"In the name of the king 2-Les deux mondes"
"In the name of the king 3-La dernière mission"
De Uwe Boll, avec Dolph Lundgren, Lochlyn Munro, Natassia Malthe, Michael Adamthwaithe,
De Uwe Boll, avec Dominic Purcell, Dan Clarke, Gary Otto, Tatyana Pedersen, Jonathan Shore, Dessy Sims
catégorie: navet
Toujours aussi opportuniste, Uwe Boll ne pouvait manquer de donner une suite à son "King Rising" premier du nom, mine de rien, un vrai petit blockbuster avec 70 millions de dollars de budget et un casting de rêve. Ce seront d'ailleurs deux suites, mais au budget beaucoup plus réduit, avec encore moins d'ambition et à la médiocrité bien plus flagrante. Là où le un était nul, mais affichait quand même un minimum d'ambition pour la spectacle et l'action, le 2 traine paresseusement son histoire ultra-stéréotypée, ses clichés consciencieusement alignés et sa réalisation des plus ternes servie par des décors pauvrissimes. Le pitch: un ex-mercenaire attaqué par de mystérieux assaillants est envoyé dans l'autre monde (celui de King Rising donc) pour aider une populace à vaincra un tyran-oppresseur. Que de l'original donc ! Dolph Lundgren a vraiment l'air de s'y emmerder en attendant désespérément Que Stallone l'appelle pour "The expendables" et on y retrouve d'autres familiers de Uwe Boll (Natassia Malthe, Lochlyn Munro) venus cachetonner sans conviction.
On pensait ne pas pouvoir faire plus fauché et plus nul pour le trois, ben on avait tord! Tournage en Bulgarie, paradis des séries B et Z et des boites The Asylum et Nu Image, le film reprend le postulat du deux avec un Dominic Purcell "Mais où est passé ma carrière depuis prison break" visiblement fatigué qui est envoyé dans l'autre monde où il mène laborieusement un combat aux côtés des héros pour renverser un tyran de pacotille. C'est lent, prévisible, sans aucune émotion et on a plus l'impression d'assister à un jeu de rôle grandeur nature qu'à une nouvelle version du "Seigneur des anneaux". Quelques détails nanars pour cet opus avec un méchant vague look-alike de Mickey Rourcke et un final dans le monde réel assez ridicule, mais bien peu pour sauver le film de l'ennui.
Bref, à éviter, des réalisations Uwe Boll sans inspiration ni folie!