquinement à nous faire poiroter tout le film avant d'enfin nous le montrer, Curse of the Swamp Creature n'a au final pas beaucoup d'intérêt.
Pour ce qui est de la trame principal, on a donc un savant fou qui tente de révolutionner l'évolution (je sais, c'est con dit comme ça) dans son laboratoire nanar à oscilloscopes en créant une race de mutants homme-crocodile... ou d'homme-poisson... à moins qu'il ne s'agisse d'homme-serpent, on ne sait pas trop, le savant change souvent d'avis dans ses discours mégalos d'apprenti maitre du monde. Mais comme il n'est vraiment pas doué, ses expériences foirent à chaque fois et les cobayes meurent les un après les autres et leurs corps sont jetés aux crocodiles du bayou, sans que le réalisateur ne daigne nous montrer plus qu'une main palmée et écailleuse. C'est tout ce qu'on verra du monstre avant les six dernières minutes.
A part ça, on a une femme, un homme et un adolescent qui commettent un meurtre on ne sait trop pourquoi et font disparaitre le corps de leur victime qu'on sait pas qui c'est, avant de servir de guides à un géologue du gouvernement à travers les bayous on ne sait trop dans quel but, la femme essaye de séduire le géologue sans qu'on saisisse dans quelle intention, on a aussi des rites vaudous, un jeune qui essaye de violer une danseuse noire muette sans raison et qui meurt dans les sables mouvants, des noirs qui vénèrent les serpents, les héros qui se promènent en hors-bord sur la rivière, le héros géologue qui ne fout strictement rien à part jacter et faire la sieste sur un divan. Et le savant séquestre sa femme car elle a découvert qu'il utilisait son assistant comme cobaye pour le changer en craignos-monster. Tout cela dans la mollesse et le manque d'entrain le plus total. Heureusement que le savant fou fait des efforts pour jouer son rôle avec un minimum d'implication car on ne peut pas compter sur le "héros" complètement absent et apathique pour nous tirer de notre torpeur.
Pour conclure, voici quelques caps de la "créature du marais" qui vient nous arracher quelques sourires qu'on n'espérait plus :
Le savant fou en plein mouhahahisme : "Je suis ton maitre ! Tu dois m'obéir !"
Je ne vous ferai pas l'affront de vous dire comment finissent tous les savants fous...
Si vous souffrez d'insomnie, voilà le film en VO :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... Utsly3IDoQ