Class of 1984, Mark Lester, 1982
Perry King, de la bande du
Riptide, en prof de musique débarque dans un lycée et se retrouve en butte aux agissements d'une bande d'élèves psychos (qu'on nous montre également comme les parrains du quartier gérant le trafic de drogue, la prostitution et la formation de nouvelles recrues).
ZOMBIE a écrit:
j'émets tout de même quelques réserves sur la pertinence de ce film qui finalement sous couvert de parler du problème de la violence n'offre que quelques clichés mal digérés.
Présenté presque comme un constat du niveau de déliquescence du système éducatif (pour le coup assez prémonitoire avec ses détecteurs de métaux à l'entrée et ses profs qui passent plus de temps à faire la loi qu'à donner leurs cours) avec tentatives d'explications psycho-sociologiques de la violence juvénile,
Class of 1984 est quand même avant tout un film d'exploitation, une serie B qui cherche surtout à bourriner (Mark Lester n'est pas vraiment le roi de la subtilité). C'est surtout l'efficacité qui prime, malgré certaines situations outrancières (nanardes ?) et le jeu bien fadasse de l'épouse du héros. C'est pas là qu'il faudra chercher une vision juste du mouvement punk, on est face à des méchants de cinéma issus d'une longue tradition et juste mis au goût du jour. Dans le genre, je trouve que ça fonctionne bien.
On remarquera également un tout jeune (et un peu gras) Michael J. Fox. Le clou du film est véritablement son final, qui met face à face Perry King et les cancres dans les couloirs déserts du bahut avec une progression qui fait très jeu vidéo. Là ça devient vraiment sauvage et sanglant. L'homme est ramené à ses instincts primitifs. Oeil pour oeil, dent pour dent.
A noter, le score pas terrible de Lalo Schifrin, qui plaque ses accords de synthé avec des moufles tandis qu'Alice Cooper chante
I am the future la chanson thème.