Annoncé comme la parangon du film gore, TGP ne se dérobe pas. Situé quelque part entre le Z et le B (aspect trop pro pour du Z, et trop fauché pour du B), le métrage se situe dans un futur proche, où les nouvelles forces de police privatisées affrontent des "ingénieurs", humains mutants capables de transformer toute plaie en arme bizarroïde.
Préparez les serpillères pour éponger les marées de sang qui giclent à la moindre occasion ! Arrachage de bite, tranchage en deux, amputation, compactage, masticage d'insectes, tout est bon pour s'organiser une bloody shower qui vire rapidement en délire bio-mécanique original (bras tronçonneuse, yeux cannons, jambes crocodiles...) digne des FX, certes cracras au plus haut point, mais alliant à la perfection réussite (la crampe du chef de la police) et grand-guignolade en latex.
L'esprit artistique n'est pas oublié, avec de jolies séquences graphiques qui compense l'aspect DTV de l'ensemble. Certaines scènes sont tout simplement hallucinantes d'étrangeté, tel ce rassemblement dans un bar SM-clown-vampire où des prostituées mutilées sont exposées, dont la fameuse chaise tronc humain qui urine sur le public !
Le film offre régulièrement de fausses pubs hilarantes, que ce soit pour vanter les mérites du dernier cutter kawai pour se scarifier, ou pour prévenir des risques du seppuku.
Bon, tout n'est pas rose (enfin, rouge) ; TGP a tout de même une tendance a trop s'étirer sur du pas grand chose, avec son aspect fauché.
Mais merde, y'a tellement d'idées débiles que ce défaut est largement compensé !