tante pony a écrit:
Fan de friends, j'ai pourtant pas accroché à HIMYM. Je trouve ça moins drôle, et je suis pas fan de "docteur doug" (comme j'étais pas fan de Joey dans friends en fait) Et l'intrigue amoureuse ne me captive pas plus que ça (contrairement à l'histoire Ross/rachel)
J'ai vu que la première saison, ça m'a pas trop donné envie de continuer. Pourtant, sur le papier, ça avait tout pour me plaire.
Faudrait ptet que j'essaie à nouveau.
Pour moi, faut vraiment pas se baser sur la première saison et la moitié de la seconde...
La série décolle vraiment au milieu de la saison 2 et atteint des niveaux stratosphériques avec l'épisode Let's Go To The Mall. Avant, c'est sympa mais on sent quand même que les personnages ne sont pas encore super bien dessinés, que la complicité entre les acteurs est encore balbutiante (comme pour Friends, d'ailleurs, dont la première saison cumule tous les clichés des sitcoms [perso drôle parce qu'il a fumé un joint, pour être impertinent, on colle une lesbienne...], avant de s'en éloigner progressivement.
La première saison de How I Met... est franchement trop influencée par Friends : collocation/groupe soudé autosuffisant, le lieu de retrouvailles est un bar, amis qui s'engueule alors que leurs collocs sont enfermés dans la pièce d'à côté, personnage dont on ne connait pas le métier...
Au début, j'ai suivi How I Met... parce que j'étais en manque de FRiends (mais j'aime bien la série Joey) mais maintenant, je l'adore, et d'une toute autre façon que Friends puisque la série a trouvé son propre rythme, les auteurs ont développé tout un univers et les acteurs commencent visiblement à prendre leur pied à jouer ensemble et à improviser quelques répliques (voir intro de l'épisode de la saison 4 La Règle Des Trois Jours).
En fait, cette série est clairement plus axée sur le côté "humour générationnel" : ses auteurs ont observé leurs contemporains, ceux de leur génération et particulièrement les comportement de groupe, de drague et en ont tiré des théories, des concepts qui aujourd'hui passent dans le langage courant des 18-30 ans : la loi Murtaugh, la courbe Sexy/cinglée, les yeux de dingue etc.
Je trouve aussi génial la façon dont ils exploitent le concept de narration en flash back. Pour certains épisodes, le jour durant lequel se déroule l'intrigue est précisément le jour de la diffusion US de l'épisode. Tout comme dans Friends, le charme venait du fait qu'on croyait vraiment à l'amitié du groupe, ici, on peut se prendre au jeu et s'imaginer que les événements relatés ont lieu au moment même où on les regarde.
Une de mes séries préférées du moment, un petit cran en dessous de The Office US...