"Maximum Conviction" de Keoni Waxman, avec Steven Seagal, Steve Austin, Michael Paré
catégorie: ni chaud ni froid
L'affiche était alléchante avec son trio de stars has been des DTV actions fauchés dirigés par un habitué du genre et sur un canevas des plus usés. Mais justement, le film suit scrupuleusement les cahiers des charges et ne sort pas de la routine ultra-connue, sans génie mais aussi sans folie. Donc, un commando dirigé par ce qu'il reste de Michael Paré (vraiment peu motivé) s'introduit dans une prison sur le point de fermer pour récupérer une femme témoin-clé. Les deux Steve et quelques potes vont aller leur botter le train non sans se balancer quelques punchlines bien faiblardes. Bastons, fusillades, invraisemblances, blagues salaces, rien ne manque au menu. On a même droit à un magnifique cassage de bras par Steven, appuyé d'un sadique "Ca fait mal?". Si la pauvreté se voit bien et que Steven est toujours aussi gros et mou dans les combats (eh oui, on a encore droit à l'action dans l'ombre et à une caméra saccadée pour tenter de masquer), cependant, rien ne fait basculer le film du côté nanar, tout en demeurant fort calibré autant pour la réalisation que l'histoire. C'est le problème quand le réalisateur est un employé besogneux et prudent et non un artisan plein d'audace. Le même canevas réalisé par Albert Pyun ou Fred Olen Ray aurait put donner quelque chose de bien plus marrant.