"Megapython vs gatoroid" de Mary Lambert, avec Deborah Gibson, Tiffany, A. Martinez, Kathryn Joosten
Genre: gros navet mensonger
Bon alors, autant vous le dire tout de suite: si vous aimez les cross-over, passez votre chemin, il n'y en a tout simplement pas. Et non, on ne verra pas les pythons mégas s'empoigner avec les gators géants sauvagement. Les deux espèces de monstre ne font qu'envahir le bled paumé du film et bouffer du figurant et du troisième rôle sans jamais s'affronter véritablement et après avoir grossi démesurément suite à une série de décisions connes des personnages: en gros, des écolos radicaux (toujours dans les mauvais coups ceux-là!) libèrent des pythons de laboratoire et les jettent dans les marécages de Floride d'où ils attaquent les alligators du crue. La ranger en chef du coin, pour sauver ses gators chéries, les nourrit avec des poulets radioactifs visant à les faire grossir (elle ne pouvait pas simplement trouver un moyen de tuer les pythons, censés être peu nombreux et de taille normale au début?), mais leurs œufs héritant de ces propriétés sont gobés par des pythons qui deviennent également géants, c'est ballot! Voila pour le pitch con comme la lune et je le répète, il n'y aura aucun affrontement, à part une ou deux empoignades molles au début du film avant même que les bestiaux ne soient devenu géants. A la place, on aura droit à une baston Deborah Gibson vs Tiffany, deux anciennes chanteuses à succès des années 1980-90, qui ont du s'amuser à se faire du catch féminin dans les marécages filmé par The Asylum. On compense comme on peut! Bah, pour moi, ça ne l'a pas fait!
Le reste? Une série de pseudo-enquêtes sur les meurtres commis par les monstres, de chasses aux monstres (en CGI moches bien sûr), de disputes entre les deux protagonistes féminins et de plans plus ou moins foireux. Et ça se traine mollement, sans conviction et fort platement. Quelques scènes d'attaque sont vaguement marrantes, mais vraiment pas grand chose. A. Martinez (ancienne vedette télé, notamment Santa Barbara) essaie tant bien que mal de préserver sa dignité dans ce marasme, demeurant le seul à faire un réel effort.
Bref, je ne sais plus qui dans le forum disait qu'il fallait se méfier de The asylum, plus pourvoyeur de navets que de nanars, voici un argument solide en faveur de sa théorie. A fuir!